Mains d'Œuvres http://www.mainsdoeuvres.org/archives/ Lieu pour l'imagination artistique et citoyenne fr SPIP - www.spip.net Mains d'Œuvres http://www.mainsdoeuvres.org/archives/local/cache-vignettes/L144xH53/siteon0-4b746.png http://www.mainsdoeuvres.org/archives/ 53 144 Les Moric(h)ettes http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1647.html http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1647.html 2013-12-13T10:52:17Z text/html fr Nicolas Collectif d'improvisation mouvement-son-imagination, spécialistes de la fabrication de partitions chorégraphiques instantanées, elles explorent les relations entre le corps en mouvement et le langage sonore pour créer des performances improvisées in situ. - <a href="http://www.mainsdoeuvres.org/archives/rubrique36.html" rel="directory">Anciens résidents</a> <div class='rss_chapo'><p><strong>Amélie Gaulier, Céline Larrère & Eve Petermann</strong></p> <p>Allons y franchement : les raisons d'accueillir Les Moric(h)ettes sont nombreuses, et sérieuses : d'une, l'articulation fine entre formalisme et dérision. De deux, l'interdisciplinarité incorporée. De trois, la fragilité (presque)revendiquée. De quatre, l'absurde imprévisibilité. De cinq, tout ceci colle bigrement à Mains d'Œuvres. De six, tout ceci démultiplié par trois ; Et caetera.</p> <p><span class='spip_document_3849 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:410px;'> <img src='http://www.mainsdoeuvres.org/archives/IMG/jpg/Morichettes.jpg' width="410" height="164" alt="" /></span></p></div> <div class='rss_texte'><p><strong>Présentation</strong><br/></p> <p><iframe src="http://player.vimeo.com/video/50356609" width="410" height="300" frameborder="0" webkitAllowFullScreen mozallowfullscreen allowFullScreen></iframe></p> <p>Elles développent des cartographies poétiques et invocatoires, en secouant les possibles de leurs imaginaires communs et singuliers. Leur pratique s'enracine dans une observation attentive de leurs sensations et des flux du vivant pour générer des sons dynamiques et des mouvements qui ne bougent pas, des odeurs qui s'entendent … Elles recyclent ce qui les traverse en évènements performatifs qui se composent dans l'instantanéité en solo, duos ou trio.</p> <p>Cultivant un style artisanal, brut et minimal dans les moyens techniques et scéniques utilisés, chaque collision performative génère un langage à la fois subjectif et partagé qui s'invente sur le moment entre mouvement, production sonore corporelle, image et parole.</p> <p>À partir d'une partition établie avant la performance, l'univers qui se déploie sur et à coté de la scène dessine sa dynamique dans la rencontre avec le public. La plus ou moins forte perméabilité et attention à l'environnement immédiat produit des matériaux chorégraphiques à multiples entrées, et ménage aux spectateurs un espace où fertiliser leur propre imaginaire.</p> <p><strong>Les Moric(h)ettes témoignent..</strong> :</p> <p><i>“Je danse donc je suis avec les Moric(h)ettes. Notre danse est totale car notre esthétique est totale -c'est mon point de vue personnel sur la question, elle n'exclut rien a priori, elle fait en sorte que ce qui arrive sur scène dépasse l'entendement, au sens propre comme au sens figuré. Ce qui me plaît, c'est que nous sommes si différentes que nous tombons rarement d'accord. Quoi qu'il en soit, comme on travaille sur une base de solo improvisé, chacune fait sa sauce mais de manière collective. Tous nos fait et gestes -nous parlons, nous bougeons et faisons du son avec notre body- sont écrits sur le fil du présent grâce à notre super complicité. Ce qui donne lieu à d'étranges danses d'influences diverses qui se mêlent très bien ensemble.”</i> <br/> Amélie <br/></p> <p>"<i>Au sein de la mini galaxie des Moric(h)ettes, composée de trois électrons libres aux corps physiques liés au monde des sensations, je suis la vénérable, celle qui se prend le plus souvent pour un noyau dur, de temps en temps pour une fève. Je me meus et m'émeus en interaction avec la matière, la masse, l'espace, le temps, la position des corps solides. Je sais que la force d'improviser est avec moi, que la danse est avec moi, que le son est avec moi, que photons et leptons sont avec moi, que le public est avec moi. J'ai la force -certains diront la naïveté- de croire que ce que nous faisons est important, indispensable, innovant, risqué, radicalement différent. Je sais que je ne sais rien, je cherche.“<br/></i> Ève<br/></p> <p><i>“Membre actif des Moric(h)ettes, mon truc en corps parle en public. Vraiment, quel sans gêne. Il communique en permanence avec les corps individuels et collectifs en présence : avec le corps Gaulier, avec le corps Petermann, avec les corps publics.... parfois, même, il soliloque : c'est le foie qui fait ses déclarations officielles, l'orteil gauche qui manifeste, le cerveau qui se sent brimé, la corde vocale qui déraille, la rate qui se dilate. Mon corps parle et moi, syndicat interprofessionnel du pouce-index-majeur de la main droite, je ne comprends pas toujours très bien ce qu'il dit. Mais il converse, échange, débat, questionne, discute avec les autres cellules, vésicules, rates et orteils en présence, et ça créé du débat public.”<br/></i> Céline<br/></p> <p><strong>Leur projet à Mains d'Œuvres : <i>Objet-spectacle</strong><br/></i></p> <p>Les Moric(h)ettes vont profiter de leur accueil création à Mains d'Oeuvres :</p> <p> • pour concocter leur prochaine création intitulée Objet Spectacle en approfondissant leur recherches expérimentales autour du théorème des Mo : ??Objet ? communication² × ? des imaginations avec ± souffle sonorisé émis - courbe d'émission du fluide vibratoire des sensations ? ?? résonances spatio-temporelles ? ? Spectacle ? physiologie de la perception ÷ ? spectateurs × ? son ± mouvement perçus ?² + ? ? distorsions humorales ???</p> <p>• pour continuer à rêver, pratiquer, partager, collaborer, inventer. Cette activité polymorphe et studieuse donnera lieu à des événements ponctuels à Mains d'Oeuvres.<br/></p> <p>pour en savoir encore plus sur <a href="http://lesmorichettes.blogspot.fr/" class='spip_out' rel='external'>Les Moric(h)ettes</a></p></div> Luna Paese http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1992.html http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1992.html 2013-10-01T09:26:26Z text/html fr Nicolas <strong>En résidence d'accueil création à partir de septembre 2013 </strong> - <a href="http://www.mainsdoeuvres.org/archives/rubrique24.html" rel="directory">Résidents danse</a> <div class='rss_chapo'>Initialement musicienne, Luna Paese travaille sur le corps comme un phénomène physique, énergétique, social et culturel ; un noeud pour la manifestation de différentes pulsions et tensions. A Mains d'Œuvres, elle vient achever son projet <i>Anatomie imaginaire</i>, et initier <i>Rerererewriting</i>, projet proteiforme autour de la figure d'Yvonne Rainer. <br/> <span class='spip_document_4924 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:410px;'> <img src='http://www.mainsdoeuvres.org/archives/IMG/jpg/LunaPaese.jpg' width="410" height="164" alt="" /></span></div> <div class='rss_texte'><p><strong>Biographie linéaire</strong><br/></p> <p>Son premier solo, <i>Wonderland</i>, a été sélectionné pour la Biennale de Danse de Venise en 2010. Elle a ensuite produit la pièce <i>Rererererewriting</i> à partir de <i>Trio A</i> d'Yvonne Rainer pour la plateforme <a href="http://www.danceme.org/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.danceme.org</a>, et le duo <i>Polmone Uno</i> pour la Vetrina della Giovane danza d'autore Anticorpi XL. Pendant et après ses études en psychologie Luna Paese se forme en danse contemporaine et classique en Italie et suit des stage avec Xavier Le Roy, TkH – Bojana Cveijc|Christine De Smedt|Siegmar Zacharias, Anne Juren, Keith Hennessy, Miguel Gutierrez, Jules Beckman, Jonathan Burrows, Dominique Brun, Michele Di Stefano, Cristina Rizzo, Simone Aughterlony, Myriam Gourfink et autres. <br/> Elle a suivi la formation Transforme (direction de Myriam Gourfink) à la Fondation Royaumont en 2009/2010 et 2011/2012 et en 2013 comme stagiaire danseuse. <br/> <br/> Elle collabore avec Altroteatro, Sistemi dinamici Altamente Instabili, Effetto Larsen, three minutes ago, Margot Dorléans, Alexandre Da Silva entre autres. Elle suit une formation en shiatsu et poursuit une recherche théorique et pratique à l'Université Paris 8 Vincennes (Master Danse). En 2012-2013 elle est stagiaire pour le spectacle Déperdition de Myriam Gourfink. Elle donne des stages dans différents contextes.<br/> <br/> <br/> <strong>Projets : </strong> <br/> <strong>2013-2014 : <i>Anatomie imaginaire</strong><br/> <i>Anatomie imaginaire essaie de trouver des endroits d'exposition des contradictions et la complexité d'un temps et un espace partagés entre deux êtres perméables - deux lieux de croisement de perceptions et pulsions. Nous cherchons des endroits d'émergence et radicalisation des altérités ou l'intuition d'une complicité provisoire.</i><br/> Concept et chorégraphie : Luna Paese<br/> De et avec Claire Buisson, Luna Paese, Maud Pizon<br/> <br/></p> <p><strong>2014-2015 : Rerererewriting</strong> <br/> <i>Rerererewriting (avec 4 "re") est comme annoncé par le titre, une réécriture des choses existantes. Le point de départ est le projet online DanceMe en 2010, pour lequel j'étais censée produire quelque chose à partir de Trio A d'Yvonne Rainer. <br/> En faisant cette recherche j'ai découvert beaucoup de choses en commun entre mon histoire et l'histoire d'Yvonne ; il me semblait aussi que j'avais des traits de personnalité en commun avec elle. Le genre de découvertes qui te font aimer quelqu'un. <br/> Je recherche la/les relation/s entre moi et Yvonne Rainer à travers différentes formes</i>. <br/> Par Luna Paese<br/> Avec Luna Paese et des invités<br/></p> <p><a href="http://www.dolcepunto.blogspot.com/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.dolcepunto.blogspot.com</a> <br/></p></div> Audrey Gaisan Doncel http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1950.html http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1950.html 2013-07-22T09:30:00Z text/html fr Nicolas Résidence de recherche / du 23 au 26 juillet, et du 19 au 31 août 2013 "Il est indispensable qu'une femme possède quelque argent et une chambre à soi si elle veut écrire une oeuvre de fiction." Virginia Woolf, Une chambre à soi. 1929 (Paris,1951). Pratiquer la figure du chien comme métaphore d'une domesticité implicite au métier d'interprète, à la danse. Qu'est ce que la domestication d'un travail en général ? Ecrire une langue, une danse, comme à la fois sophistication et archaïsme de la (...) - <a href="http://www.mainsdoeuvres.org/archives/rubrique36.html" rel="directory">Anciens résidents</a> <div class='rss_chapo'><strong>Résidence de recherche</strong> / du 23 au 26 juillet, et du 19 au 31 août 2013<br/> <span class='spip_document_4806 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:410px;'> <img src='http://www.mainsdoeuvres.org/archives/IMG/jpg/AudreyGaisanDoncel.jpg' width="410" height="164" alt="" /></span></div> <div class='rss_texte'><p><i>"Il est indispensable qu'une femme possède quelque argent et une chambre à soi si elle veut écrire une oeuvre de fiction."<br/> </i> Virginia Woolf, Une chambre à soi. 1929 (Paris,1951). <br/> <br/> Pratiquer la figure du chien comme métaphore d'une domesticité implicite au métier d'interprète, à la danse. Qu'est ce que la domestication d'un travail en général ? Ecrire une langue, une danse, comme à la fois sophistication et archaïsme de la relation. <br/> Travailler le cadre et les territoires de la danse, la transformation, la "clandestinité", l'extraction et le déplacement. Roder et creuser un trou. Être un chien, dans une ville-meute. <br/> Fouiller les enjeux et implications d'une physicalité particulière de la relation et d'une domesticité quelle qu'elle soit, en rapport à une démarche et savoir-faire singulier d'une danseuse. Comment saisir et incarner cette posture en tant que telle. Comment affranchir la relation. Comment l'étendre à tous les niveaux de production d'une forme. <br/> <br/></p> <p><strong>Biographies</strong><br/> <strong>Audrey Gaisan Doncel</strong> est née en 1982.<br/> Elle devient danseuse interprète au début des années 2000 après s'être formée en danse contemporaine au Conservatoire National de Région de Paris et à EX.E.R.CE au CCN de Montpellier.<br/> Depuis 2001, elle a travaillé comme interprète avec des chorégraphes allant de Boris Charmatz à Mark Tompkins ou récemment Martine Pisani, bien que ses collaborations longues avec Rémy Héritier, Jennifer Lacey et Barbara Manzetti, Loïc Touzé aient un impact décisif sur son parcours artistique. En 2009, elle rejoint Jeune Fille Orrible, un « Principe d'infamie lyrique » avec Frédéric Danos et Olivier Nourisson.<br/> A la suite d'une proposition de Jennifer Lacey lors de sa résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers en 2010, Audrey Gaisan Doncel crée la pièce <i>I Heart Lygia Clark</i>, dans laquelle elle dispense avec Jennifer Lacey et Barbara Manzetti des « soins aesthétiques » à des clients/spectateurs reçus individuellement sur rendez-vous. Remontant aux sources de processus mis en oeuvre dans le spectacle Mhmmmm -Lacey/Lauro (2005), comme la pratique d'activités à la fois mystiques et absurdes, cette pièce explore notamment le potentiel de la thérapie comme pratique artistique. Interprète pour Rémy Héritier, elle conçoit les costumes de la pièce <i>Une étendue</i>, 2011.<br/> Par ailleurs, elle est lauréate du programme « Hors les Murs » de l'Institut français en 2012.</p> <p><strong>Éric Yvelin</strong> vit et travaille à Paris, il est né en 1973 à Châtenay-Malabry. Après avoir joué dans un groupe de punk-rock dans les années 1990, il fait ses études aux Beaux-arts de Nantes de 1994 à 1999 où il poursuit ses recherches musicales et pratique également la peinture.<br/> Il développe depuis des projets musicaux dans lesquels il vit la musique comme une puissance émettrice de durée et d'affection. "Que fait la musique de sa surface sinon compter la réserve de temps qui lui reste ?". (What is past is prologue, Sonates, Conférence 20Hz 20 KHz, Concertos pour piano, 14 minutes).<br/></p></div> Carole Perdereau http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1944.html http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1944.html 2013-07-17T13:27:46Z text/html fr Nicolas <strong>En résidence d'accueil création depuis mai 2013 </strong> - <a href="http://www.mainsdoeuvres.org/archives/rubrique24.html" rel="directory">Résidents danse</a> <div class='rss_chapo'><p>Accueillie à Mains d'Œuvres pour la création du projet <i><a href="http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article2040.html" class='spip_in'>L'Assaut</a></i>, la démarche de Carole Perdereau s'oriente vers la pratique de situations insistantes et non évolutives. Elle porte un intérêt à amplifier et distordre le temps réel et à inventer des personnages désuets, errants, sans passé ni futur.</p> <p><span class='spip_document_5148 spip_documents spip_documents_center'> <img src='http://www.mainsdoeuvres.org/archives/IMG/gif/compo_residentPERDEREAU.gif' width="410" height="164" alt="" /></span> © Stève Paulet</p></div> <div class='rss_texte'><p>Carole Perdereau travaille sur une écriture d' intentions, de variations entre ce qui se voit et ce qui est donné à voir. Une tendance à l'instabilité, à soutenir et révéler des déséquilibres.<br/> Elle se forme à l'école School For New Dance Development à Amsterdam, de cette période elle commence à développer une recherche chorégraphique.<br/></p> <p>Elle collabore à divers titres aux projets des chorégraphes Loïc Touzé, Laurent Pichaud ou Sylvain Prunenec, du plasticien/musicien Frédéric Le Junter, ou de la metteur en scène Eléonore Weber.<br/></p> <p>Invitée en 2011 par Mickaël Phelippeau à participer à la manifestation À Domicile à Guissény en Bretagne, elle crée la performance Objets/Monstres avec les habitants.<br/> Cette même année Travers est programmé dans le festival Afterskite à la Cartoucherie de Vincennes et à la Plateforme artistique de créations et de rencontres Au Bout du plongeoir à Tizé.<br/></p> <p>Son dernier projet L'Assaut a bénéficié du soutien de la Ménagerie de Verre dans le cadre d'un studiolab, et a été présenté dans une première version lors du festival Respirations de Mains d'Œuvres, où elle est accueillie en résidence de création.<br/></p> <p>Depuis 1992 elle enseigne auprès de publics professionnels et amateurs dans diverses structures.<br/> Elle co-dirige l'association Lisa Layn depuis 2006 avec Annabel Vergne. <br/></p> <p><strong>L'Assaut</strong><br/> La pièce est créée à partir du texte <i>L'assaut du sabre ondulant</i>, extrait du recueil 'La vie dans les plis' d'Henri Michaux. <br/> Le texte est un point de départ, mais non un socle. Il est une matière pour la voix chantée, un appel à une dérive, une expérience perceptive, un trajet, une résistance. <br/> L'activité est minimale, aussi bien défaillante que vaillante, effrontée que craintive. <br/> La question principale se compose autour de l'imprégnation des mots sur un corps inconnu. Une imbrication entre l'auteur, ce qu'il a écrit, ce qui est lu et ce qui est interprété. <br/> C'est une tentative d'entrer en relation, de se mettre à la disposition d'une écriture. <br/> Quelles sont les résonances, les impacts des mots sur les gestes ? D'une posture lyrique et avec l'expression figée d'un masque blanc, la figure est protéiforme, modifiée selon les états générés par le récit. Les gestes sont conduits par la voix, sans illustration, ni distraction.<br/> <br/> Une première version de l'Assaut a été présentée au festival Respirations à Mains d'Œuvres, les 16 et 17 juin 2013.<br/> <br/></p></div> Margaux Amoros & Cécile Brousse http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1704.html http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1704.html 2012-10-29T19:41:31Z text/html fr Nicolas Résidence de recherche / du 29 octobre au 03 novembre 2012 Plan d'évasion Tentative 2 "Ce temps de recherche sera consacré à l'élaboration d'un système commun nous permettant de créer un support pour fuir et faire fuir les formes que nous produisons. Nous entraînons nos corps à l'évasion en imaginant une grammaire de la fuite pour donner à voir cet espace intermédiaire qui se situe entre être ici et aller vers. Nous questionnons alors le mouvement qui naît de la tension entre ces deux pôles. C'est un (...) - <a href="http://www.mainsdoeuvres.org/archives/rubrique36.html" rel="directory">Anciens résidents</a> <div class='rss_chapo'><strong>Résidence de recherche</strong> / du 29 octobre au 03 novembre 2012<br/> <span class='spip_document_4007 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:410px;'> <img src='http://www.mainsdoeuvres.org/archives/IMG/jpg/Amoros_Brousse.jpg' width="410" height="164" alt="" /></span></div> <div class='rss_texte'><p><strong>Plan d'évasion </strong> <br/> <i>Tentative 2</i><br/></p> <p><i>"Ce temps de recherche sera consacré à l'élaboration d'un système commun nous permettant de créer un support pour fuir et faire fuir les formes que nous produisons.<br/> Nous entraînons nos corps à l'évasion en imaginant une grammaire de la fuite pour donner à voir cet espace intermédiaire qui se situe entre être ici et aller vers.<br/> Nous questionnons alors le mouvement qui naît de la tension entre ces deux pôles.<br/> C'est un travail de décomposition, de débordement et de résistance."</i><br/> Margaux Amoros & Cécile Brousse <br/></p> <p><strong>La compagnie Abscisse et Ordonnée</strong><br/> Abscisse Et Ordonnée est une compagnie de recherche et de création chorégraphique fondée par Cécile Brousse et Margaux Amoros en 2009. Leur travail se situe à la croisée de la danse et du théâtre et vient nourrir un univers plastique et sauvage. La conscience graphique qu'elles développent dans leur recherche les amène à créer un système de notation cartographique. Ce système leur permet l'exploration et la mise à jour constante des données sensibles qu'elles mettent en forme. C'est en traversant ce processus, gage de vitalité, que le mouvement apparaît. Elles s'intéressent aux états et aux lieux de transitions. Au mouvement même de la métamorphose. Le passage d'un espace à un autre, d'une émotion à une autre, d'une identité à une autre. Leur intention est de rendre visibles ces moments de flou, de possibles, de fêlures propres aux milieux intermédiaires. Chaque création ouvre un monde de perception et de transformation et propose au public d'en être le témoin, en pensant la scène comme lieu possible de contagion.<br/></p> <p>Contact : abscisse.ordonnée@gmail.com</p></div> Lorena Dozio http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1588.html http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1588.html 2012-09-01T05:33:00Z text/html fr Nicolas © Sergio Montorfani<br/> <strong>En résidence d'accueil création à partir de septembre 2012 </strong> - <a href="http://www.mainsdoeuvres.org/archives/rubrique24.html" rel="directory">Résidents danse</a> <div class='rss_chapo'><p>Entre lévitation et ballades urbaines, les projets de Lorena Dozio, accueillie en résidence à partir de septembre, se déploieront dans des espaces et temporalités diverses. Sans doute impulsés par une intention unique et fondamentale (que nous aurons à découvrir), ces différentes formes vous seront révélées tout au long de la saison.</p> <p><span class='spip_document_3851 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:410px;'> <img src='http://www.mainsdoeuvres.org/archives/IMG/jpg/LorenaSite.jpg' width="410" height="164" alt="" /></span></p></div> <div class='rss_texte'><p>Si <i>Levante</i>, projet phare de cette résidence à Mains d'Œuvres, cristallise l'exploration sensible d'une notion singulière dans un temps, un espace et un corps uniques, les pistes empruntées par Lorena Dozio pour <i>révéler l'invisible</i> sont hétérogènes et manifestent une sensibilité investissant des voies multiples. En attendant que vous soient présentés ces projets, voici un abécédaire dévoilant quelques pensées de la chorégraphe.</p> <p><strong>Abécédaire </strong> (sans ordre alphabétique)</p> <p><strong>caractère</strong><br/> <i> <i>Helvetica</i> </i><br/> Née et scolarisée en suisse. Majeure, je suis partie étudier hors de la frontière, où je pensais que la vie se passait.</p> <p><strong>pays</strong><br/> <i>L'étranger (mon pays est trop petit)<br/></i> C'etait Bologna, la culture italienne et le théâtre.</p> <p><strong>théâtre </strong> <br/> <i>Trop de personnages<br/></i> Dans un spectacle, on m'a fait jouer Ulysse qui dansait : je l'ai suivi.</p> <p><strong>dramaturgie</strong><br/> <i>non linéaire et évolutive <br/></i> Arrivée à Paris cherchant aux Bouffes du Nord l'arpenteur de l'invisible à travers la pensée complexe et la transdisciplinarité, j'ai compris que ce qui m'intéressait n'était pas la forme mais le principe à l'œuvre.</p> <p><strong>danse no.1</strong><br/> <i>Avant essayé d'attraper la parole, ensuite de m'incorporer<br/></i> Parisienne presque intégrée, je suis allé à l'ouest où la danse se cherchait et une nouvelles pédagogie s'inventait : Angers et le cndc.</p> <p><strong>images</strong><br/> <i>Le cadre et le montage<br/></i> Là j'ai essayé de rouler sur une pente en la remontant, défiant pour une première fois la gravité et sa perception ; j'ai essayé de dire adieu à un amour en mordant l'air ; de comprendre le temps et l'espace troué d'une pionnière « en baskets ».</p> <p><strong>lieu</strong><br/> <i>Pas encore sure d'avoir trouvé, j'hésite, j'ai des doutes</i><br/> Ensuite, le retour ardu et sec dans une ville à la lumière visible mais intouchable.</p> <p><strong>ce qui intrigue et met en mouvement</strong> <br/> <i>L'invisible</i><br/></i> Chercher la lumière, la source de l'énergie et sa conservation, est devenue une activité plein temps, accompagnée par un chercheur d'origine et d'inspiration indienne guarany.</p> <p><strong>danse no.2</strong><br/> <i>Focale qui donne forme aux résonances du corps et de l'esprit</i> <br/> Bagacera, dérive de bagaço -la peau de l'orange- ce sont les marginaux, les vagabonds, c'est une structure associative, c'est des duos qui cherchent un langage, deux corps, des danses, une perception. Des solos faits de mots et de corps, des films et des textes d'état de passage. Et la voix, pour libérer le pharynx.</p> <p><strong>objectifs</strong><br/> <i>Ne pas m'ennuyer<br/></i> Des rencontres : un corps qui se métamorphose par la conscience absolue de la peau révélant la lumière subtile ; un collectionneur de récits qui appelle et fait apparaître, par le « je » sans adresse, le passé fantasmagorique et banale de chacun ; et des autres, à qui on donne et à qui on prend.</p> <p><strong>son</strong><br/> <i>Vibrato<br/></i> Un jour, dans une abbaye protégé par une statue blanche, on m'a donné les noms des sensations que je ressentais, on m'a dit qu'il y avait un langage, des exercices et une école. On m'a dit qu'il y avait une caméra qui percevait le corps dans l'espace. Et aussi qu'on pouvait danser avec la musique.</p> <p><strong>mouvement présent</strong><br/> <i>Léviter<br/></i> Avec deux habitants de Crile, un cratère lunaire entre la mer de la crise et la mer de la tranquillité, on imagine un espace non gravitaire et une alibi qui prouve l'ubiquité : l'être ici et ailleurs en même temps.</p> <p><strong>Biographie linéaire</strong><br/></i> D'origine suisse italienne, Lorena Dozio suit une formation en arts performatifs à l'Université de Bologna, avant d'intégrer la formation Essais danse et chorégraphie du CNDC d'Angers sous la direction d'Emmanuelle Huynh. Elle crée plusieurs pièces dans ce cadre : <i>Coquelicot</i>, duo sur une pente dans lequel elle se confronte pour la première fois à la perception de la gravité, est présenté au festival des Accroches-Coeurs d'Angers et à la Fondation Cartier à Paris. Le solo <i>Est-ce que tu peux te déplacer de quelque millimètre</i> questionne quant à lui la disparition, tentative paradoxale de faire apparaître l'absence. Installée à Paris, elle fonde avec Fernando Cabral, danseur et chorégraphe brésilien, l'Association Bagacera au sein de laquelle ils créent des duos questionnant la notion d'identité par les focales de la perception et du langage commun. Les projets <i>Qui a besoin de réalité ?</i>, <i>Accidental project</i>, et <i>X8</i>, ont été présentés au sein de plusieurs festival en France, en Suisse et au Brésil. Parrallèlement, Lorena Dozio a développé des projets solo comme <i>Sphenix</i> et <i>Vapor</i>. Dans ce dernier projet, Lorena a initié une recherche sur la relation entre le visible et l'invisible et sur le passage d'état de la matière. Cette recherche a été prolongée par un court-métrage 5h30, et dernièrement par <i>levante</i>, solo sur la lévitation créé en collaboration avec les compositeurs Carlo Ciceri et Daniel Zea avec lequel elle est en résidence de création à Mains d'œuvre. En 2011 avec Fernando Cabral et Caroline Masini, Lorena Dozio est accueillie en résidence à l'Espace Khiasma, par la suite les 3 artistes décident de poursuivre leur collaboration avec le projet <i>Même si on faisait fausse route.</i> Comme interprète, elle a travaillé avec Laure Bonicel, Eric Didry, Catherine Bay, Boris Achour et a collaboré comme assistante en 2010 avec Maria Donata D'Urso. Elle s'est formée en Yoga Vinyasa et est actuellement en deuxième année à l'Ecole Française de Yoga en Yoga de l'Energie avec Gianna Dupont. Ces formations, en plus des rencontres avec des chorégraphes comme Benoit Lachambre, Claudia Triozzi ou Loic Touzé, sont des outils très important pour le développement du travail intérieur du corps à travers des techniques de visualisation et de circulation de l'énergie. Dans sa démarche chorégraphique , Lorena Dozio conçoit le corps comme lieu premier d'expérimentation, comme un microcosme constituant l'unité de base d'une structure qui, par multiplication et expansion, devient un macrocosme visible et partageable.</p> <p>Contact : <a href="mailto:lorenadozio@hotmail.com" class='spip_mail'>Lorena Dozio</a></p> <p><span class='spip_document_3687 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:410px;'> <img src='http://www.mainsdoeuvres.org/archives/local/cache-vignettes/L410xH164/Lorenasite-9cc48.jpg' width='410' height='164' alt="" style='height:164px;width:410px;' /></span> @ Laurent Paillier</p></div> Leïla Gaudin http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1035.html http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1035.html 2012-09-01T04:25:00Z text/html fr En résidence d'accueil création depuis septembre 2010 Leïla aime les histoires cruciales et quotidiennes. Pour les raconter, elle emprunte différents langages scéniques... Présentation Voici le Trailer d'Errance 1, projet créé par Leïla à Mains d'Œuvres Nous avons découvert Leïla avec cette heure du matin, l'histoire d'un retard involontaire. Une femme sur le point de partir travailler n'y parvient pas. Entre gestes et mouvements, paroles et sons, cette heure du matin célèbre un quotidien. Nous l'avons (...) - <a href="http://www.mainsdoeuvres.org/archives/rubrique36.html" rel="directory">Anciens résidents</a> <div class='rss_chapo'>En résidence d'accueil création depuis septembre 2010<br/> Leïla aime les histoires cruciales et quotidiennes. Pour les raconter, elle emprunte différents langages scéniques... <span class='spip_document_3506 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:410px;'> <img src='http://www.mainsdoeuvres.org/archives/IMG/jpg/Leila.jpg' width="410" height="164" alt="" /></span></div> <div class='rss_texte'><p><strong>Présentation</strong></p> <p>Voici le Trailer d'Errance 1, projet créé par Leïla à Mains d'Œuvres <iframe src="http://player.vimeo.com/video/41766776" width="410" height="300" frameborder="0" webkitAllowFullScreen mozallowfullscreen allowFullScreen></iframe></p> <p>Nous avons découvert Leïla avec <strong>cette heure du matin</strong>, l'histoire d'un retard involontaire. Une femme sur le point de partir travailler n'y parvient pas. Entre gestes et mouvements, paroles et sons, cette heure du matin célèbre un quotidien. Nous l'avons invitée pour travailler à la suite de ce solo, qui sera une histoire de SDF et du regard absent que nous posons sur ces présences.</p> <p><strong>BIOGRAPHIE</strong><br/> Leïla Gaudin est chorégraphe, auteur, pédagogue et interprète pour la danse et le théâtre. Elle commence à Paris avec une formation d'interprète de théâtre à texte chez Bruno Wacrenier au conservatoire du 5ème arrdt de Paris. Elle prend dès lors le goût de l'ailleurs en concevant et réalisant un projet pédagogique dans une école pour adultes à Niñokorin (Bolivie). Elle découvre le théâtre interdisciplinaire en jouant sous la direction de Werner Büchler dans le sud de la France avec qui elle travaille depuis 2003 jusqu'à aujourd'hui. À New York elle pousse plus avant dans le théâtre physique notamment en dansant pour Katie Workum et Will Rawls. Elle travaille également avec Carlo Altomare sur une technique dérivée de la biomécanique et coécrit avec lui The Unspeakable Truth. C'est alors qu'elle créé son premier solo, 7PM, pour le PS122. Elle se forme à la danse tout au long de ses voyages jusqu'en Inde, où elle étudie le bharatanatyam, une forme plus traditionnelle de danse-théâtre. Rentrée en France en 2008 elle termine une bi-licence en lettres modernes et études théâtrales. Depuis, elle danse et joue ponctuellement pour Georgia Gunesch et Sharon Estacio aux USA ainsi que Marguerite Topiol en Belgique. Elle développe l'activité de sa compagnie, NO MAN'S LAND, notamment avec la création en 2009 de cette heure du matin, solo encore programmé à ce jour. Son adaptation à la rue est créée au festival Coup de Chauffe en 2012. Ses soli ont tourné en France, Belgique, USA et Canada. Errance (titre adaptable), sa dernière création, fait de la relation au spectateur un élément déterminant pour l'écriture, et s'inscrit dans une recherche sur les dispositifs de représentation. Pour son écriture, elle a obtenu la bourse d'écriture de l'Association Beaumarchais-SACD.</p> <p>Voici une interview de Leïla Gaudin, réalisé à l'occasion du festival Respirations en juin 2011 :</p> <dl class='spip_document_2841 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;width:120px;'> <dt><a href="http://www.mainsdoeuvres.org/archives/IMG/pdf/leila-gaudin-itw-fr.pdf" title='PDF - 65.7 ko' type="application/pdf"><img src='http://www.mainsdoeuvres.org/archives/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 65.7 ko' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>ITW Leila Gaudin par Inga Lace</strong></dt> </dl> <p><strong>Projets et présentations à Mains d'Oeuvres </strong> <br/> Présentations publiques à Mains d'Œuvres :<br/> 12 mars 2011 : Cette heure du matin / Festival Les Incandescences<br/> 17 et 18 juin 2011 : Cette heure du matin / Festival Respirations<br/> 10 octobre 2011 : Cette heure du matin (extraits, dans le cadre de l'événement Ce qu'il reste)<br/> 12 avril 2012 : Création d'Errance 1</p> <p>Actions de proximité : 04 décembre 2010 : Atelier à 4 mains 'Les faux semblants', à destination d'enfants.<br/> 16 mars / 27 mai 2011 : Un artiste à la maison 'Cette heure du matin'(Représentation en appartement)<br/> 11 juin 2011 : Cette heure du matin / Présentation en médiathèque<br/> 07 février 2012 : Répétition publique d'Errance 1<br/> 26 avril / 01er juin 2012 : Un artiste à la maison 'Cette heure du matin'(Représentation en appartement)<br/> Janvier / août 2012 : Atelier corporel à destination d'usagers du centre d'accueil d'urgence Henri Grouès<br/></p> <p>Plus d'informations sur le site de la compagnie : <br/> <a href="http://www.no-man-s-land.com/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.no-man-s-land.com/</a> <br/> Contact : <a href="mailto:leilagaudin@gmail.com" class='spip_mail'>Leïla Gaudin</a></p></div> Aude Lachaise http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article769.html http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article769.html 2012-09-01T03:15:00Z text/html fr En résidence d'accueil création de septembre 2010 à décembre 2013. De la pensée qui s'articule et s'interprète. De la musique. De l'abstraction. Du concret. La rigueur et la fantaisie... Ses premières passions ont été la lecture, la poésie et les mathématiques. La lecture avec les histoires, la mythologie grecque et romaine, les contes, Niels Olgerson, etc… Et puis la poésie. Et puis les mathématiques : les problèmes de l'école primaire. Plus tard la trigonométrie et la géométrie dans l'espace. De la (...) - <a href="http://www.mainsdoeuvres.org/archives/rubrique36.html" rel="directory">Anciens résidents</a> <div class='rss_chapo'>En résidence d'accueil création de septembre 2010 à décembre 2013.<br/> De la pensée qui s'articule et s'interprète. De la musique. De l'abstraction. Du concret. La rigueur et la fantaisie... <span class='spip_document_1757 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:410px;'> <img src='http://www.mainsdoeuvres.org/archives/IMG/jpg/visuaude.jpg' width="410" height="164" alt="" /></span></div> <div class='rss_texte'><p>Ses premières passions ont été la lecture, la poésie et les mathématiques. La lecture avec les histoires, la mythologie grecque et romaine, les contes, Niels Olgerson, etc… Et puis la poésie. Et puis les mathématiques : les problèmes de l'école primaire. Plus tard la trigonométrie et la géométrie dans l'espace.</p> <p>De la pensée qui s'articule et s'interprète. De la musique. De l'abstraction. Du concret. La rigueur et la fantaisie. L'espace. L'organisation que nécessite l'imagination. De véritables émois…</p> <p>Ce n'est que bien plus tard qu'elle a commencé à s'intéresser sérieusement à son corps. Et encore après qu'elle a réalisé que tout ça, les histoires, les mathématiques et la poésie, c'était aussi son corps.</p> <p>Après avoir suivi la formation Ex.erce, Aude Lachaise a traversé les univers de chorégraphes comme Olga Mesa, Robyn Orlin, Eszter Salamon, Félix Rückert, Didier Théron, Nathalie Pernette, Kataline Patkaï… Des univers très différents. Du sado-masochisme au spectacle pour enfant. Elle tient à cette diversité qui témoigne de son goût de l'aventure et de sa curiosité. Elle est attirée par la subversion, l'humour, l'érotisme, la performance, le théâtral et le très abstrait. Ses goûts et sa culture sont relativement populaires et son mot préféré c'est « païen ». Elle l'utilise très souvent quand elle parle de son travail parce qu'il lui évoque les forces telluriques, une vulgarité noble, la gaîté, Dionysos, la vitalité, la puissance, le plaisir, l'insolence et un peu la gaudriole aussi, il faut bien le dire. Et le païen, bien sûr, elle ne l'oppose pas au spirituel. Au contraire. Elle a des croyances.</p> <p>A Mains d'Œuvres, nous l'avons connu en tant qu'interprète de Kataline Patkaï, alors en résidence. Ensuite, nous avons adore son solo « Marlon » qu'elle interprète, un monologue sur le désir. Nous sommes aussi des fans absolus des Vraoums, groupe déjanté dont elle fait partie...</p> <p>Voilà pourquoi nous lui avons fait confiance pour son prochain projet alors que nous n'en savons strictement rien...</p> <p><i>De plus, <a href="http://www.llasbl.be/" class='spip_out' rel='external'>L'L</a> Bruxelles et Mains d'Œuvres se sont associés pour la soutenir et l'accompagner dans cette nouvelle aventure qui a initié ainsi la collaboration avec cette cellule d'accompagnement de la jeune création et prolonge notre complicité de lieux amis.</i></p> <p><span class='spip_document_1079 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:402px;'> <img src='http://www.mainsdoeuvres.org/archives/local/cache-vignettes/L402xH110/Image_2-2-aee99.png' width='402' height='110' alt="Image 2" title="Image 2" style='height:110px;width:402px;' /></span></p> <p>© Jérôme Delatour - Images de la danse</p></div> Camille Mutel http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1136.html http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1136.html 2012-08-31T22:05:00Z text/html fr En résidence d'accueil création depuis janvier 2011 ©Vinciane Verguethen BIOGRAPHIE Après avoir suivi l'enseignement de Masaki Iwana durant 4 années, Camille Mutel rejoint en 2003 Su-en Butoh Company à Stockholm pour la création de "Boneless project", puis crée à Nancy la Compagnie Li(Luo) et son premier solo "Vestale". En 2005, suite à la création de son deuxième solo "Le Sceau de Kali", elle met fin à son apprentissage auprès de ce dernier et décide de voyager. Elle s'installe tout d'abord à Berlin, (...) - <a href="http://www.mainsdoeuvres.org/archives/rubrique36.html" rel="directory">Anciens résidents</a> <div class='rss_chapo'><p>En résidence d'accueil création depuis janvier 2011</p> <p><span class='spip_document_3507 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:410px;'> <img src='http://www.mainsdoeuvres.org/archives/IMG/jpg/Camillemut.jpg' width="410" height="164" alt="" /></span> ©Vinciane Verguethen</p></div> <div class='rss_texte'><p><strong>BIOGRAPHIE</strong> <br/> Après avoir suivi l'enseignement de Masaki Iwana durant 4 années, Camille Mutel rejoint en 2003 Su-en Butoh Company à Stockholm pour la création de "Boneless project", puis crée à Nancy la Compagnie Li(Luo) et son premier solo "Vestale". En 2005, suite à la création de son deuxième solo "Le Sceau de Kali", elle met fin à son apprentissage auprès de ce dernier et décide de voyager. Elle s'installe tout d'abord à Berlin, puis Rome en 2006. Elle y découvre le cabaret et, grâce à une collaboration avec le danseur Stefano Taiuti, ils créeront une vingtaine de performances qui seront jouées dans toute l'Italie ainsi qu'en Turquie. En 2008, elle crée en collaboration avec le percussionniste Marco Pujol, la plasticienne Marie Drach et l'éclairagiste Brice Durand sa troisième pièce au sein de Li(Luo) intitulée "Symphonie pour une dissolution". En 2010, suite à la création d'"Effraction de l'oubli", elle se réinstalle en France pour se consacrer entièrement à son travail au sein de la Compagnie Li(Luo) qui constitue depuis 2003 son axe fondamental de recherche chorégraphique. A Mains d'Œuvre nous l'avons découverte avec Effraction de l'oubli, sa dernière pièce, qui tente de trouver le moment de rupture entre l'être et son langage. Camille Mutel fait partie des compagnies repérées par le réseau Aerowaves en 2011. Nous l'accompagnons à Mains d'Œuvres pour la création de son nouveau projet.</p> <p><strong>Projets et présentations publiques à Mains d'Œuvres :</strong> <br/> 17 et 18 juin 2011 : Représentation d'Effraction de l'oubli / Festival Respirations <br/> 29 septembre 2011 : Création de L'animalité cabaret, à l'occasion d'un Hors d'Œuvres (dîner spectacle) <br/> 13 mars 2012 : Représentation d'Effraction de l'oubli / Festival Les Incandescences <br/></p> <p>Actions de proximité : <br/> Septembre 2011 à janvier 2012 : Atelier Cabaret, action de proximité mené en collaboration avec Naema Boudoumi. <br/> 03 et 10 décembre 2011 : Atelier à 4 mains 'initation au butô', à destintation de groupes d'enfants <br/></p> <p>Contact <br/> <a href="mailto:camillemutel@hotmail.com" class='spip_mail'>Camille Mutel</a></p> <p><a href="http://www.compagnie-li-luo.fr/" class='spip_out' rel='external'>Site Cie Li(Luo)</a></p></div> Inari Salmivaara http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1022.html http://www.mainsdoeuvres.org/archives/article1022.html 2012-08-31T22:00:00Z text/html fr En résidence d'accueil création de janvier 2011 à décembre 2013. Vidéo d'I am lying, créé au festival Respirations 2011 : Intentions En tant qu'artiste, je suis intéressée par la façon dont nous percevons le monde qui nous entoure. Je m'interroge sur les facteurs qui nous font voir les choses d'une certaine manière et leur donne une signification. Je souhaite créer des œuvres évoquant des souvenirs et réactions personnelles. J'ai toujours voulu éviter d'imposer au public un sens univoque à mon travail, mais (...) - <a href="http://www.mainsdoeuvres.org/archives/rubrique36.html" rel="directory">Anciens résidents</a> <div class='rss_chapo'><p>En résidence d'accueil création de janvier 2011 à décembre 2013.</p> <p><span class='spip_document_4802 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:410px;'> <img src='http://www.mainsdoeuvres.org/archives/IMG/jpg/Inari_Site.jpg' width="410" height="164" alt="" /></span></p></div> <div class='rss_texte'><p>Vidéo d'I am lying, créé au festival Respirations 2011 : <iframe src="http://player.vimeo.com/video/26688959" width="410" height="300" frameborder="0" webkitAllowFullScreen mozallowfullscreen allowFullScreen></iframe></p> <p><strong>Intentions</strong><br/> En tant qu'artiste, je suis intéressée par la façon dont nous percevons le monde qui nous entoure. Je m'interroge sur les facteurs qui nous font voir les choses d'une certaine manière et leur donne une signification. Je souhaite créer des œuvres évoquant des souvenirs et réactions personnelles. J'ai toujours voulu éviter d'imposer au public un sens univoque à mon travail, mais plutôt créer des œuvres qui pourrait invoquer un sens propre pour chaque personne. Dans mes premiers spectacles notamment, j'ai pour cela utilisé la fragmentation. <br/> Le théâtre, avec ses conventions, est très important pour mon travail. Certaines de mes précédentes pièces ont été directement inspirées par et construites autour d'elles. Par exemple, la série <i>5 in a work not cited</i> était une œuvre conçue en cinq parties, qui décrivait puis ensuite exécutait l'utopie d'un spectacle parfait. Les quatre premières parties se sont concentrées sur les différents éléments utilisés dans la création d'un spectacle et la dernière partie sur un récit de voyage d'une expédition à sa recherche.<br/> <br/> Dans mon projet récent, <i>This time, any place</i>, projet en cours sur l'espoir, j'expérimente une nouvelle façon de travailler et créer. Alors que dans les travaux précédents je souhaitais diriger le regard pour voir ce qui était vraiment là, je suis maintenant intéressée par la dimension invisible contenues dans les choses et les actions. Plutôt qu'un thème littéral, l'espoir fonctionne comme un moteur pour ce projet. Dans les derniers temps l'écriture est devenu un outil important pour la création de mes spectacles. L'utilisation du texte dans les performances a acquis un réel statut ; j'ai ainsi intégré des textes fictifs comme éléments pour convoquer les potentiels imaginaires du corps.<br/> <br/> La dernière partie de This time, any place est un solo. Il est inspirée par l'espoir conduisant les gens à opérer des changements radicaux dans leur vie. Plus précisément, le spectacle examine le processus d'intégration et tente de susciter une sensation d'appartenance.<br/> Bien que mon travail ne puisse être considéré comme auto-biographique, les textes utilisés pour ce solo proviennent de mes notations personnelles -le temps que j'ai vécu en France.<br/> <br/></p> <p>Inari Salmivaara est une chorégraphe et interprète originaire de la Finlande. Elle vit et travaille actuellement à Paris où elle a été en résidence d'accueil création à Mains d'Oeuvres.</p> <p><strong>Les précédents projets d'Inari Salmivaara... :</strong> SIMPLE QUESTIONS (2011)<br/> I AM LYING (2011)<br/> COLLABORATION (2011)<br/> "VIEWMASTER” SERIES (2010)<br/> “LETTER PIECE” vol.Paris (2009)<br/> “5 IN A WORK NOT CITED” THE SPECTACLE (2009)<br/> “5 IN A WORK NOT CITED” 4th PART (2008)<br/> “5 IN A WORK NOT CITED” TRIO (2008)<br/> “5 IN A WORK NOT CITED” DUET (2007) <br/> “JUST FOR ONE DAY” (2007)<br/> “5 IN A WORK NOT CITED” SOLO (2007)<br/> WSUP ? (2006)<br/> COMEDY FOR PARTICULAR UNIVERSES (2006)<br/> 4 ON BEHALF OF A WHOLE (2006) <br/> SOMETHING NOT WRONG WITH 3 (2004)<br/></p> <p><i>Présentations publiques à Mains d'OEuvres :<br/></i> 17, 18 et 19 juin 2011 : création d' I am lying / Festival Respirations<br/> 17 décembre 2011 : I am lying / Soirée d'anniversaire de Mains d'OEuvres 'la 11'<br/> Actions de proximité :<br/> 18 juin 2011 : Atelier à 4 mains 'Le monde de l'ombre', à destination d'enfants.<br/></p></div>