D’un côté la vie, la figure tourmentée d’Hamlet, sa jeunesse écrasée par la demande meurtrière du père, les brutales prises de conscience qui s’en suivent.
La famille pathétique.
La violence et le dégoût.
La canalisation des passions ou leur explosion.
L’amour sciemment mis au ban. La mesure de l’écart entre l’idéal et le réel, la mesure de la faiblesse des hommes.

De l’autre, les personnages morts de la tragédie qui se retrouvent dans les limbes, qui revivent leurs existences gâchées.
Ils réapprennent à se parler, à aimer, peut-être à se pardonner.

En tout cela, le théâtre, les artistes ou les fous, les clowns, qui réinventent le réel plutôt qu’ils s’y soumettent - sans savoir.

© Vinciane Verguethen

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 LA PRESSE EN PARLE

LES TROIS COUPS Être adulte ? Plutôt crever ! « Ils ont moins de vingt ?cinq ans et s’attaquent à « Hamlet » : quel culot ! Réinventant le mythe, incarnant des personnages qui n’ont pas leur âge, les membres de la compagnie de l’Éventuel ?Hérisson ?Bleu n’ont en effet peur de rien. Dans « J’expire aux limbes d’un amour inavoué », ils osent tous les mélanges. Résultat : des maladresses bluffantes et des fulgurances poétiques remarquables : Elseneur comme aire de jeu et feu de joie, pour ne surtout pas entrer dans le royaume pourri des adultes. » 23/09/12 Lire l’article sur le site des Trois coups

J’AI VU ÇA « Il y a peu, finalement, à dire sur ce spectacle, sinon à faire une liste de compliments. Compliments parce que le texte est très beau, très fou, plein de culture, plein de poésie et tout aussi plein d’actualité, de facéties. Parce que la mise en scène a l’intelligence de ne pas croire que le texte suffit, que sa beauté doit être un frein à l’imagination, à ne pas croire surtout que le texte est plus important que le reste : non, les images, ici, sont soignées, inventives, drôles, emmènent ailleurs, racontent d’autres choses, accompagnent, étoffent. Les acteurs, aussi, dingues du plaisir de jouer, rigoureux dans leur manière de dire le texte, de nommer les choses, de mouvoir leur corps, de danser, sont très touchants. La musique, le piano, les lumières, tout s’ajoute, rien n’est là par hasard, mais parce que tout ce qui est là ajoute du sens, du clin d’œil, étoffe la lecture du mythe, du monstre Hamlet. » 24/09/12 Lire l’article de Mathias Claeys

LE SOUFFLEUR « Être spectateur, c’est, parfois, voir l’extraordinaire. Devant J’expire aux limbes d’amour inavoué, deuxième création de la Compagnie de l’Eventuel Hérisson Bleu, présenté du 20 au 30 septembre 2012 à Mains d’œuvres (Saint-Ouen), tout en admirant un formidable moment de théâtre, imparfait mais surtout fulgurant, noble et déchirant, on assiste à un événement, sans doute l’un des plus beaux qu’on puisse voir sur une scène : la naissance d’une équipe de grands artistes. » 26/09/12 Lire l’article de Théophile Dubus

Spectacle lauréat de la Bourse déclics jeunes de la Fondation de France. Avec l’aide à la création du CNT. Avec l’aide à la production de l’Adami et de la Spedidam. Avec le soutien du Conseil Général de l’Oise, de Mains d’Œuvres, de La Chartreuse - CNES, de la Comédie de Picardie - scène conventionnée, du Théâtre du Beauvaisis - scène nationale de l’Oise en préfiguration, du Théâtre Ephéméride - La Fabrique, de Paris Jeunes Talents, de la Mairie de Paris, de la Mairie de Canny sur Thérain, du CIC Banque Privée.

CONCEPTION ET RÉALISATION :Cie de l’éventuel hérisson bleu
ÉCRITURE ET MISE EN SCENE : Milena Csergo
LUMIERE : Luc Michel
COSTUMES : Alix Descieux Read
ARRANGEMENTS ET CRÉATION MUSICALE : Romain Louveau
AVEC : Marion Bordessoulles, Lou Chrétien, Romain Louveau, Hugo Mallon, Antoine Thiollier et Charles-Henri Wolff.

L’interview de Milena Csergo par la Fondation de France ici

Le dossier du spectacle est à télécharger ici.

J’expire aux limbes d’amour inavoué - Extraits du Chantier de création présenté les 10 et 11 mai 2012 à Mains d’Oeuvres from Hugo Mallon on Vimeo.