Mains d'Œuvres

LES MIGRATEURS / Projection de vidéos

Ann — 2013-12-05T12:39:57Z

Avec : Grégory Buchert, Eric Giraudet de Boudemange, Julie Meyer, Justine Pluvinage, Camille Roux et Eléonore Saintagnan

Une proposition de Julie Portier et Ann Stouvenel

La sélection, au Mo'café, de 11h à 19h
Mains d'Œuvres présente pendant dix jours dans le Mo'café les vidéos de six jeunes artistes arpentant le monde, délivrant des univers intimes, mettant en abîme des trajectoires, de l'errance à la chute.

Soirée de projection - samedi 18 janvier 2014 - 19h30-22h
Nous vous invitons chaleureusement à visionner les oeuvres en salle Star Trek à l'occasion d'une soirée de projection conviviale, en présence des artistes ! Plaid et vin chaud seront de la partie !!

Les artistes soutenus par Mains d'Œuvres :

Gregory Buchert
Geranos
2013
Vidéo-performance, 9'50
HD couleur et son

Les œuvres de Gregory Buchert se déclinent principalement en vidéo et performance et sont nourries de nombreuses références littéraires (Gide, Calvino, Joyce...). Entre humour et réflexion critique, elles jouent des notions d'échec et d'irrésolu et proposent, par leurs gestes ténus, des pistes de réflexion sur l'être au monde de l'artiste mais aussi, par extension, de chacun d'entre nous. Son travail a été notamment présenté au festival Hors-piste du centre Georges Pompidou, au festival Loop (Barcelone), à la Kunsthausbaselland (Bâle), à la Motorenhalle (Dresde), au CRAC Alsace, au FRAC Bretagne ainsi qu'à la Galerie Jérôme Poggi (Paris).
Sophie Kaplan

Eric Giraudet de Boudemange
100 érosions
2012
vidéo, 6'

En 2009, il intègre le Fresnoy à Tourcoing. Il est actuellement résident à la Rijksakademie van beeldende kunsten à Amsterdam (2012-2014). Son travail a récemment été exposé au Kunsthaus (Essen), De Appel (Amsterdam), Le Fresnoy (Tourcoing), Le 56ème salon de Montrouge, la Fondation d'Entreprise Ricard (Paris). Dans sa pratique artistique, il utilise différents médiums pour donner forme aux expériences des territoires qu'il traverse. Il s'agit d'explorer les strates historiques, sociologiques et géologiques, liant histoires personnelles et ethnographie à l'étude des sols et du paysage.
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Julie Meyer
JOURNEY
2013
vidéo HD, 12'

Ses pièces, explorant le territoire des ruines, se déclinent principalement sous la forme de vidéos et de photographies. Le déplacement est central dans la pratique de Julie Meyer. En 2011-2012, elle traverse l'Atlantique sur un voilier et développe, avec Elena Costelian, un projet intitulé Sail the world. En 2013, un nouveau voyage la conduit à traverser les Etats-Unis par la route, empruntant le réseau autoroutier qui quadrille le pays. INTERSTATE s'inscrit dans la continuité de l'études des zones vagues, des périphéries et des marges des villes, rendant compte des mondes qui les caractérisent.
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Justine Pluvinage
Tourette et Péroné
vidéo HD, 3'24
2012
Co-réalisation avec Germain Pluvinage
Avec Corinne et Michel Masiero

Justine Pluvinage vit et travaille à Lille. Après des études de psychologie, elle sort diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles en 2009. Son travail qui se déploie entre l'art vidéo et le film documentaire, a été montré notamment aux Rencontres d'Arles, au FOAM à Amsterdam, et au Bal à Paris. En 2013, elle participe au 58e Salon de Montrouge dont elle remporte le Grand Prix. Elle est actuellement étudiante au Fresnoy.
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Camille Roux
Ne vous inquiétez pas
2010
Vidéo couleur et son, 35'

Diplômée de l'ESAD Strasbourg, elle a également étudié la critique d'art à l'université Marc Bloch. Le travail de Camille Roux s'incarne essentiellement dans le champ de la photographie et, plus récemment, celui de la vidéo et de la performance. Ses images exposent, selon un protocole et un axe conceptuel spécifiques à chaque contexte, différents visages de la précarité quotidienne (délocalisations d'usines, expulsions de propriété, chômage de longue durée). Un dépouillement dans le style, une absence de psychologisme ou de tout discours économique, politique ou social. Seul ici compte l'instant, le fait, le geste, aussi fugaces qu'irrémédiables.
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Eléonore Saintagnan
Un film abécédaire
2010
vidéo HD, 21'

Eléonore Saintagnan est née à Paris le 31 décembre 1979. Elle vit aujourd'hui à Bruxelles. Elle a étudié les arts plastiques et le cinéma à l'université, puis a suivi le post-diplôme du Fresnoy. Son travail consiste à s'immerger dans des communautés ou des systèmes de pensée pour en étudier le fonctionnement, et à restituer ses observations sous la forme d'écrits, de dessins, de schémas, d'installations puis de vidéos ou de films qui souvent, dépassent la simple description pour agir directement sur le milieu observé. Ses films ont été présentés dans des musées comme le Palais de Tokyo à Paris ou le Wiels à Bruxelles, et dans des festivals de cinéma comme Hors Pistes, Côté Courts ou le FID Marseille.
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Un regard sur nos voisins - Parsons School de Paris

Ann — 2012-04-11T09:22:54Z

Pour la première fois cette année, les étudiants de dernière année de l'Ecole d'Art de Parsons à Paris vont montrer leurs travaux de fin d'année dans l'espace d'exposition de Mains d'Œuvres. La matinée du 25 avril est consacrée au jury constitué de professionnels et de personnalités choisis par l'école et les étudiants, parmi eux Vittorio Santoro, Kiwanga Kapwani, Seulgi-Lee et les frères Quistrebert… Le public sera invité à prendre connaissance des travaux d'Alexandra Aladro, Elliot Chaplin, Vanessa Cittadino, Edda Mac Farlane, et Yoshiko Shimada qui se présentent ici collectivement. A cette occasion, un catalogue avec textes des étudiants et images de leur travaux va être publié. Vernissage mardi 24 avril à partir de 18h.

Alexandra Aladro, Elliot Chaplin, Vanessa Cittadino, Edda Mac, Yoshiko Shimada :

"Avant de se quitter, un coup d'œil sur chacun"

On a pris le temps de connaitre le travail de chacun et de partager cet espace collectif à Parsons. Au milieu de celui-ci, il y a l'ile, le seul lieu propre où on se retrouve quotidiennement pour parler et échanger. Dans cet atelier, chacun a un espace de travail dans lequel il se retrouve. Yoshiko, dos à l'entrée et face à Vanessa. Vanessa, dos à son mur est face à Elliot. Elliot est face à l'ile. La chaise d'Alexandra se déplace entre ses sculptures. Au delà d'une porte d'accès, Edda est face à son mur et tourne aussi le dos à l'entrée.
En haut des escaliers en angle, vers le bureau, une montagne de papiers et de livres :
vous y trouverez Yoshiko

Vanessa est celle qui explore les multiples facettes de la réalité, le masque, la fiction et la non fiction. Elle veut qu'on dégage de son espace. Tout a des limites.

Il y a l'architecte des pieds de cire, c'est Elliot. Des guirlandes de figues, des bouteilles plastiques abandonnées et Hogarth. Toiles vierges en attente. Les aquariums sont-ils pour les poissons ? Aucune réponse trouvée dans les journaux. Seul le Giving Tree (l'Arbre du don) pourra élucider le mystère. Se plaindre de se plaindre à propos de rien

Il y a de l'acide sous la table. Il y a des feuilles de métal, de l'argile, de la toile, et les outils qu'Alexandra utilise. Parfois elle les laisse en pile sur le sol (obstruant le passage vers ma propre pile de merde), parfois elle les organise soigneusement dans des boites ou bien crée des supports pour ses pièces délicates en céramique. Elle nous cache quelque chose. Un pull, attaché du sol au plafond, avec une feuille de métal à sa base, sert de pivot central à un Vaudou moderne. Une histoire d'aventure en papier pend négligemment du squelette d'un monolithe vacant : un autel. Je vais vous dire une chose, elle ne fabrique pas une cabane pour enfants.

Edda est le créateur. Cette fille islandaise s'est rendue quelque part en Corée pour étudier. Elle a commence en Illustration pour finalement choisir les Beaux-Arts. Au début je n'ai pas saisi de quoi il s'agissait, entre son travail ou elle. C'est l'acte de concevoir. Elle crée des pièces en céramiques, en maille, des images digitales et des histoires. Et lorsqu'elle ne crée pas, quelqu'un ou quelque chose le fait à sa place, par hasard ou selon un plan précis. Mais c'est plus que ça. Sur sa grande et fine table, les choses sont étrangement bien rangées ou complètement chaotiques. Ses pièces opposent des formes répétitives à des couleurs explosives ou à des lignes dynamiques. Tout ce qui l'entoure est conçu par elle. Sa table reliée au mur est un sanctuaire de la création ou de créateurs potentiels lorsqu'il s'agit de ses personnages. Car finalement, ce qui relie ces personnages c'est qu'ils sont des créateurs.

Une seule planète

camille — 2011-10-25T10:00:24Z

La semaine de la solidarité internationale
Le réseau une seule planète propose 4 jours de festivités pour sensibiliser les citoyens aux enjeux d'une gestion durable et équitable des ressources naturelles !

En continu pendant ces quatre jours : vous pourrez assister à de nombreuses animations, une exposition interactive de 200m2, remise des Prix Pinocchio, concert de Mathieu Boogaerts, projection des films, conférences-débats, théâtre et jeux de rôle, ateliers pour les scolaires,… Ouvert à tous et accès gratuit.

Toutes les informations sur :www.uneseuleplanete.org

Prix Pinocchio 2011, organisés par les Amis de la Terre
Jeudi 17 novembre à partir de 18h - entrée libre

Afin de dénoncer publiquement le décalage entre les « beaux discours » et la réalité des pratiques de certaines entreprises, les Amis de la Terre décerneront comme chaque année trois prix Pinocchio « Plus vert que vert », « Une pour tous, tout pour moi ! », « Mains sales, poches pleines ». Ces prix sont attribués par les internautes via un vote en ligne. Ils feront l'objet d'une cérémonie publique de remise des prix animée par des comédiens et en présence de nombreux journalistes. Les entreprises candidates sont en ligne alors n'hésitez pas à voter pour Veolia dans la catégorie « Plus vert que vert » et Perenco dans la catégorie « Mains sales, poches pleines » à cette adresse : www.prix-pinocchio.org/nomines.php

La conférence « S'épanouir dans les limites écologiques : s'engager dans la transition vers des sociétés soutenables et équitables au Nord comme au Sud »
Vendredi 18 novembre de 18h à 20h - entrée libre

La crise écologique, que nous devons affronter, est la conséquence d'une crise de société. Notre modèle économique, basé sur la compétition et la croissance, a conduit à une surexploitation insoutenable des écosystèmes mais aussi à un profond creusement des inégalités. Dans un monde fini, la course à la surconsommation des plus riches se traduit par un accaparement croissant de l'espace écologique des plus pauvres. Où cultiver pour se nourrir quand la terre est utilisée pour produire des agrocarburants ? Quelle eau boire quand elle est polluée par les effluents d'une mine ? De quel bois se chauffer quand la forêt a été vendue a une entreprise pour compenser ses émissions de carbone ?

Nous ne sommes pas condamnés à l'impasse : partout dans le monde, et notamment dans les pays du Sud, des alternatives émergent et se structurent. Quelles sont les lignes de ruptures avec le modèle actuel que nous devons clairement affirmer pour engager une transition socialement juste et écologiquement soutenable ?

Réduire les inégalités pour réduire globalement la surconsommation sans pénaliser les plus pauvres ? Trouver l'épanouissement dans le renforcement des liens sociaux, l'expansion de la connaissance et de la créativité ? Rapprocher le producteur et le consommateur ? Affirmer la notion de bien commun contre la logique de marchandisation des écosystèmes… Des perspectives sont déjà entrevues. Les reconnaître, les mettre en cohérence pour contribuer à dessiner les modes de vie, de production et d'échanges durables, tel est l'objectif de ce débat.

Nous nous situons à la veille de trois échéances internationales majeures : sommet sur le climat de Durban fin novembre, Forum mondial de l'eau en mars 2012 à Marseille, Sommet de la Terre, dit « Rio+20 », à Rio début juin 2012, autant de jalons pour construire une transition écologique plaçant la lutte contre les inégalités et le droit pour tous à bien-vivre au cœur des mobilisations.

Intervenants :

Patrick Viveret (philosophe, collectif Richesses)
Nathalie Péré-Marzano (déléguée générale du CRID)
Bruna Engel (Amis de la Terre Brésil)
Victor Nzuzi (Via campesina)

Animation :
Sophie Chapelle (Bastamag).

Concert de Mathieu Boogaerts, Afroguinguette et Flavia Cohelo.
Vendredi 18 novembre 20h30 - entrée libre
Réservation conseillée à contact@uneseuleplanete.org

Artiste libre, méticuleux et inventif, Mathieu Boogaerts nous fera entrer dans la danse avec son énergie et son groove imparable pour la campagne « Une seule planète ». Une voix qui sent bon le soleil et une présence lumineuse, Mains d'œuvre sera aux couleurs de Rio de Janeiro avec Flavia Coelho, en tournée pour la sortie de son nouvel album. Enfin le groupe Afro-guinguette clôturera la soirée, d'univers sonores différents (afro-jazz-musette-chanson française-reggae-rock-), les textes engagés sont généreusement soutenus par une musique rythmique et festive qui fait danser les corps et remuer les esprits !! Concert organisé par FairPlaylist et le CRID.

Exposition interactive et pédagogique par les p'tits débrouillards
Samedi 19 et dimanche 20 novembre de 11h à 19h à Mains d'Œuvres - Entrée libre

Elle vise à sensibiliser et mobiliser les publics sur les enjeux écologiques, en particulier celle de l'épuisement des ressources naturelles. Elle s'adresse à des enfants et des jeunes dans le cadre de visites en groupe ou en famille, mais aussi aux étudiants et aux adultes.
De quoi est fait le surimi ? avec quelles ressources naturelles, nos équipements électroniques quotidiens sont-ils fait ? les services rendus par la forêt ? qui a accès à l'eau potable ? comment consommer plus d'une planète alors qu'on en a qu'une ?...l'exposition interactive permet de passer un bon moment, seul ou en famille, avec des scolaires et centres de loisirs, où on apprend et on prend conscience tout en s'amusant.

Atelier "Acquis sont ces droits de l'enfant " - 6-12 ans
Samedi 19 novembre 14h-16h à Mains d'Œuvres - Entrée libre
Accueil des enfants tout au long de l'atelier

Un principe drôle et enjoué : Les enfants parient sur le nombre de droits qu'ils vont gagner. Ensuite ils sautent de case en case sur la carte, découvrant le monde. 10 couleurs de case pour découvrir 10 articles des droits de l'enfant. Une bonne réponse ou un défi réalisé fait gagner un droit. Et ensuite ? C'est le temps de changer le monde en posant vos droits sur le monde. Réalisé par Underconstruction.

Projection de films
Samedi 19 novembre à partir de 14h

“Gasland” est un documentaire qui met au grand jour les dangers de l'exploitation du gaz de schiste, pour l'environnement comme pour la santé des animaux et des humains. Un film à voir d'urgence, alors la France s'apprête à exploiter les premiers gisements. Projection avec le collectif Gaz de schistes Ile-de-France.
« Water makes money » est un documentaire sur la privatisation croissante de l'eau, mais aussi sur les collectivités résistantes qui œuvrent pour se réapproprier ce bien commun. Projection avec Greenpeace Paris.

Conférence eau bien commun de l'Humanité par France Libertés
Samedi 19 novembre de 17h à 19h

En ce début du XXIe siècle, l'eau est devenue l'un des enjeux majeurs de l'humanité. En réponse aux tensions hydriques qui affectent progressivement tous les secteurs de nos sociétés, les organisations citoyennes plaident, entre autres, pour donner à l'eau le statut de « bien commun » et rendre effectif son accès par tous.

Rose des Vents Numérique

Agnès Le Foulgoc — 2011-03-29T12:49:54Z

Coopération internationale
Depuis un an, nous participons à un projet d'essaimage de la culture numérique mettant en avant le partage des connaissances techniques, culturelles et artistiques entre le Sénégal, le Mali, l'Afrique du Sud et les Caraïbes.

Rencontres, séminaires, résidences de création, formations professionnelles, ateliers, manifestations publiques (expos, concerts, installations...) se succèdent à Dakar, Bamako, et Fort-de-France depuis février 2010, jusqu'en septembre 2011.

Calendrier 2010-2011

Février 2010 / Dakar : lancement du projet avec le prototypage de la valise pédagogique. Rencontres professionnelles.
Mai 2010 / Dakar : Festival Afropixel à Ker thiossane (Dakar). Résidences d'artistes Maliens et Caraibéens, prototypage de la valise, formation, conférences, débats, ...
Octobre 2010 / Bamako : rencontres professionnelles et formations.
Décembre 2010 / Bamako : formation.
Avril 2011 / Fort-de-france : Forum des Arts Numériques à l'OMDAC, résidences d'artistes Africains, rencontres professionnelles, atelier de prototypage d'un jeu de société sur le thème de la création numérique.
Octobre 2011 / Bamako : Festival Pixelini – YETA (résidence d'artistes Caraibéen).

Photo de Elise Fitte-Duval

Formations
Le Centre de Ressources Art Sensitif s'active sur le volet formations du projet, orienté sur la création interactive : étude des besoins et des publics auprès des partenaires Sénégalais, Malien, et Martiniquais ; co-élaboration de l'architecture des stages, travail avec les formateurs pour la définition des contenus, bilans des formation avec les différents partenaires et participants, échanges de pratiques sur les méthodologies... Ces formations se déroulent toutes sur un format d'environ 10 jours consécutifs.

Prototypage de la valise pédagogique – février 2010 avec Jérôme Abel et Jean-Noël Montagné
L'art interactif – mai 2010 avec Olivier Heinry (volet 1)
Vidéo et interaction temps réel – octobre 2010 avec Cédric Doutriaux
L'usage de la valise pédagogique – octobre 2010 avec Jérôme Abel
L'art interactif- décembre 2010 avec Olivier Heinry (volet 2)

Intervention de Olivier Heinry à Dakar - mai 2010

La méthodologie tient une place importante dans ces activités : pédagogie active, pédagogie de projet, méthodologie scrum, méthodes agiles, forum ouvert... les formations longues sont un cadre idéal pour des pédagogies axées sur la pratique, les projets, l'apprentissage par l'expérimentation, le partage d'expériences, la participation active des individus.

Et ailleurs, exposition "Coûts bas" Tendance Floue

Blandine Paploray — 2010-02-21T10:19:21Z

Questionner par la photographie la consommation et ses affres. A l'Espace 1789, dans le cadre du Printemps des Richesses

Photographes : Pascal Aimar, Thierry Ardouin, Denis Bourges, Gilles Coulon, Olivier Culmann, Mat Jacob, Caty Jan, Philippe Lopparelli, Bertrand Meunier, Meyer, Flore-Aël Surun, Patrick Tourneboeuf.

Interroger son étendue géographique et ses effets collatéraux. Révéler ses dimensions insidieuses pour réfléchir à d'autres fonctionnements. La consommation peut tout d'abord être envisagée d'après les signes visibles qui sont déployés, qui se succèdent, se répètent dans nos environnements, dans nos quotidiens. A l'invasion des symboles répondent des scènes ou des instants de consommation. Mais ces échanges publics creusent ostensiblement les différences et les inégalités sociales. Dans le monde, certaines économies parallèles apparaissent cependant et offrent une occasion de débat : face à la pollution et à la sur-consommation, comment les initiatives de récupération peuvent-elles devenir notre seule perspective de survie ? Comment les systèmes solidaires peuvent apporter une nouvelle solution ? L'installation photographique Coûts Bas proposera au public d'explorer le monde par un regard multiple.

Partout dans les villes et les campagnes, à la télévision, à la radio, dans les journaux, les magazines, sur des affiches géantes dans le métro ou au bord des autoroutes un même message publicitaire revient, plutôt anodin d'apparence, avec l'air s'une suggestion de simple « bon sens » : « vous pouvez payer moins cher » ! L'apologie des « prix bas » dans la communication publicitaire, coïncide avec une démarche qui fleure bon la philanthropie : il s'agit de défendre et augmenter le « pouvoir d'achat » des consommateurs, en particulier celui des plus modestes. Quant aux politiques, ils en ont fait un véritable cheval de bataille. Pourtant, lorsque les hypermarchés ou les entreprises obtiennent des « prix défiant toute concurrence », lorsqu'ils communiquent intensément sur cette caractéristique de leur produits ou services, il manque sans doute quelques précisions : comment obtiendrait-on ces prix bas sans une pression féroce sur les salaires, sans une pression systématique des entreprises transnationales sur les cours mondiaux des matières premières, de l'eau au cacao en passant par le lait ? Ainsi, derrière le visage bonhomme des géants industriels défendant les intérêts des petits salariés européens, c'est toute la chaîne de production qui se trouve pressurisée et précarisée au Nord comme au Sud. Et aussi sûrement que les licenciements continuent d'être d'excellentes nouvelles pour ceux qui scrutent les résultats boursiers, la somme de nos attentions de consommateurs à « trouver les plus bas prix » génère l'extension de la pauvreté et de l'exclusion. Ces dernières années, sur fond d'émergences des mouvements altermondialistes, un phénomène a fortement gagné en visibilité, le désormais fameux commerce équitable : nous sommes nombreux à y voir une bonne nouvelle et un outil précieux pour l'économie sociale et solidaire. Mais, au nom de l'élargissement légitime de sa diffusion, peut-il s'accommoder des pratiques des hypermarchés qui, en bien des points, sont à ses antipodes ?

www.tendancefloue.net

INFORMATIONS PRATIQUES ESPACE 1789

01 40 11 50 23 / www.espace-1789.com / info@espace-1789.com
Possibilité de prendre le Pass'Adhésion pour des tarifs réduits, des avantages et du plaisir à partager !
Venir à l'Espace 1789
2/4 rue Alexandre Bachelet – 93400 Saint-Ouen
Par le métro : ligne 13 - Stations Garibaldi ou Mairie de Saint-Ouen ?
Par le bus : 85 - 137 - Station Ernest Renan ?
En Vélib : Station avenue Garibaldi / Station place de la mairie

Et ailleurs, à l'Espace 1789

Blandine Paploray — 2010-02-21T10:15:58Z

Exposition "Coût bas"/ Tendance Floue, vernissage jeudi 11 mars.
Projections de documentaires les 23, 25 et 26 mars 2010.

Coûts bas Du Collectif de photographes Tendance Floue

Du jeudi 11 mars au dimanche 4 avril – entré libre du mardi au vendredi 9h-12h et 14h-22h et 14h30-22h le week-end
Vernissage le 11 mars à 18h

Questionner par la photographie la consommation et ses affres. Interroger son étendue géographique et ses effets collatéraux. Révéler ses dimensions insidieuses pour réfléchir à d'autres fonctionnements. La consommation peut tout d'abord être envisagée d'après les signes visibles qui sont déployés, qui se succèdent, se répètent dans nos environnements, dans nos quotidiens. A l'invasion des symboles répondent des scènes ou des instants de consommation. Mais ces échanges publics creusent ostensiblement les différences et les inégalités sociales. Dans le monde, certaines économies parallèles apparaissent cependant et offrent une occasion de débat : face à la pollution et à la sur-consommation, comment les initiatives de récupération peuvent-elles devenir notre seule perspective de survie ? Comment les systèmes solidaires peuvent apporter une nouvelle solution ? L'installation photographique Coûts Bas proposera au public d'explorer le monde par un regard multiple.

www.tendancefloue.net

Indices (de développement humain) De Vincent Glenn

Mardi 23 mars à 20h – entrée libre

suivi d'un débat sur les indicateurs avec le collectif FAIR, en présence de Jean Gadrey et Florence Jany-Catrice

AVANT-PREMIERE de ce film documentaire consacré aux indicateurs de richesse en général et au le Produit intérieur brut en particulier - 90 minutes – 2009

C'est à partir des variations du Produit intérieur brut (PIB) que l'on peut dire s'il y a "croissance" (évolution positive) ou "récession" (évolution négative). Progressivement, depuis la mise en place de la comptabilité nationale dans l'entre deux-guerres, le PIB est devenu le principal instrument d'évaluation de l'enrichissement ou de l'appauvrissement du pays. Et l'objectif d'augmentation du PIB continue de nos jours à déterminer les choix de nos élus et à conditionner les politiques publiques et fiscales qu'ils mettent en œuvre. Un PIB-boussole qui selon le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, "contribue à nous rendre aveugles". Fair, Collectif né du rassemblement d'une diversité de chercheurs et d'associations, relaie un mouvement qui a émergé depuis une quinzaine d'années pour contester la place centrale accordée au Produit intérieur brut. Indices (de développement humain) est un documentaire qui tente de saisir les enjeux liés à l'émergence de nouveaux indicateurs dans la perspective de politiques allant au-delà du PIB.

www.coopdhr.free.fr

L'Espace 1789 participe depuis 2005 au festival international de films documentaires Cinéma du Réel dont la 32ème édition se déroulera du 18 au 30 mars au Centre Pompidou.

Nous vous proposons de découvrir en présence de leurs réalisateurs 3 films qui nous ont interpellés, questionnés, touchés.

Possibilité d'avoir un billet donnant accès aux 2 soirées à 6€/4,5€/4€.

Terre d'usage De Marc-Antoine Roudil et Sophie Bruneau

Jeudi 25 mars à 20h – TR : 4,5 € / TP : 6 €

Belgique / France – 2009 – 1h52 – Panorama français

Un territoire, l'Auvergne. Une ligne d'espace qui court de Vercingétorix à la mondialisation.

Un personnage, ancien communiste, qui s'appelle Pierre Juquin. Des rencontres avec des gens qui pensent, agissent et sont. Des situations qui parlent République, religion, capitalisme et guerre.

Un portrait en structure mosaïque qui suggère comme un état des lieux.

L'hypothèse d'un autre monde.

Dames en attente de Dieudo Hamadi et Divita Wa Lusala

Vendredi 26 à 20h30 – TR : 4,5 € / TP : 6 €

République démocratique du Congo – 2009 – 24 mn - Premiers films …

Dans une maternité vétuste, une unité où des femmes ayant accouché récemment attendent l'autorisation de partir. Leur problème ? Elles ne peuvent pas payer les frais d'hôpital.

Suivi de

Vous êtes servis de Jorge Leon

Belgique – 2009 – 1h07 – Compétition internationale

Jogjakarta, Indonésie. Dans un centre de recrutement, des femmes sont formées au métier de « bonnes ». Des milliers partent chaque mois vers l'Asie ou le Moyen-Orient pour ramener un meilleur salaire.

INFORMATIONS PRATIQUES ESPACE 1789

blown up ! détonation 29 novembre

Ann — 2009-11-24T21:35:56Z

Première détonation de blown up ! exposition -événement de Silvia Maglioni et Graeme Thomson avec la participation de Mille Plateaux Associés, Brian Holmes, Anne Querrien, Anne Sauvagnargues, Geneviève Schwoebel, Jochen Dehn, Pascale Criton, Nicolas Gerber...

blown up ! à la recherche des élèves de Gilles deleuze

Ouverture à midi par un repas

14H Mille Plateaux Associés
Performance « Je m'incline, je décline »
Une proposition de Geisha Fontaine et Pierre Cottrau
Avec : Alexandre Da Silva, Geisha Fontaine, Natacha Le Fresne, Laurie Peschier-Pimont La danse comme une inclination ?
Leibniz avance que « l'âme est parcourue de petites perceptions et de petites inclinations qui la ploient dans tous les sens ». Ployons, inclinons-nous, échappons bien à l'âme, soyons déclinés, intensément mineurs, inclinés à rire déployé. Le mineur est « l'élément de toute révolution » que Deleuze et Guattari débusquent chez Kafka. Dansons donc à la conquête des surfaces, à la conquête du mineur, pliés et dépliés, penchant de plateau en plateau, glissant éperdument pour frôler un drôle de devenir.
Après la Pop philosophie, voici la Dance philosophie !

14H 30 Projection du film « Deleuze Monument »
de Thomas Hirschhorn présentée par la réalisatrice Coralie Suard
Projection 26 minutes, 2000, ARTFILMS, DRAC PACA.
Le documentaire retrace les différentes étapes de l'existence du Deleuze Monument, hommage au philosophe Gilles Deleuze Installé par l'artiste Thomas Hirschhorn dans une cité avignonaise, le quartier Champfleury, en collaboration avec les habitants, à l'occasion de l'exposition La Beauté en Avignon 2000.

15H Brian Holmes, Anne Querrien, Anne Sauvagnargues
Inside Out : conversation sur la pédagogie et la transmission de la pensée à l'heure de la privatisation du savoir et des réformes en cours. Quelles armes la boîte à outils deleuzienne et guatarienne peut donner aujourd'hui ? Conversation suivie d'une présentation de "l'école publique de paris" par Mélanie Bouteloup, directrice du centre d'art Bétonsalon (Paris 13e).

Brian Holmes
Critique d'art, essayiste et traducteur, il vit à Paris et s'intéresse aux croisements entre art, économie politique et mouvements sociaux. Il a effectué un doctorat sur les langages et la littérature romantiques à l'Université de Berkeley (Californie) et a été l'éditeur en anglais du receuil « Documenta X », Kassel, Germany, 1997. Membre du groupe d'art graphique « Ne pas plier" de 1999 à 2001, il travaille depuis peu avec le groupe d'art conceptuel parisien « Bureau d'études » avec lequel il a fondé la revue « Autonomie artistique ». Il contribue régulièrement à la liste de diffusion « Nettime » et collabore à diverses revues : Springerin (Vienne), Parachute (Montréal). Auteur d'un receuil de textes, « Hieroglyphs of the Future : Art and Politics in a Networked Era » ,Zagreb : Arkzin, 2003, il prépare un livre en français : « La personnalité flexible : pour une nouvelle critique de la culture ». Membre du comité de rédaction transnational de Multitudes. Il a dirigé un numéro spécial « l'Art contemporain : la recherche du dehors », Janvier 2004, Exils. http://brianholmes.wordpress.com/

Anne Querrien
Sociologue , urbaniste. En Mai 68 elle milite au Mouvement du 22 Mars puis travaille au Cerfi avec Félix Guattari. Dirige la rédaction de la revue Les Annales de la Recherche Urbaine. Participe aux comités de rédaction de Multitudes et de Chimères et à diverses associations dont l' AITEC et la CLCV.

Anne Sauvagnargues
Philosophe française. Elle est Maître de conférences en philosophie de l'art à l'École normale supérieure de Lyon et elle co-dirige avec Fabienne Brugère la collection « Lignes d'art » aux Presses universitaires de France. Spécialiste de l'œuvre de Gilles Deleuze, ses recherches portent également sur le cinéma et l'art en général. En 2008, elle publie une étude sur l'empirisme transcendantal développé par Deleuze notamment dans Différence et répétition (1968).

16H45 Geneviève Schwoebel

performance théâtrale
Les femmes assises sont des sortes de sas de silence au milieu des bruits du monde. Elles sont là (hommes ou femmes) placées sur le passage, au cœur de la suractivité du monde comme si elles nous invitaient à ralentir nos vies, à les tricoter autrement. Les gestes des Femmes Assises sont ordinaires, gestes de solitude ou gestes partagés dans la sphère de l'intime et du quotidien. Geste ancien comme le monde ... Elles sont là, assises, comme chez elles, dans leur durée propre, elles composent à elles seules une image, un ralenti, une sorte de patience, une mémoire commune au-delà des langues et des sexes.

Geneviève Schwoebel est auteur, metteur en scène et maître de conférences à l'Université d'Arts de Paris8. Depuis plus de 30 ans, elle a un parcours singulier dans la création artistique où elle ne cesse d'inventer de nouvelles collaborations et de nouvelles fabriques pour l'art, dans et hors de l'institution.

18H Jochen Dehn
Le lundi commence le samedi : Performance

Jochen Dehn est né en 1968, il vit et travaille à Paris.
Sa pratique de performer prend des formes aussi variées que des performances théâtrales en appartement (2004), un combat dans la boue (Mud, 2005), une pièce de théâtre pour actrice et éléphant (2005), un jeu avec les détecteurs de présence du Musée du Louvre (Liquid, 2006) ou un hommage à l'invention du velcro (I am you as an explosion, 2005). Par la mise en jeu du corps et de l'espace concret qui l'entoure, Jochen Dehn élabore des formes et des stratégies qui tendent à toujours mieux révéler des zones de contact et, ainsi, à réduire la distance qui sépare les corps de ses possibles collisions. Il collabore régulièrement avec Frédéric Danos, Rekolonisation ou Gelitin. Après avoir animé au Bétonsalon « Une école pour devenir invisible », il mène actuellement un projet de recherche en collaboration avec des scientifiques du Laboratoire Matière et Systèmes Complexes de l'Université Paris 7. En novembre 2009, il a été l'un des invités du Nouveau Festival du Centre Pompidou.

18H30 Pascale Criton et Caroline Delume
Pascale Criton est compositrice, elle explore la microvariabilité du son au niveau des techniques de jeu, de réglages de l'accord (scordatura) et de la synthèse numérique. Caroline Delume est guitariste et engagée dans la musique contemporaine.

LA RITOURNELLE ET LE GALOP (1995)
Guitare accordée en 1/16e de ton
Durée : environ 8'30
Cette pièce à été écrite en hommage à Gilles Deleuze, lors de sa disparition en 1995. Elle évoque l'idée de "ritournelle" et de "déterritorialisation". La guitare, accordée en 1/16e de ton, se prête à d'infimes micro-variations de timbres et de hauteurs qui renouvellent l'écriture et la sensibilité de l'instrument. Ici, la Ritournelle - ligne mélodique créée par les harmoniques-, et le Galop - jeu instrumental pulsé et soutenu, dérivent le long d'une ligne de transformation continue, au seuil de la perception.

INTERMEZZO (2009)
Guitare accordée en 1/12e de ton
Durée : environ 4'30
Intermezzo se joue uniquement sur les vibrations harmoniques et « multiphoniques ». L'accord en 1/12e de ton permet de produire de très légères différences « détempérées » et d'entendre des relations sonores subtiles et inhabituelles.

http://www.pascalecriton.com/

19H Daniel Deshays
Daniel Deshays est concepteur et réalisateur sonore pour le théâtre, la musique et la muséographie. Producteur de musiques improvisées, ingénieur du son, au cinéma il enregistre de nombreuses musiques de film, notamment pour Robert Kramer, Xavier Beauvois, Robert Bober, Chantal Akerman, Ariane Mnouchkine, Paul Vecchiali, Agnès Jaoui, Philippe Garrel. Nombreuses créations au théâtre de 1975 à 1998 notamment avec Alain Françon. Il a initié l'enseignement du son à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts à Paris (ENSBA) où il enseigna 10 ans. Responsable du département son à l'EcoleNationale des Arts et Techniques du Théâtre depuis 1993 (ENSATTLyon), il intervient également à l'Institut Supérieur des Techniques du Spectacle d'Avignon (I.S.T.S.) et à l'ENSAD (Arts décoratifs, Paris). En 2006, il publie aux éditions Klincksieck, « pour une écriture du son », un ouvrage qui rend compte de réflexions esthétiques nées de sa pratique dans différentes réalisations.

20H clôture de la première détonation autour de "Tape Table" de Nicolas Gerber qui enregristera et effacera les activités sonores tout au long de la journée sur bandes magnétiques avec 2 magnétophones analogiques Nagra.

Nicolas Gerber place l'enregistrement et la lecture (acte analogique) au centre d'une réflexion sur l'art et la société. Explorant tous les supports (art process, pièces sonores et vidéographiques, art performance, installations, musiques de film et improvisée, écrits, collages, web design, dessins…), il expose et performe régulièrement en France et a l'étranger. Depuis 1998, également directeur artistique de Objet Direct qui a pour but de présenter un catalogue d'œuvres et créations contemporaines… http://objet direct.org http://nicolasgerber.tk

blown up ! à la recherche des élèves de Deleuze

Ann — 2009-10-22T11:01:47Z

Exposition- évènement
de Silvia Maglioni & Graeme Thomson avec la participation de Pascale Criton, Charlie Jeffery, Mille Plateaux Associés, Jochen Dehn, Otolith group, Anne Sauvagnargues, Brian Holmes, Daniel Deshays, Anne Querrien, Maxime Thieffine, Bruno Jouhet & Cecile Duval, Société Réaliste, Jalal Toufic, Dork Zabunyan...
English version, click here

blown Up ! est une exposition conçue comme une cartographie d'une enquête à la fois philosophique, cinématographique et relationnelle. Silvia Maglioni & Graeme Thomson ont exploré des archives vidéo des années 70 pour retrouver des participants aux cours de Gilles Deleuze à l'université de Vincennes, démolie en 1980, afin de créer leur film "Facs of Life". Dans une mise en scène d'archives, rushes, conversations, photos, textes, blown up ! invite les personnages du film et des philosophes, cinéastes, musiciens, artistes, enseignants et toute autre personne interpellée par le projet, à habiter ces espaces potentiels. Dans la rencontre singulière avec l'espace et les événements, programmés ou inattendus, chacun peut devenir élève de Deleuze. Une salle de classe vivante qui exhorte : faites rhizome et pas racine !

LA SALLE DE CLASSE D'AUTONOMIE TEMPORAIRE
Emploi du temps autour des 8 plateaux (inarchivé, visagéité, inclination, échelles/intervalles, bords, epuissance, promenade, falaise) : concerts, performances, conférences, rencontres, projections, ateliers avec la participation de Pascale Criton, Charlie Jeffery, Mille Plateaux Associés, Jochen Dehn, Otolith group, Anne Sauvagnargues, Brian Holmes, Daniel Deshays, Anne Querrien, Maxime Thieffine, Bruno Jouhet & Cecile Duval, Marie Preston, Société Réaliste, Jalal Toufic, Dork Zabunyan...

Suivez les événements de blown up ! sur Radio Campus

Programme des détonations :
Dimanche 29 novembre 2009
ouverture à partir de midi autour d'un repas partagé suivi d'un programme avec : Mille Plateaux Associés ; Thomas Hirschhorn (Deleuze Monument) ; Jean-Jacques Lebel (Monument à Félix Guattari) ; Jochen Dehn, Pascale Criton ; Daniel Deshays ; Dork Zabunyan ; Anne Querrien , Brian Holmes, Anne Sauvagnargues ; Nicolas Gerber ; Généviève Schwoebel & Les Femmes Assises.

Samedi 5 Décembre 2009
à partir de 16H
Anouck Durand-Gasselin ; Julien Bancilhon ; Bruno Jouhet & Cecile Duval ; Seijiro Murayama ; Le peuple qui manque & Violeta Salvatierra (Min Tanaka à la Borde) ; Olivier Apprill ; Yolande Finkelsztajn

Mercredi 9 décembre 2009
de 15H à 18H
Atelier "La voix de Deleuze " animé par Marielle Burkhalter, vidéaste, documentariste et maître de conférences au département de philosophie de Paris 8 Participation au travail de longue haleine des transcriptions des cours de Deleuze sur le cinéma de 1981 à 1985 pour le site communautaire www.univ-paris8.fr/deleuze/. C'est aussi un temps pour parler de la voix de Deleuze. merci de vous inscrire à l'avance pour cet atelier auprès de Vanessa Foray 01 40 11 25 25

Vendredi 11 décembre 2009
de 14 à 17h
Atelier de recherche “Au-delà de l'image temps” dans le cadre du Festival des Cinémas Différents de Paris, vendredi 11 décembre de 14 h à 17h ; Projection de FACS OF LIFE au cinéma La Clef à 21h30 Voir le programme complet du Festival des cinémas différents de Paris

Samedi 12 décembre 2009
de 14 à 16h
Le raccordement (Paris-Saint Ouen) : Ballade avec Marie Preston

Dimanche 13 Décembre 2009
à partir de midi : finissage
Jalal Toufic (Saving Face) ; Société réaliste ; Ali Akay ; Otolith group (Otolith I) ; Benjamin Thigpen ; Robert Albouker ; Manon De Boer (Resonating Surfaces) ; folksonomy ; Terminal beach.

La salle de classe est conçue par THE MUD OFFICE (Charlie Jeffery, Dan Robinson)

Commisariat : Isabelle Le Normand

CETTE EXPOSITION EST RÉALISÉE DANS LE CADRE DES 40 ANS DE PARIS VIII- VINCENNES-SAINT-DENIS ET A REÇU LE SOUTIEN DU CONSEIL GÉNÉRAL DE SEINE-SAINT-DENIS.

APPEL À PARTICIPATION

blown up ! est un 'eventwork' qui tourne autour de deux axes :

axe # 1 : l'exposition/redistribution du film Facs of Life, une enquête cinématographique à la recherche des élèves de Gilles Deleuze à Vincennes et de ce qui reste de cette expérience dans leurs pratiques de vie quotidienne ; axe # 2 : l'installation/construction d'un espace pédagogique expérimental, une salle de classe d'autonomie temporaire où l'organisation, les temporalités et les buts de la 'formation' sont interrogés.

Du 29 novembre au 13 décembre, l'espace restera 'ouvert' pour qui veut l'utiliser (enseignants, professeurs, artistes), en deplaçant et exposant ses propres activités/cours/work in progress à Mains d'Œuvres.

Contact : Vanessa Foray vanessa@mainsdoeuvres.org 01 40 11 25 25

blown up ! is an eventwork, mapping an investigation at once philosophical, cinematic and relational. In a manner similar to Antonioni's film Blow-Up which follows a photographer's quest to locate a body in a London park from a blow-up of a snapshot he has taken, Silvia Maglioni & Graeme Thomson explored 1970s video footage of Gilles Deleuze's courses at the University of Vincennes to locate participants in the seminar who then became collaborators in their film, Facs of Life. But blown up ! equally derives from an explosion, recomposing scattered shards of a political moment, a research process, a corpus of images, voices and concepts, within the framework of “a temporary autonomous classroom” that exhorts us to “make rhizomes, not roots, never plant ! Don't sow grow offshoots ! Don't be one or multiple, be multiplicities. Run lines, never plot a point !”

blown up ! is an eventwork turning around two axes : 1. the exhibition/redistribution of elements of the film Facs of Life, a cinematic quest to find students of Deleuze at Vincennes and to uncover traces of the experience in their life practices. 2. the installation/construction of a space for experimental pedagogy, a temporary autonomous classroom for creative questioning of the organization, temporalities and aims of formal education. Between four intense moments of multiple interdisciplinary encounters (Nov. 29, Dec. 5, 11,13) the space will remain ‘open' for whoever (teachers, researchers, artists) wishes to use it by displacing and exhibiting their activities, courses or ongoing projects to Mains d'Oeuvres, leaving a trace, tracing a trajectory of work or research on its potential blackboard.

Contact : Vanessa Foray vanessa@mainsdoeuvres.org +33 1 40 11 25 25

23'17''

Blandine Paploray — 2009-08-28T11:32:48Z

Exposition sonore
Vingt-trois minutes dix-sept (23'17'') est une exposition conçue comme une partition se déroulant dans le temps avec Dominique Blais, Pascal Broccolichi, Dominique Petitgand et Jérôme Poret.
English version

Dominique Blais, Pascal Broccolichi, Dominique Petitgand et Jérôme Poret
Commissariat : Isabelle Le Normand assistée d'Annabel Rioux

Vingt-trois minutes dix-sept (23'17'') est une exposition conçue comme une partition se déroulant dans le temps. Dominique Blais, Pascal Broccolichi, Dominique Petitgand et Jérôme Poret partageaient depuis quelques années le désir de réfléchir ensemble aux formes possibles d'une exposition collective d'installations sonores. Leurs propositions explorent les conditions d'une écoute et partageront le même espace. Les œuvres produites à cette occasion témoigneront d'une préoccupation commune aux artistes : la façon dont le son peut transformer notre perception de l'espace et du temps, selon sa nature et sa source physique. Ainsi, chaque oeuvre initiera un rapport spécifique au lieu, que l'on pourra percevoir distinctement grâce à l'enchaînement des pièces sonores, diffusées successivement afin d'échapper à la cacophonie. Invité à déambuler entre les oeuvres pendant l'écoute tout en devant s'adapter au rythme de chaque séquence, le visiteur sera confronté à la question de sa position d'auditeur-spectateur. La présentation conjointe des oeuvres dans l'espace, assortie de leur diffusion non simultanée, sera propice à l'apparition de combinaisons singulières, puisque chaque installation sonore, tout en disposant seule de l'ensemble du lieu, se juxtaposera temporairement aux composantes visuelles des autres.

LES ARTISTES PRESENTENT 23'17''

Voir la vidéo de l'exposition

• Dominique Blais présente une installation issue de son projet pour la résidence Arts aux Pôles à Ny-Alesund (Svalbard, Norvège). Lors de l'été 2008, il fut accueilli sur la base franco-allemande (AWIPEV) de ce village scientifique considéré comme la localité la plus au Nord de la planète, pour y réaliser des enregistrements de fréquences VLF (Very Low Frequencies). Les échantillons récoltés seront diffusés par une constellation d'enceintes sphériques occupant le plafond.

• L'oeuvre de Pascal Broccolichi est en relation directe avec l'architecture de Mains d'Œuvres. C'est un dispositif au sol qui permet d'appréhender l'espace d'exposition par un jeu de fréquence continu qui créent des harmoniques complexes.

• Dominique Petitgand propose une installation articulant le coude d'entrée du lieu et son espace principal, grâce à cinq sources sonores émettant des fragments de voix qui, ensemble, feront émerger un récit.

• Jérôme Poret occupe l'un des murs avec un objet hybride, entre écran, tableau et enceinte audio, mis en tension par un crescendo sonore et lumineux. réalisé à partir de « captation sonore » de l'activité de Mains d'Œuvres.

EVENEMENTS AUTOUR DE L'EXPOSITION, cliquez ici

L'exposition a été réalisée avec l'aide de Kerwin Rolland

Kerwin Rolland a travaillé au sein de la Médecine des Armées françaises, comme chercheur en ergonomie des vibrations, puis à PSA (Peugeot Citroën) en tant que responsable technique d'étude de vibration et acoustique d'habitacle automobile. Il se trouve alors à la croisée de pratiques techniques, sensibles, médicales et psycho- logiques, sur des projets traitant aussi bien du mal de mer que des armes sonores. Il est aujourd'hui ingénieur, designer, acousticien, et créateur sonore. Il travaille notamment avec Vanessa Le Mat, chorégraphe issue de la Forsythe Company (How Many Miles, 2006 et 2008), Boris Nordmann , plasticien diplômé du Fresnoy (Couchette #03, 2007), l'atelier d'architecture Archi5 (Fuites de vues, 2007), Nicolas Maigret du laboratoire Locus Sonus (House Mix, 2007), Maya Boquet, Gilles Ruard et Clyde Chabot (Mme Felletin, La nuit je filme les papillons, 2006 et 2008), Bérenger Recoules, spécialiste des sciences cognitives (Résidence Appelboom 2008), Malte Martin (Nuit Blanche, Paris, 2008), Julien Prévieux (Théâtre Clandestin, Anglet, 2009), et Joris Lacoste, Frédéric Danos, Grégory Castera et Emmanuelle Lafon (performance Parlement, 2009). Il assure des activités de conception et conseil technico-artistique auprès du Musée du Quai Blanly, et du centre d'art Khiasma aux Lilas.Expert en vibrations mécaniques solidiennes et en traitement des basses fréquences dans les transports et les environnements publics, il assure des fonctions de conseiller en psycho-acoustique et étude sensible de la perception sonore pour des projets d'urbanisme en cours.

Dominique Blais
Ny-Alesund (photographies prises lors de sa résidence à Ny-Alesund, en Norvège), 2009

Pascal Broccolichi
Loop 2007-2009
Dispositif sonore, dimensions 80 x 250 x 250 cm
Anneau et ressort métalliques laqués blanc, système de diffusion équipé de 4 vibreurs basses fréquences, 4 haut-parleurs coaxiaux, lecteur cd, amplificateur, 2 caissons de compression en contreplaqué blanc.
Croquis de projet, technique numérique 3D
Collection du Nouveau Musée National de Monaco

Dominique Petitgand
Quelqu'un est tombé, installation sonore pour 6 haut-parleurs
1993 / 2009, Vue partielle de l'exposition Quelqu'un est tombé, Abbaye de Maubuisson, Saint-Ouen-l'Aumône,2009. © photo Catherine Brossais - Conseil général du Val d'Oise

Jérôme Poret
Skilled labour (maquette réalisée par Pierre-Henri Ramboz), 2009

TELECHARGEZ LE DOSSIER DE PRESENTATION :


Dossier de 23'17''


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En partenariat avec :

Exhibition September4 th – October 25th 2009 Opening reception Friday, September 4th > 8 PM – Midnight The exhibition is open from Thursday to Sunday from 2 to 7 PM and on appointment. Free entrance.

23'17'' was born out of the collective reflection of Dominique Blais, Pascal Broccolichi, Dominique Petitgand and Jérôme Poret, four artists working with sound. Each of these artists will be using the exhibition space at Mains d'Œuvres to propose a new creation, each of which is conceived with the specificity of this space in mind. The works produced for this occasion will bear witness to an interest that these artists have in common : the way that sound, depending on its nature and physical source, can transform differently our perception of space and time. To this end, each work will establish a unique relationship with the exposition space, revealing itself distinctly as part of a succession of acoustic compositions, broadcast one after another so as to avoid mutual interference. Invited to wander among the pieces as he listens, adapting himself to the rhythm of each sequence, the viewer will have to directly engage his role as listener-spectator.

*Dominique Blais will present an installation that originated in his project for the residence Arts aux Pôles at Ny-Ålesund (Svalbard, Norway). During the Summer of 2008, Blais was welcomed into the French-Gerrman base (AWIPEV) of this village—considered to be the northernmost habitation of the planet—to record Very Low Frequencies (VLF). Samples of these recordings will be emitted by a constellation of spherical speakers installed in the ceiling.

* Pascal Broccolichi's work engages directly with the architecture of Mains d'Œuvres. Placed on the floor it allows us to feel the exhibition space by a play of continuous frequencies creating complex harmonics. Following the same principle as in his previous works Sonotubes and Hyperprisme, Loop is built on specific acoustic rules..

* Dominique Petitgand will install his piece along the angle of the entryway and in the main exhibition space. Five sources of sound will emit voice fragments that will, together, compose a story.

*Jérôme Poret will install a hybrid object along one of the walls : a cross between a screen, a painting, and an audio speaker, backed by a crescendo of sound and light. This piece will use recordings of the daily activity at Mains d'Œuvres.

The coordinated presentation of these works in space, matched by their non-simultaneous broadcasting, will provide the occasion for remarkable combinations, as every sound installation, at the same time as it utilizes the exhibition space as a whole, will enter into temporary juxtapositions with the visual elements of the others.

Curator : Isabelle Le Normand with the help of Annabel Rioux

This exhibition received the support of the General Council of Seine-Saint-Denis

VERNISSAGE JEUNE PUBLIC • exposition 23'17''

vanessa — 2009-08-17T09:42:55Z

Un vernissage spécial enfants dans le cadre des journées portes ouvertes de Mains d'Œuvres

Vernissage des enfants
Dans le cadre des journées portes ouvertes de Mains d'Œuvres, les enfants sont invités à inaugurer l'exposition 23'17.
Au programme : visite guidée et/ou visite autonome avec un petit livret d'écoute pour apprendre à comprendre les œuvres sonores de l'exposition.
Comme dans un vrai vernissage boissons et gâteaux sont prévus pour les enfants pour fêter leur inauguration de l'exposition.