Matthieu Hocquemiller / Cie A Contre Poil du Sens

BIOGRAPHIE
Issu des arts du cirque, Matthieu Hocquemiller, passionné pour les arts du mouvement, se tourne vers la danse après une formation aux arts du cirque. Dans une vraie boulimie de danse, il s’initie à des pratiques très diverses : contemporain, capoeira, hip-hop, contact-impro. Il est également interprète pour des chorégraphes tels que Christine Bastin, Michel Kéléménis, Laura Scozzi, Cyril Viallon. Il se lance avec ses propres chorégraphies en 2004, avec « J’a », solo pour un danseur et un banc et en 2005, le duo « On épluche bien les oignons », qui tourne depuis sans relâche.

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PROJET DÉVELOPPÉ À MAINS D’ŒUVRES
Mains d’Œuvres a accueilli sa troisième création « Je n’arrive plus à mourir, gesticulations contre la fatalité », un quintet qui a pour origine les écrits de Miguel Benasayag, qui considère que perdre la projection dans l’avenir, ce n’est pas seulement perdre une idée du futur, mais bien perdre, au présent, ce qui fait sens et les raisons d’agir.
C’est cette perte de sens, ce désarroi que le spectacle aborde, car Matthieu Hocquemiller considère que l’on ne peut plus créer hors de la folie et de la violence du monde. C’est une pièce qui s’inscrit dans un contexte politique, mais qui part du personnel, de l’intime. Il s’agit plutôt de se demander quelles sont les répercussions de cette perte de sens dans nos vies ? Comment le contexte s’inscrit dans nos corps, dans nos imaginaires, dans nos petites histoires ?
En d’autres termes comment continuer à grandir (si on entend grandir au sens du parcours d’une vie qui comprend nos deuils, nos espoirs, nos contradictions, nos tentatives lumineuses ou pathétiques…) dans une communauté qui semble se suicider ?
« ...Nous inviterons nos angoisses, celles qui nous paralysent, qui nous dévastent. Nous inviterons les folies, qui nous ébranlent en jaillissant comme des éclats qui déchirent nos vies et nous mettent en mouvement. Nous inviterons le moment où tout bascule. Nous inviterons le souffle collectif. Nous inviterons la solitude face à la violence. Nous libérerons des barbies punks insoupçonnées. Nous viendrons avec des sexes énormes et nos doigts pleins de confiture. Nous penserons aux œuvres phénoménales d’Anselm Kiefer. Nous dirons que chéri, j’ai besoin de quelques jours pour faire le point. Nous penserons aux films de série B quand le météore qui écrasera la planète approche. Nous danserons de magnifiques solos d’amour et nous serons de petites choses fragiles... »

La compagnie reçoit le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Languedoc Roussillon, du Ministère de la Culture et de la Communication, du Conseil Régional du Languedoc Roussillon, du Conseil Général de l’Hérault, à travers l’ADDM 34, de la Ville de Montpellier (aide au fonctionnement), de Danse à Lille.