Débat- citoyen - Quels outils pour réagir aux Violences Policières ?

Ven. 17 Mars 2017 — 19h00 ]
DISCIPLINE : Art et société
ESPACE : Star Trek
TARIF : Gratuit

Parce qu’un lieu de culture et d’imagination citoyenne, c’est également un lieu de débat et d’échanges autour de ce qui fait société, il nous a semblé essentiel d’ouvrir nos espaces pour proposer un temps d’échanges autour de la question des violences policières.

Brûlante d’actualité, la lutte contre les violences policières a pris plusieurs formes ces dernières années, et nous laisserons la parole aux initiatives menées par différents acteurs.

L’objectif ? Mettre en avant les moyens pacifiques, outils, organisations et leviers juridiques existants afin qu’ils puissent être utilisés par tou(te)s

▬▬▬▬▬▬▬▬▬ INTERVENANTS ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

La Plainte Collective contre l’Etat de Stop le Contrôle au Faciès (Action contre les contrôles abusifs) sera détaillée dans un premier temps.
Le Collectif Stop le Contrôle au Faciès soutien et se mobilise contre les contrôles d’identité aux faciès. Il a déposé une plainte collective contre l’Etat français en 2016, qui a abouti à une condamnation pour contrôle « au faciès ».
Lanna Hollo de l’Open Society Foundation viendra parler de cette action juridique contre les violences policières.

Le Comité de vigilance contre les violences policières à Pantin
Créé par une maman suite à une violence policière contre son fils, le Collectif de Vigilance contre les violences policières à Pantin viendra parler de ses actions.

L’Assemblée des Blessés
"L’Assemblée des blessés" regroupe des familles et des personnes blessées par les forces de l’ordre. Ils recensent les victimes, et interpellent les pouvoirs publics sur l’armement des policiers.
Christian Tidjani, père de Geoffrey, gravement blessé au visage suite à un tir de flashball devant son lycée en 2010 à Montreuil et des membre du Collectif 8 Juillet viendront témoigner de leur action et organisation.

Le Comité de soutien des inculpés du 93
Le comité de soutien juridique apporte collectivement son soutien aux familles et aux proches des personnes victimes de violences policières. L’objectif est de pouvoir donner des conseils face aux procédures judiciaires qui se multiplient, dans un contexte où confrontées au paiement de frais de justice, de nombreuses familles et proches se retrouvent amputées de manière inattendue d’une part importante de leur budget, déjà souvent limité.

Le Collectif du 168 qui œuvre pour la régularisation des sans papiers et leur droit au logement viendra quant à lui témoigner de son action collective.