PERRINE VALLI • SéRIE

Solo. Une réflexion subtile sur le conditionnement du geste par l’espace, son influence sur le mouvement et le sens qu’il lui donne. Dans le cadre de la soirée de la revue Mouvement.

Samedi 25 septembre 2010


20h • Entrée libre

En résidence depuis 2006, Perrine Valli fait partie de ces artistes rares qui sont dans l’exigence d’une recherche menée jusqu’au bout, tenace dans la rigueur de ses explorations du corps et de l’esprit. Ces trois soirées mettent en perspective le cheminement de cette chorégraphe exceptionnelle à travers quatre créations créées à Mains d’Œuvres.


« (…)Les gens sont composés de lignes très diverses, et (qu’) ils ne savent pas nécessairement sur quelle ligne d’eux-mêmes ils sont, ni où faire passer la ligne qu’ils sont en train de tracer : bref, il y a toute une géographie dans les gens, avec des lignes dures, des lignes souples, des lignes de fuite ... » G.Deleuze.


Perrine Valli serie
envoyé par julienmdo. - Films courts et animations.

C’est à partir de cette réflexion que Perrine Valli orchestre une recherche formelle dont la ligne est le leitmotiv. Une suite de six espaces délimités au sol par des bandes de papier ; de ces contraintes scénographiques naissent autant de chorégraphies, courtes et minimalistes, pourtant infiniment riches et nuancées. Inspirée par le travail pictural d’Aurélie Nemours, Perrine Valli expérimente l’unité et le multiple, la variation et la répétition, l’union du même et du différent. Les espaces-temps deviennent des personnages à part entière et il y a autant d’histoires que de mouvements. Une réflexion subtile sur le conditionnement du geste par l’espace, son influence sur le mouvement et le sens qu’il lui donne.

Chorégraphie, interprétation et scénographie Perrine Valli / Création sonore Colleen / Création lumière Daniel Demont / Vidéo : Frédérique Lombard

Voir deux autres pièces de Perrine Valli à Mains d’Œuvres

Le dossier de presse intégral

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Le projet Perrine Valli 4 pièces est soutenu par :


"Série" a été présenté à Mains d’Œuvres en mai 2007.

© V. Mortarotti