Festival Fragments #3

Cie Jungle Lab, Cie Kamma

Ven. 06 Nov. — 22 Nov. 2015 ]
Samedi 21 novembre : 18h • Dimanche 22 novembre : 16h à Mains d'Œuvres
DISCIPLINE : Théâtre, Danse
FORMAT : Spectacle, Hors les murs
ESPACE : gymnase
TARIF : 10 € par soirée / 25 € le pass tout festival

Festival de maquettes en Ile-de-France.
12 soirées / 2 compagnies par lieu.
En partenariat avec le Théâtre de Gennevilliers - T2G, le CENTQUATRE-PARIS, le Théâtre Paris-Villette, le Jeune Théâtre National.

Mains d’Œuvres et La Loge organisent depuis 2013 le Festival Fragments d’été , en partenariat avec différentes structures culturelles.

Conçu comme un festival itinérant à travers l’Ile-de-France, Fragments est un projet pour les jeunes compagnies théâtrales et chorégraphiques accompagnées par l’un des lieux organisateurs ou partenaires.


POURQUOI FRAGMENTS ?
• Dynamique et circulation d’artistes émergents :
L’objectif est de créer une dynamique et une circulation des équipes et des projets sur le territoire francilien dans un temps de diffusion stratégique tout en se jouant des proportions des structures. Il s’agit de permettre à des équipes artistiques d’accéder à des lieux auxquels ils n’ont pas accès habituellement. Brasser les projets, les faire circuler, leur apporter du souffle.
Publics et professionnels peuvent ainsi assister à une étape de travail d’un spectacle afin de partager, avec les compagnies sélectionnées, ce moment particulier où le spectacle n’est pas complètement achevé, encore fragile, en questionnement.

• Professionnalisation
Les lieux partenaires du festival ont tous pour ambition d’accueillir de jeunes artistes dans des conditions optimales de professionnalisation, c’est là aussi l’un des enjeux de Fragments. Permettre à ces jeunes artistes de rencontrer les professionnels qui les aideront à avancer dans leur parcours, et donc les accompagner vers une professionnalisation. Mais Fragments, c’est avant tout des maquettes, des premiers jets, des fragments de spectacles...
Le but étant que les retours des professionnels et du public présents lors des temps de diffusion permettent aux équipes d’avancer et de préciser leur travail en cours.
Là encore la notion de visibilité est fondamentale. Le dynamisme que permet Fragments dans l’échange est une qualité chère à Mains d’Œuvres et à La Loge, lieux qui portent ce projet.

PROGRAMMATION :

Les 6 et 7 novembre à 19h30 au THÉÂTRE PARIS VILLETTE

  • JE VOUS SOUHAITE D’ÊTRE FOLLEMENT AIMÉ (E/S) - de Sophie Bricaire - Collectif 302
    Avec : Benoit Bertran de Balanda, Aurore Frémont, Marie Grimaldi, Roman Kané, Hélisenne Lestringant, Jordane Soudre, Ludovic Thiévon et Sarah Tick.
    Ils ont 20-30 ans. Amants de l’an 2015. Ils partagent la jeunesse, la décennie grisante à travers laquelle ils explorent tout de l’amour, ou croient tout explorer. Ils se souviennent, s’étonnent, rient les larmes d’autrefois, zapent et matchent pour tout réinventer. Les voici, tels des guerriers blessés, venus réaffirmer le combat brûlant et fou d’aimer. Alors ils jouent. Car il faut jouer. Jouer le jeu irrationnel de l’9amour pour ne jamais y renoncer.
  • L’ENFANT PHARE - de Marion Uguen - Compagnie Les Dupont/d
    L’enfant phare est une boucle dansée, une boucle parlée, une boucle qui évolue en même temps que le personnage du récit.
    Nous suivons au fil de ses déviations l’odyssée de l’enfant phare qui parcourt le monde. Tel un conte, telle une comptine, Marion Uguen compte sa danse et explore un travail rythmique de la langue et du geste à travers la marche, un mouvement en perpétuelle transformation.

Les 9 et 10 novembre à 19h30 au JEUNE THÉÂTRE NATIONAL

  • DÉTRUIRE - d’après DÉTRUIRE DIT-ELLE de Marguerite Duras - de Jean-Luc Vincent - Compagnie les Roches Blanches
    Dans détruire, il y a Marguerite Duras et Yann Andréa ou Marguerite Duras et Gérard Depardieu. Il y a aussi des mutants. Ces mutants, ce sont aussi bien les acteurs que les personnages de la fiction. Une fiction que Marguerite rêve et met en place devant nous, en temps réel. Pour nous dire que le désir est une force de destruction positive, une force politique qui rendra possible l’émergence d’un nouveau monde.
  • NON C’EST PAS ÇA ! TREPLEV VARIATION - de Lauréline le Bris-Cep ; Gabriel Tur & Jean-Baptiste Tur - Collectif le Grand Cerf Bleu
    Une œuvre fondatrice : La Mouette d’Anton Tchekhov. Mais ce n’est pas ça, ce ne sera pas ça, ce ne sera pas La Mouette. Pas une adaptation, ni même une réécriture, plutôt une digression, une variation inspirée de l’oeuvre. Chercher ce symptôme d’une mouette mazoutée, tuée au bord du lac duquel elle n’est jamais partie. Interroger cette impuissance, cet inaccompli, ce ratage et cet échec de l’déal comme le terreau de notre monde contemporain.

Les 12 et 13 novembre à 19h30 au T2G / THÉÂTRE DE GENNEVILLIERS

  • POURQUOI LES COMÉDIENNES SONT CASSE-COUILLES ? - de Morgane Lory - Compagnie DDN
    “Cette conférence-performance met en scène un processus de recherche. Celui d’une femme qui prépare une conférence sur la figure de l’actrice : chair à fiction, femme emblème, objet de désir luttant pour devenir un sujet à part entière. Composée d’extraits de cette conférence et de notes de travail, ce projet interroge la nécessitée de tuer l’ange du foyer, pour mener de front vie de femme et vie d’artiste - traçant le lien de sororité entre deux figures publiques : l’actrice et l’autrice.”
  • L’HUMANITÉ - de Thomas Bouvet - Def Maira
    Un point de départ. La poésie d’August Stramm. Une comédienne, un comédien : les voix de cette Humanité. Une danseuse, un danseur : les corps de cette Humanité. Perdre connaissance dans la sensualité du son dans le creux de l’oreille. Cette création prend naissance dans le questionnement provoqué par la chair du mot et le mouvement chorégraphé des corps. Des âmes prendront la parole et danseront.

Les 16 et 17 novembre à 19h30 à LA LOGE

  • UN ROI SANS RÉPONSE - Création collective dirigée par Jean-Baptiste Puech - Compagnie XouY
    “Qu’est ce que les femmes désirent le plus au monde ?”. Un roi a un an pour répondre à cette question, faute de quoi lui et tout son peuple mourront.
    A travers le conte, les ombres chinoises, le cinéma d’objets, les marionnettes, la danse, la musique… (tout cela fabriqué en direct sous les yeux des spectateurs), les cinq garçons de la compagnie XouY proposent d’accompagner le roi dans sa quête de la réponse.
  • ZOMBIES - de Ferdinand Barbet - ensemble ADTM
    ZOMBIES est un poème d’amour. Quatre individus vivent en colocation pendant un an à Marseille. Ils font des expériences, chantent, se tuent et se tuent encore. Les corps s’engagent dans une lutte acharnée contre la mort dans une quête de passions violentes et authentiques.

Les 18 et 19 novembre à 19h30 au CENTQUATRE-PARIS

  • MONSTRES D’AMOUR (JE VAIS TE DONNER UNE BONNE RAISON DE CRIER) - de Rébecca Chaillon - Compagnie Dans le Ventre
    Les monstres d’amour : ceux qui aiment à la vie, à la mort ; ceux qui ont ingéré leurs compagnons ; ceux prêts à tout détruire, à tuer par manque d’amour… En utilisant ces personnalités du réel et des figures mythiques, nous exploiterons le fantasme de la passion violente et de l’amour cannibale.
  • HYBRISTIKA - de Mélanie Martinez-Llense - Compagnie Play
    Mélanie Martinez Llense s’intéresse au rituel dionysiaque de la fêe, ce moment où la structure sociale est transgressée par l’exaltation des sens. Avec HYBRISTIKA* elle rejoue un ancien rituel de l’antiquité Grecque consistant à s’échanger les vêements entre garçons et filles…
    *venant d’hybris, la démesure.

Le 21 novembre à 18h et le 22 novembre à 16h à MAINS D’OEUVRES

  • COMME À MAZAGRAN - de Lola Joulin - Compagnie Jungle Lab
    Espace utopique, lieu de fraternité des mondes ou refuge à la mélancolie ? Au café, les personnages s’écrivent avec leurs corps. Dis moi comment tu bouges et ce que tu bois, je te dirai qui tu es. Un spectacle qui mêle café noir
    et rêeries, relent de racisme et pastis, amour et picon. De l’eau et du sucre avec un peu d’eau-de- vie, Welcome to Mazagran !
  • NOTHING HURTS - de Falk Richter - Mise en scène de Margherita Bertoli & Karine Pedurand - Compagnie Kamma
    Retrouver du mystère et de la poésie dans un monde qui n’offre plus que le goû du néant. Nous évoluons tant bien que mal à l’intérieur d’un système-labyrinthe où la performance est la norme, où ressentir et rêver sont condamnés. Parfois nier n’est pas assez, il faut aller au boutvde ces logiques destructrices, les dépasser pour enfin sentir l’apaisement, la vie en soi, la vérité de ce que l’on est. “On fait son propre crash test et on expérimente sa propre résistance” Falk Richter

UN GRAND MERCI À :