Mario Batista

BIOGRAPHIE
Après des études de lettres classiques et une formation de comédien au conservatoire, Mario Batista s’initie à l’écriture par le biais de la chanson. Pour le théâtre, il a écrit : Deux morceaux de verre coupant qui a reçu la bourse du ministère de la Culture (édité et lue à Théâtre Ouvert, au festival Nouvelles écritures scéniques et au Théâtre 95 de Cergy-Pontoise), Femme sous x, Cimetière, Douleur liquide, Vieillards immortels. Le Petit Frère des pauvres (éditions Tapuscrit – Théâtre Ouvert, 2003) a reçu une aide du ministère de la Culture. En 2006, il écrit l’opérette punk Erma et moi pour la compagnie Le Théâtre des Lucioles. Pour la pièce L’arrestation, il reçoit l’aide aux auteurs du CNT en 2009. Depuis ses premiers écrits, Mario Batista a toujours lié la recherche à la transmission. Ainsi, il anime depuis plusieurs années des ateliers d’écriture et de jeu, notamment à Montevideo, Lorient, Paris et Marseille.

PROJETS DÉVELOPPÉS A MAINS D’ŒUVRES
La Peur des jeunes
Le projet de résidence de Mario Batista se conçoit comme un pont entre la littérature et la jeunesse. L’auteur souhaite ainsi écrire sa première œuvre pour un public jeune à partir de la jeunesse et avec la jeunesse dont le titre provisoire est : La peur des jeunes. Pour ce faire, des ateliers d’écriture sont mis en place avec pour thèmes principaux ceux de l’autorité et de l’ordre et celui de la peur de l’autre en général. C’est un projet à long terme qui vise un double objectif : pour les jeunes, celui de la découverte de l’acte d’écriture pour exprimer ses peurs et pour l’auteur celui de confronter plusieurs points de vue et de récolter un matériau lui permettant de s’en inspirer pour écrire une œuvre au plus proche des réalités de la jeunesse d’aujourd’hui. Résidence soutenue par le dispositif livre et lecture du Conseil Régional d’Ile-de-France pour l’année 2010-2011.

L’Arrestation
Dans le cadre de sa résidence, Mario Batista prépare également la mise en espace de son dernier texte, L’Arrestation. La pièce décrit un événement des plus simples : un policier arrête un jeune garçon, sans véritable motif. Dépassant le simple prétexte, cette véritable situation dramatique devient une réelle machine à tensions et quiproquos. Au lieu de devenir un affrontement, la situation permet au "flic" de déverser devant sa victime étonnée, muette son point de vue sur le "pognon", la "taule", la discipline. Ses remarques deviennent confidences plus logorrhée irrépressible. Peu à peu, on commence à comprendre que l’arrestation n’est peut-être qu’un prétexte pour se confier.