FRéDéRIC SONNTAG - ASANISIMASA/L'ETERNEL-FMR

En résidence depuis septembre 2006

Frédéric Sonntag est auteur, metteur en scène et acteur.

En 2001, à sa sortie du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, il fonde la compagnie AsaNIsiMAsa/l’EtErnEl-FMR et travaille à la création de ses propres textes. Idole obtient l’aide d’encouragement de la DMDTS en 2002, et est mise en espace au Jeune Théâtre National et au CDN d’Orléans (Pur Présent 2002). Disparu(e)(s) obtient l’aide à la création de la DMDTS en 2003, est éditée dans la collection Tapuscrit/Théâtre Ouvert, est créée en mai 2004 au CDN de Dijon (festival « Frictions ») et fait l’objet d’une traduction en langue allemande.

Intrusion est éditée dans la collection Tapuscrit/Théâtre Ouvert et mise en espace à Théâtre Ouvert en octobre 2004.

Des heures entières avant l’exil (stars also die – part 1) a été présentée sous forme de lecture/concert à Montevideo (festival ActOral) en juin 2004, a fait l’objet d’une première mise en scène, dans une version courte, en juin 2005 au Théâtre de l’Odéon dans le cadre du festival Berthier’05, et a reçu l’aide à la création de la DMDTS en février 2006. Elle sera présentée le 16 décembre 2006 à la Comédie de Reims

Stavroguine, est une transposition à la scène des Démons de Dostoïevski élaborée en 2005-2006 en collaboration avec Anita Picchiarini.

Toby ou le saut du chien a fait l’objet d’une lecture/mise en espace dans le cadre de la manifestation Pur présent au CDN d’Orléans en juin 2006.

Il a été résident à la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon en mars 2003, boursier du Centre National du Livre en 2004, et lauréat de la Fondation Beaumarchais en 2006.

Entant qu’acteur, il joué sous la direction de Jacques Lassalle, Olivier Py, Joris Lacoste et Claude Duparfait.

LE PROJET : (STARS ALSO DIE) Des heures entières avant l’exil (stars also die – 1) Nous étions jeunes alors (stars also die – 2)

(stars also die) est un cycle de récits crépusculaires portés par une partition musicale jouée live, prenant ainsi sur scène la forme de concerts où des bribes d’images de passés enfouis ressurgissent et accompagnent texte et musique. Il y est question de figures du héros et de l’ennemi, de perméabilité du concept d’identité, de frontières indistinctes entre réel et fiction, de formes de pensée paranoïaque, de mémoire comme processus d’élaboration de fictions, de paroles de résistance à l’endormissement et à la résignation, d’identification à la star de cinéma et plus largement à l’image cinématographique, de recherche d’une forme d’exil, d’oubli, de clandestinité volontaire, comme d’une nécessité tragique. (stars also die) est un projet né du désir de Frédéric Sonntag d’associer musique et image à son écriture. Travaillant jusque-là à l’écriture et la mise en scène de fictions théâtrales au cadre narratif plus classique, il décide d’entamer en parallèle un vaste projet qui le conduirait à établir des liens étroits avec d’autres créateurs et à faire évoluer son écriture en fonction du dialogue avec image et musique. Une collaboration voit alors le jour entre Paul Levis (musique), Thomas Rathier (vidéo), Fleur Sulmont (comédienne), Marc Lainé (scénographie), Marine Berthomé (création lumière) et lui-même (texte et mise en scène). Cette collaboration conduit, par étapes successives, au cycle (stars also die). Ce cycle comporte actuellement deux volets : Des heures entières avant l’exil (stars also die – 1) et Nous étions jeunes alors (stars also die - 2) Un troisième volet viendra clore ce cycle. Des musiciens, des acteurs/récitants, une installation où des éléments arrachés au réel (murs, meubles…) servent aussi de surface de projection à des films qui sont autant d’extensions de l’espace mental (mémoire, fantasmes…) des personnages : images, texte, voix, musique, se répondent, dialoguent, le temps d’un concert, et, pour chaque projet, tissent un nouveau champ de relations. (stars also die) nous plonge dans un monde où, hors de tout manichéisme simplificateur, les ennemis peuvent se cacher derrière le masque des amoureux, les maladies sauvent parfois des pires cauchemars, l’oubli se révèle un outil de la mémoire, où le vrai est un moment du faux, le réel un instant de la fiction.

Contact :
sonntag.frederic@neuf.fr