Mains d'Œuvres

ataya/thé/tea

Agnès Le Foulgoc — 2013-06-10T15:24:55Z

Performance son & vidéo dans l'espace public
Des cérémonies du thé sont organisées en séries par le duo d'artistes sud-africains The Trinity Session... à partager au coin des rues à Saint-Ouen et à Paris dans le 18ème arrondissement du 17 au 20 juin 2013. Le 21 juin, une dernière cérémonie sera organisée, accompagnée de projections multimédia, réalisées en collaboration avec Laure Bollinger, créatrice sonore.
Découvir l'univers des artistes sur l'émission de France Culture Ville-Monde "Johannesburg, périphéries et townships” • 7 octobre 2012

Photo : The Trinity Session, Ataya/ thé/ tea. 15 novembre 2012. Johannesburg

LA CRÉATION

2 artistes sud-africains : Stephen Hobbs et Marcus Neustteter
Des invités : Samuel Nja Kwa (photographe), Laure Bollinger (créatrice sonore), Florence Cherrier (animatrice engagée)...
10 jours de résidence dans les rues de Saint-Ouen
Des dizaines d'habitants et d'acteurs locaux
Du thé, du sucre, de la menthe, 200 verres, 15 théières
Une démarche artistique et militante autour de l'espace public
Des échanges et de la générosité

Ataya/thé/tea est un projet artistique qui se déroule dans l'espace public, prenant la forme de cérémonies du thé géantes et performatives.

Une première expérience a été réalisée à Johannesburg en novembre 2012, accueillant environ 150 personnes sur 5 heures. Le projet se poursuit en France en juin 2013.

Dans un premier temps, trois cérémonies à petite échelle (30 à 50 personnes sur 2 heures) seront organisées à titre expérimental, dans trois différents lieux. Le but de ce préambule est d'ouvrir le dialogue avec les habitants du territoire, et de créer les contenus vidéos, audio et photo qui seront utilisés pour l'événement principal du 21 juin. C'est avant tout un moment de travail et d'expérience pour les artistes. Ces cérémonies sont ouvertes, n'hésitez pas à y passer pour prendre un thé :
• Jeudi 20 juin 2013, de 16h30 à 18h30, Place Payret, Saint-Ouen (Quartier Arago-Zola).
• Mardi 18 juin 2013, de 17h à 19h, rue Soubise - devant le bâtiment 4, 93400 Saint-Ouen (Quartier du Vieux Saint-Ouen).
• Lundi 17 juin 2013, de 15h à 17h, Préau du Louxor, quartier de la Goutte d'Or, Paris 18ème.

Ensuite, une cérémonie principale sera organisée à plus grande échelle (pouvant accueillir 200 personnes sur 4 heures), dans le contexte de la fête de la musique à Saint-Ouen ; elle sera l'occasion de projections vidéos et sonores. Cela reste une étape de travail permettant de continuer à créer des contenus vidéos, audio et photo, même si ce moment présente un caractère événementiel.
• Vendredi 21 juin 2013, de 19h30 à 23h30, dans l'espace public au 82 rue Saint-Denis, 93400 Saint-Ouen.

À l'issue de ces cérémonies, à partir de juillet 2013, les deux artistes travailleront sur la préfiguration d'un projet permanent. Le résultat du projet prendra nécessairement une forme rentrant dans la catégorie art contemporain, entre arts visuels, pratiques sonores et multimédia.

Pendant l'ensemble de ce processus, les artistes côtoient des artistes invités ou des collaborateurs (photographes, créateurs sonores, activistes...) qui apportent un regard extérieur au projet.

LES ARTISTES INVITÉS

Pour la première intervention à Johannesburg, Samuel Nja Kwa est invité à collaborer avec The Trinity Session sur l'installation vidéo qui sera projetée pendant la cérémonie du thé, et à documenter l'événement. À travers son regard, il propose un portrait photographique de la cérémonie organisée à Johannesburg, qui est intégré en tant que matériau pour la création de l'installation en juin 2013.
Samuel Nja Kwa, journaliste de formation, apprend la photographie en autodidacte. Il passe une partie de son enfance au Cameroun. Aujourd'hui, il vit et travaille à Paris comme photographe, en particulier dans le milieu de la musique sur la question de l'Africanité dans le jazz américain (cf. Route du Jazz), et sur la visibilité des Africains dans le cinéma français (cf. l'essai "Minorité visible, cinéma invisible" paru en octobre 2011). Lors de ses voyages en Asie et en Afrique, il a déjà photographié de nombreuses cérémonies du thé, en se concentrant sur les différents codes sociaux et culturels, l'histoire de la cérémonie, ou sur des aspects plus plastiques tels que la couleur et la texture du thé.

Photo : Samuel Nja Kwa, Ataya/ thé/ tea. 15 novembre 2012. Johannesburg

Plasticienne de formation et pratiquant la photographie, Laure Bollinger travaille également la création sonore dans un large spectre : installations, documentaires, fictions, créations radiophoniques, inclassés... Lorsqu'elle décrit sa posture artistique, elle parle d'images sonores, de mise en situation, de jeu, de terrain / désorientation / orientation, du réel pour l'imaginaire...
Pour le projet ataya, elle travaillera sur le concept du bouche à oreille, de la circulation de la parole, de la reformulation du propos. Un jeu de téléphone arabe. http://www.laurebollinger.com/

DÉMARCHE & INTENTION ARTISTIQUE

The Trinity Session apportent leur regard sur la problématique de l'immigration en créant des situations d'échanges culturels. Leur démarche consiste à créer des situations avec des juxtapositions de formes qui attirent l'attention sur des questions difficiles, mais surtout qui créent le décalage ou des contrastes, prennent de la distance vis à vis des normes ou de nos expériences quotidiennes. Le fait de boire du thé selon un rituel ouest-africain, dans l'espace public et spécifiquement dans des lieux choisis pour ces événements, est conçu comme un geste symbolique pour les communautés qui se connectent à cet acte. Dans ce processus artistique performatif et interventionniste, les artistes s'appuient sur ces cérémonies du thé pour rencontrer leurs publics et créer le dialogue. Un séjour de repérage avait été effectué en décembre 2012, permettant de préfigurer les lieux et collaborations qui sont ceux de l'intervention de juin 2013. Lors de ce premier séjour, The Trinity Session a pu trouver l'inspiration de ce projet de territoire, dans le contexte socio-politique et culturel français.

LES THÈMES DE CRÉATION

L'immigration

Stephen Hobbs et Marcus Neustetter sont deux artistes d'Afrique du sud travaillant sur les problématiques d'immigration et d'apartheid. Le travail avec des communautés étrangères – notamment issues d'Afrique francophone - fait partie de leur processus de création depuis plusieurs années. Globalement, les interactions et les collaborations développées avec ces communautés ont donné à Marcus Neustteter et Stephen Hobbs une meilleure compréhension de leur propre ville.

Au delà de la taille que représente ces communautés à Johannesburg, ils portent leur attention sur la marginalisation due à la xénophobie et aux conditions dans lesquelles beaucoup d'étrangers vivent au cœur de la ville. The Trinity Session s'intéresse à la façon dont les migrants se sont appropriés et utilisent la ville de Johannesburg.

Pendant le régime de l'apartheid, Hillbrow était un melting-pot de la culture européenne avec des endroits comme « Le Café de Paris » qui répondait aux sensibilités eurocentriste de la classe moyenne de l'époque. Après le départ des résidents blancs de Hillbrow dans les années 80 et 90, le centre de Johannesburg est devenu le lieu de résidence non seulement de la population noire sud-africaine, mais aussi d'une large population venant d'autres régions du continent africain. Les cafés parisiens sont désormais remplacés - et ce n'est qu'un exemple - par des cantines sénégalaises qui répondent aux besoins d'une nouvelle clientèle d'Afrique de l'Ouest.

Tout comme les communautés d'Afrique francophones à Johannesburg, les villes de France sont mises au défi de la ségrégation culturelle, de la redéfinition de l'espace culturel et socio-politique par rapport aux migrants. Là aussi, l'identité et l'intégration des différentes populations dans ces villes est remise en question.

C'est en partant de cette refonte et de ce repeuplement de la ville encore sous une forme d'apartheid que Hobbs / Neustetter travaillent sur le projet ataya/thé/tea, restant dans cette forme de recherche et de production qui leur est propre.

La cérémonie du thé

Le titre de ce projet se rapporte à cette tradition ouest-africaine de la prise du thé qui a été une cérémonie de bienvenue pour Hobbs / Neustetter, lors de leurs voyages dans des pays d'Afrique de l'Ouest francophone.

L'acte presque rituel de faire le thé n'a pas seulement la fonction de relier les gens, mais c'est aussi un geste de générosité et d'engagement. Contrairement à l'image négative de Hillbrow et aux dures réalités d'un paysage urbain complexe, boire du thé dans ce contexte social est un passe-temps réconfortant, un moment intime et personnel qui passe souvent inaperçu dans la survie quotidienne de ces villes animées.

Le thé est plus qu'une boisson, c'est une cérémonie, une sorte d'institution. Les gens boivent du thé surtout après les repas. C'est aussi la boisson que l'on offre aux amis et aux visiteurs. Boire le thé permet la discussion et entretient l'amitié car s'il est préparé dans les règles de l'art, la préparation est longue. Un thé à la menthe est servi, à trois reprises, d'où son appellation "les trois normaux". Les feuilles de thé vert de Chine sont mises dans la théière avec de l'eau et des feuilles de menthe, puis le thé est mis à bouillir au-dessus d'un fourneau à charbon. Ensuite, on ajoute le sucre dans la théière, puis on verse le thé dans de petits verres d'une certaine hauteur. On transvase du verre à la théière, à plusieurs reprises, pour que se forme dans le verre une mousse. Plus la mousse est épaisse, et plus le thé est réussi. Le premier thé est amer et peu sucré, le second moins amer et plus sucré, le troisième est douceâtre et n'a plus beaucoup de goût car ce sont les mêmes feuilles qui servent à la préparation des trois verres : le premier est le plus amer (on dit amer comme la mort) ; le deuxième verre est plus doux (on dit doux comme la vie) ; le troisième, bien sûr, est plus sucré (on dit doux comme l'amour).

Ce rituel du thé, qui peut durer une heure, est considéré comme un moment de détente et semble être un stimulus pour la conversation et l'échange depuis le processus de brassage jusqu'à la troisième étape d'échange des petits verres à thé. Les trois étapes pour servir le thé ont une signification culturelle liée à la création de l'amitié. La première dose de thé est au début de la phase de brassage forte et amère, le second thé est plus doux et le troisième est très doux et lisse. Cette évolution représenterait la croissance d'une amitié le temps de boire ce thé.

SUR LE TERRAIN...

Qui dit projet de territoire et espace public, dit acteurs locaux : ils nous accompagnement et entourent le projet de leurs conseils, expertises, ressources en lieux et en personnes :

La Fabrique des impossibles est une association dont le projet est de créer des liens intenses entres les artistes, les habitants, les écoles, les associations, les lieux de création, les structures sociales, éducatives, de la santé, et tous ceux qui mènent des actions et/ou des réflexions sur l'occupation de l'espace public, l'émancipation de chacun, la liberté de création et d'expression…
UnderConstruction est une association de joyeux pédagogues qui questionnent le monde et son fonctionnement avec humour, avec du jeu, avec curiosité. Car UnderConstruction crée des jeux souvent géants, mais pas que, sur de multiples aspects : la démocratie, l'économie, les droits fondamentaux… Ce projet c'est aussi des temps d'échanges de pratiques, des regards croisés sur l'animation, sur le comment faire et que penser ensemble ?
La ville de Saint-Ouen : plusieurs services soutiennent la création ataya/thé/tea en conseils et accompagnement, mise en relation et liens avec les acteurs associatifs de la ville : la Direction de Action Culturelle, Le Service Vie Associative (et notamment les référentes des quartiers Vieux Saint-Ouen et Arago-Zola), La maison de Quartier du Landy, La maison de Quartier Pasteur, Le Centre administratif et social...
ADEF : le foyer de Saint-Ouen nous accueille pour la cérémonie principale du 21 juin.

Facebook event

Le projet "ataya/thé/tea" est porté par le lieu Mains d'Œuvres et Trinity session avec le soutien de l'Institut Français, du NAC, de Via le monde, de la ville de Saint-Ouen, et de Ker Thiossane. Manifestation organisée dans le cadre des Saisons Afrique du Sud-France 2012 & 2013.

L'art et la ville

vanessa — 2012-10-26T16:55:10Z

Café-débat
La pratique culturelle dans la ville en transformation :
un temps d'échanges et de questions sur les relations dans l'art et la ville.

Les Robins des Villes, association en résidence, organisent un café-débat à Mains d'Œuvres afin de questionner l'art dans la fabrication de la ville, son vécu et sa transformation continue. Comment ces thématiques s'entremêlent-elles ? Quelles réalités, quelles places et quels rôles revêt la pratique artistique en ville aujourd'hui ? Quels sont les enjeux autour de l'institutionnalisation de celle-ci ? Venez en discuter autour d'un verre le 5 décembre.

Intervenants :

Stefan Shankland, plasticien et initiateur de la démarche HQAC (Haute Qualité Artistique et Culturelle) pour intégrer l'art à la ville en transformation. Après un premier prototype à Ivry-sur-seine (projet TRANS305) il développe cette démarche sur différents territoires : Nice, Marseille, Aubervilliers, Dijon…

Elise Macaire : architecte DPLG et chercheur(e) au LET (Laboratoire Espace Travail), laboratoire de recherche de l'Ecole nationale supérieure d'architecture Paris – La Villette. Certains de ses travaux questionnent l'impact de la mise en œuvre de pratiques artistiques et culturelles dans des contextes de renouvellement urbain. Elle est également membre fondatrice de l'association didattica :
L'association didattica est un collectif qui travaille à la croisée de l'architecture, de l'éducation et de la démocratie, avec comme mot d'ordre "pour une prise de position de tous et de chacun dans le monde physique, social et mental". Elle rassemble des architectes, des artistes, des chercheurs, des enseignants (du primaire, secondaire et supérieur) et des étudiants de différentes disciplines.
http://www.didattica-asso.com/

Vincent Prieur et Clara Machin du Collectif Curry Vavart : collectif engagé dans la valorisation d'espaces en attente de réhabilitation en tant que lieux de création et de pratique artistique temporaires et mutualisés.

The Trinity Session : les artistes sud-africains Marcus Neustetter et Stephen Hobbs, en résidence à Mains d'Œuvres, présenteront avec Samuel Nja Kwa (photographe invité) le projet "Ataya, thé, tea" [1] projet artistique dans l'espace public qui sera développé en juin 2013 sur le territoire. Ils parleront également de leur posture curatoriale pour la ville de Johannesburg qui les amène, depuis deux ans, à développer la politique de la ville en matière d'art dans l'espace public en programmant et accompagnant de nombreux projets culturels et des œuvres d'art dans la ville.
http://www.onair.co.za/broadcast/

[1] "Le projet « Ataya/ thé/ tea » est créé dans le cadre des Saisons France - Afrique du Sud 2012 & 2013. Il reçoit également le soutien de Ker Thiossane.

Gouvernance pour tous...

Agnès Le Foulgoc — 2012-09-10T09:40:52Z

Parcours de découverte
Rendez-vous n°1 du cycle dédié à la Gouvernance
Un après-midi pour défricher, rencontrer, pratiquer au sein d'ateliers, se documenter à l'espace-ressources installé à demeure, se questionner ensemble autour d'une table-ronde... Un préambule nécessaire au rendez-vous n°2 qui sera organisé le 30 novembre et prendra la forme d'un forum ouvert.

Le programme de la journée

Accueil
Nous vous accueillons à partir de 13H30. Thé, café et sourires sont de mise pour débuter cet après-midi de rencontres... Une plénière s'ouvre à 14H afin d'introduire en détail le programme. Ces derniers éléments vous permettent de choisir votre parcours personnalisé parmi les différents ateliers et temps de rencontres proposés. Il est 14H30 : votre parcours commence !

Espace ressources
Tout l'après-midi, un espace ressources est ouvert en continu et permet de feuilleter livres & périodiques ou de visionner des vidéos. Cet espace propose de consulter des références rassemblées par l'ensemble des participants de la journée... N'hésitez-pas à apporter vos propres ouvrages ou à nous envoyer dès maintenant vos références (bibliographie, filmographie...) par courriel, afin d'en faire profiter tout le monde !

Témoignages-rencontres
Deux parcours seront proposés entre 14H30 et 16H30, permettant de rencontrer quelques-unes des différentes expériences citées ci-dessous :

Recherches en gouvernance • Bernard Marie Chiquet, IGI Partners • Formations et accompagnement en Holacracy
Pourquoi en arriver à l'Holacracy ? • Bernard Marie Chiquet, IGI Partners • Formations et accompagnement en Holacracy
Des projets artistiques porteurs de modalités de gouvernance inédites • Évelyne Kuoh, Executive Art
La mise en place de nouvelles instances et leur prise d'autonomie • Emmanuel Doudat, Artefacts • Coopérative artistique
Libre Stage Works • Olivier Heinry, Artiste • un bureau d'étude respectant les principes de la Culture Libre
Un an de fonctionnement en Holacracy pour Emmapom : une révolution • Emmanuelle Pometan, graphiste
Les ressources humaines • Carole Le Rendu-Lizée, enseignante et chercheuse en gestion des ressources humaines, co-responsable du master Management International des Ressources Humaines à l'Université d'Angers.
Les enjeux de la gouvernance dans les établissements scolaires • Emmanuel Letourneux http://communicationsparticipatives....
La facilitation, Approches participatives & Intelligence collective • Céline Poret, facilitatrice de forum ouvert

Ateliers
Toujours entre 14H30 et 16H30, ceux qui préfèrent pratiquer pourront choisir de se rendre à un ou deux ateliers. Plusieurs sessions immersives d'une heure seront proposées : l'idéal pour vivre des mécanismes de la gouvernance et comprendre par l'expérience :

ATTENTION SOMATIQUE !
Avec Anne Goldenberg et Karine Rathle, dans le cadre du projet ERSE
L'IMAGINAIRE DE LA GOUVERNANCE
Avec Maud Louvrier-Clerc, Artiste et fondatrice de Millenium Reciprocity
UNE RÉUNION DE GOUVERNANCE
Avec Bernard Marie Chiquet, IGI Partners
SE POSITIONNER SUR SES VALEURS, OBJECTIFS ET SES MODES DE GOUVERNANCE
Avec Aurélie Folz, L' Atelier, et Cédric Baccara Ligue de l'Enseignement - FOL 93

Table-Ronde
Retrouvons-nous à 17H !
" Des Cadres, des processus et des humains ?"
Animée par Marie-Christine Duréault-Thoméré
Avec : Bernard Marie Chiquet, Fondateur d'IGI Partners • Christine Marsan, consultante & auteur, Les Ateliers de la mutation • Fazette Bordage, Co-fondatrice de Mains d'Œuvres • Ivan Maltcheff, Co-fondateur de Cercle Bleu • Jean-Pierre Worms, Sociologue, ancien député et responsable associatif Pouvoir d'agir

L'utilisation de cadres et de processus de gouvernance est parfois jugée trop stricte et opposée aux besoins supposés de l'humain de travailler à son rythme propre, à partir de l'empathie et d'emprunter des chemins de traverse pour exercer sa liberté. A l'inverse un fonctionnement à partir des préférences de chacun peut-être un facteur de fragilisation et de conflits dans le travail collectif. Le facilitateur chargé de conduire le processus, est souvent en situation de devoir répondre de sa pratique.

Où en sommes-nous aujourd'hui sur cette question ? Cadre et processus sont-ils nécessaires ? Le facilitateur doit-il adapter les processus à la dynamique d'un groupe ? Si oui, comment ? Si non pourquoi ?

Cette table-ronde est une occasion de mettre en débat les modes de gouvernance au regard de cette problématique : comment concilier cadre et processus de travail avec les besoins humains ? Autour de professionnels expérimentés, il s'agit d'interroger les manières de travailler avec des équipes et d'installer des modes de gouvernance qui correspondent à leurs valeurs. La confrontation de points de vue permettra de mettre en relief les différentes façons de procéder et ce qu'elles permettent. C'est également une contribution sur un sujet très jeune, celui des modes de gouvernance et de la facilitation. Sujet qui est également source de questionnements pour les équipes qui cherchent à mettre en place leurs modalités de travail.

Ce projet est soutenu par la Région ile de France, le Conseil Général de Seine Saint-Denis, Plaine Commune et L'atelier - Centre de Ressources de l'économie sociale et solidaire.

Crédits photographiques Trans Europe Halles • Licence CC by-nc-sa
(paternité, pas d'utilisation commerciale, partage selon les conditions initiales)

Gouvernance pour tous

Agnès Le Foulgoc — 2012-07-12T21:12:38Z

Changeons nos pratiques !
D'octobre 2012 à janvier 2013, un cycle thématique en quatre temps... Et si les acteurs de la culture, de l'Économie Sociale et solidaire (ESS), des collectivités mais également des entreprises se rassemblaient pour réfléchir aux modalités de gouvernance dans leurs organisations ? Comment réussir à garder le sens d'un projet dans la durée ? Comment travailler en réseau ou en transversalité de manière efficace ? Comment conjuguer participation accrue des individus, responsabilité et efficience ? Comment mettre en commun richesses humaines, compétences individuelles et gérer les tensions ?
Rendez-vous n°1 • 13/10 • Parcours de découverte • 13h ? 19h
Rendez-vous n°2 • 30/11 • Forum Ouvert • 9h ? 18h30

Inspirer de nouveaux modes de gouverner ensemble

Cette proposition sur la gouvernance des organisations et des projets fait suite à la concertation nationale " Culture et développement durable" (2011) et en particulier au Forum Ouvert organisé en Ile-de-France "La cité en chantier (janvier 2012). Elle est aussi en lien avec Espaces de la gouvernance, collectif constitué dans le cadre du Forum Ouvert de Guichen en Bretagne.

Ce cycle dédié aux pratiques de la gouvernance est initié par le Labo Culture et développement durable et porté par le lieu Mains d‘Œuvres en lien avec un ensemble de partenaires (collectivités territoriales, acteurs de l'ESS, artistes…).

Un cycle en 4 temps

1/ Parcours de découverte
samedi 13 Octobre 2012
Un après-midi pour découvrir, rencontrer, se documenter au milieu d'une quinzaine d'intervenants : un doux mélange entre temps collectifs (débat, table-ronde, ateliers pratiques) et temps de déambulation (vidéos-témoignages, documentation, vocabulaire).

2/ Forum Ouvert
vendredi 30 Novembre sur inscription
Une journée dédiée à la réflexion et à l'échange de pratiques. La méthodologie du Forum Ouvert (Open Space Technology) est une façon simple et dynamique de travailler en groupe. Basée sur une logistique très précise, elle s'organise autour des sujets proposés par les participants et incite à réfléchir de manière collective.

3/ Restitution
Un temps dédié à la dynamique d'accompagnement pour les acteurs qui souhaitent développer concrètement des nouvelles pratiques de gouvernance.

3/ Publication collective
À l'issue du cycle, un ouvrage sera édité pour présenter l'analyse collective des pratiques et des besoins recensés.

Ce projet est soutenu par la Région ile de France, le Conseil Général de Seine Saint-Denis, Plaine Commune et L'atelier - Centre de Ressources de l'économie sociale et solidaire.

En savoir plus

Démocratie participative et modes de gouvernance Le Labo, novembre 2011
Culture et développement durable, Revue Mouvement, Juin 2012

Crédits photographiques Trans Europe Halles • Licence CC by-nc-sa
(paternité, pas d'utilisation commerciale, partage selon les conditions initiales)

Un art sous surveillance ?

Diane — 2012-05-06T20:18:55Z

Théâtre - Cycle de conférences
Alexandra Badea, auteur en résidence organise un cycle de conférences sur la surveillance de mars à juin 2012. 4 rencontres pour mieux comprendre la surveillance qui nous entoure.
Quatrième conférence le 1er juin avec Stephane Mercurio, Dominique Dolmieu, Gwenola Wagon et Stéphane Degoutin.

Conférence 4 : Un art sous surveillance ? avec Stephane Mercurio, Dominique Dolmieu, Gwenola Wagon et Stéphane Degoutin.

Modération : Eric Demey de Mouvement

Résistances. Dénonciation. Source d'inspiration.

De nombreux artistes, particulièrement dans les arts visuels, s'emparent de ces thématiques.
La surveillance est devenue une source inépuisable qui démultiplie les dispositifs plastiques et les écritures. Est-ce un engagement ou l'invention d'une nouvelle esthétique à l'image du monde d'aujourd'hui ?
Qu'en est-t-il de la surveillance qu'on exerce sur l'œuvre ?
Peut-on parler encore d'une autocensure ?
Quels moyens de résistances aux artistes dissidents ?

Retrouvez la conférence en ligne :

Un art sous surveillance : Stéphane Mercurio, Dominique Dolmieu, Gwenola Wagon, Stéphane Degoutin (A. Badea) from remue.net on Vimeo.

Dominique Dolmieu anime la Maison d'Europe et d'Orient avec Céline Barcq. Ensemble, ils ont réalisé le projet collectif international et itinérant des « Petits/Petits en Europe orientale », les rencontres « Balkanisation générale », ainsi que divers festivals tels que « Sud/Est », le « Printemps de Paris », « l'Europe des Théâtres », etc. ?Il a présenté diverses productions (conférences, lectures, spectacles) dans une vingtaine de pays d'Europe, principalement dans les Balkans et le Caucase, ainsi qu'au festival d'Avignon, au Petit Odéon – Théâtre de l‘Europe, au Studio-Théâtre de la Comédie Française, au Grand Palais de l'UNESCO, etc. Il a également participé à des conférences sur le droit coutumier albanais et sur le Caucase au Sénat, et des rencontres avec l'opposant biélorusse Alexandre Milinkievitch à l'Assemblée nationale.
Plus d'informations sur son parcours ici.

Stéphane Mercurio est cinéaste. Son premier film, "Scènes de ménages avec Clémentine" (ateliers varan) sur les rapports entre une femme de ménage et ses employeurs, sera diffusé par Arte. En 1993, elle tourne une lutte pour le logement et s'investit dans le magazine la Rue pendant 3 ans. En 1996, elle réalise "Cherche avenir avec toit" (Iskra /Canal plus). Depuis elle a écrit et réalisé plusieurs documentaires : « Le bout du bout du monde » ou encore « Louise, son père, ses mères, son frère et ses sœurs ». "A côté" sort en salles en 2008. Puis toujours pour le cinéma, elle tourne "Mourir ? Plutôt crever !", film sur Siné en 2010. Son dernier long métrage "A l'ombre de la république" est sorti en mars 2012.

Gwenola Wagon est cofondatrice du projet Nogo voyages, du collectif Cela Etant et du laboratoire de recherche LOPH, elle réalise de nombreuses installations vidéos, des pièces filmiques, sonores en France et à l'étranger comme Globodrome, Hypnorama, le Musée de l'imaginaire terroriste, la Discothèque sauvage, Mute et Cyborgs dans la brume. Diplômée de l'Atelier de Recherches Interactives et de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, elle enseigne comme Maître de conférence à l'Université Paris 8.
Plus d'informations sur son parcours ici.

Stéphane Degoutin conçoit des dispositifs artistiques, des textes théoriques, des lieux. Ses thèmes de recherche portent sur l'humanité après l'homme, la ville après l'espace public, l'architecture après le plaisir. Il est l'auteur du blog Propositions / spéculations, cofondateur du Musée de l'imaginaire terroriste, cofondateur de Nogo Voyages, auteur de Lost in Créteil, co-auteur des installations Googlehouse et What Are You ?, auteur de l'essai Prisonniers volontaires du rêve américain. Il enseigne à l'Ensad.
Plus d'informations sur son parcours ici.

Avec le soutien du Conseil Régional d'Ile-de-France, de la revue Mouvement, du site Remue.net.

Retrouvez les conférences précédentes en vidéo ou en images !
Vidéo de la conférence 1
Vidéo de la conférence 3
Et bientôt tous les comptes-rendus.

Surveillance

Diane — 2012-03-06T10:30:49Z

Cycle de conférences
Alexandra Badea, auteur en résidence travaille cette année sur la notion de surveillance. A cette occasion, un cycle de 4 conférences est organisé sur cette thématique de mars à juin 2012. 4 conférences pour mieux comprendre la surveillance qui nous entoure.
C'était hier :
Conférence 1 - 22/03 : Histoire et enjeux de la surveillance
Conférence 2 - 24/04 : Une société de surveillance ?
Conférence 3 - 10/05 : La surveillance dans l'espace privé
Conférence 4 - 01/06 : Un art sous surveillance ?

« L'exercice de la discipline suppose un dispositif qui contraigne par le jeu du regard ; un appareil où les techniques qui permettent de voir induisent des effets de pouvoir, et où en retour, les moyens de coercition rendent clairement visibles ceux sur qui ils s'appliquent »
Michel Foucault, Surveiller et punir.

Les techniques de surveillance ont changé et nous nous retrouvons aujourd'hui en pleine société de surveillance dans un monde apparemment libre où l'individu a le droit de navi- guer librement entre les dispositifs GPS, les caméras, les puces électroniques les fichiers nationaux, les archives numérisées, les réseaux sociaux et les logiciels espions.

Comment tracer son chemin dans ce nouveau paysage ?
Quelles sont les mutations comportementales de l'individu surveillé ?
D'où vient le besoin de surveiller ?
Comment les nouveaux dispositifs sont-ils pensés, conçus et conceptualisés ?
Un monde sans surveillance est-il encore possible ?
Qu'en est-il de l'auto-surveillance ?

Nous allons tenter de réfléchir autour de ces questions dans un cycle de conférences mensuelles dédié à cette thématique, accompagnés par des philosophes, sociologues, artistes, psychologues, chercheurs et techniciens de la surveillance.

Retrouvez toutes les informations sur les conférences et les intervenants en cliquant sur les liens ci-dessous.

Conférence 1 : Histoire et enjeux de la surveillance
Conférence 2 : Une société de surveillance ?
Conférence 3 : La surveillance dans l'espace privé
Conférence 4 : Un art sous surveillance ?

Une société de surveillance ?

Diane — 2012-02-03T11:32:28Z

Théâtre - Cycle de conférences
Alexandra Badea, auteur en résidence organise un cycle de conférences sur la surveillance de mars à juin 2012. 4 rencontres pour mieux comprendre la surveillance qui nous entoure.
Deuxième conférence le 24 avril avec Roland Gori, Antoinette Rouvroy et le collectif RYBN.

Conférence 2 : Une société de surveillance ?

Avec Roland Gori, le collectif RYBN et Antoinette Rouvroy.

Modération : Eric Demey de Mouvement

Espace public - Internet - Open Space - Marketing

Nous sommes entrés dans un monde où chaque geste déployé dans l'espace public est enregistré, codifié, paramétré, stocké, archivé.
Comment peut-on effacer nos traces ?
Pourquoi acceptons-nous ce modèle sociétal ? Points forts. Points faibles.
Comment s'opère la surveillance dans l'espace public, dans l'entreprise, à l'école, sur la toile ?
Peut-on parler d'un renforcement du contrôle social et économique ?
Assistons-nous à un phénomène paranoïaque du Big Brother ?
Est-on entré dans l'ère de la surveillance permanente du consommateur ?

Roland Gori intervient pour le collectif Pas de O de conduite. Il est psychanalyste et professeur de psychologie et de psychopathologie cliniques. Il est l'auteur de nombreux ouvrages de psychanalyse.

RYBN est un collectif artistique pluridisciplinaire, spécialisé dans la réalisation d'installations, de performances et d'interfaces faisant autant référence aux systèmes codifiés de la représentation artistique (peinture, architecture, contre-cultures) qu'aux phénomènes humains et physiques (géopolitique, socio-économie, perception sensorielle, systèmes cognitifs). Il est notamment le concepteur du projet Antidataming.

Antoinette Rouvroy est chercheur du Fonds National de la Recherche Scientifique (FNRS), au Centre de recherche en Information, Droit et Société (CRIDS), chargée de cours à l'Université de Namur et maître de conférences à l'Université Libre de Bruxelles. Ses publications ici.

Avec le soutien du Conseil Régional d'Ile-de-France, de la revue Mouvement, du site Remue.net.

Découvrez la conférence en images grâce au photographe Alexandre Westphal.

Histoire et enjeux de la surveillance

Diane — 2012-01-31T17:12:30Z

Théâtre - Cycle de conférences
Alexandra Badea, auteur en résidence organise un cycle de conférences sur la surveillance de mars à juin 2012. 4 rencontres pour mieux comprendre la surveillance qui nous entoure.

Première conférence le 22 mars avec Georges Banu, Jérôme Impellizieri et Marie Goupy.

Conférence 1 : Hisoire et enjeux de la surveillance

Avec Georges Banu, Jérôme Impizellieri et Marie Goupy.

Modération : Eric Demey de Mouvement

Mesure sécuritaire préventive ou moyen de transformation et contrôle de l'individu ?
Besoin inné ou besoin créé ?

Foucault pense que la surveillance est pour le pouvoir un moyen de légitimer son autorité et de contrôler l'individu. Le discours politique d'aujourd'hui légitime la surveillance comme mesure de prévention contre la violence voire la catastrophe.
De quel côté on se place ? Nous sommes tous à la fois surveillants et surveillés. La surveillance se répand de l'intime au public, de la famille à l'entreprise.
D'où vient ce besoin de surveiller l'autre ?
Est-il un besoin fondamental de l'être humain ? Un mécanisme de défense ? Un exercice de pouvoir ?
Est-il un besoin inné ou créé ?
Comment agit-on en tant que « surveillants » ?

Georges Banu est professeur, critique, essayiste de théâtre. Il est l'auteur notamment de La Scène surveillée.

Jérôme Impizellieri est Conseiller régional d'Ile-de-France, Vice-président de la commission culture, Membre titulaire de la commission politique de la ville et sécurité, Président de la commission pour la permanence artistique et culturelle, Vice-président d'Arcadi.

Marie Goupy est Docteur en philosophie politique.

Visionnez la conférence grâce à Remue.net !

1. Histoire et enjeux de la surveillance : Marie Goupy, Jérôme Impizellieri et Georges Banu (A. Badea) from remue.net on Vimeo.

Conférence 2 : Une société de surveillance ? le 24 avril.
Conférence 3 : La surveillance dans l'espace privé le 10 mai.
Conférence 4 : Un art sous surveillance ? le 1er juin.

Alexandra Badea met en scène son texte Contrôle d'Identité au Tarmac. A découvrir du 27 au 31 mars.

Observation participative et partagée

camille — 2011-11-02T14:03:48Z

Rencontre Culture et Economie Sociale et Solidaire
Dans le cadre du mois de l'économie sociale et solidaire, l'Ufisc présente l'étude sur les structures artistiques et culturelles d'Ile-de-France sur la thématique de l'observation.

Les domaines artistiques et culturels sont confrontés à la nécessité de mieux se connaître et de pouvoir échanger sur leurs réalités de fonctionnement et leurs activités avec leur environnement politique et professionnel.

Face à cet enjeu stratégique majeur pour le développement des politiques publiques, l'UFISC souhaite contribuer activement à la mise en place de démarches d'observation. C'est ainsi que l'Union a engagé un travail de réflexion et de mise en pratique sur le territoire de l'Ile de France.

Conçue comme une expérimentation, cette action s'inscrit dans la méthode de « l'Observation Participative et Partagée », qui met en pratique les valeurs de participation active, de coopération et de solidarité démocratique, exprimés dans le manifeste de l'UFISC.

Cette rencontre, en appui sur la présentation d'une enquête sur les structures artistiques et culturelles d'Ile-de-France, souhaite constituer un point d'étape et un temps de débat sur les modalités de mise en oeuvre de l'observation.

Programme

Accueil café
Les enjeux de l'observation, de l'auto-évaluation à la construction des politiques publiques
La démarche « Observation participative et partagée » en Ile-de-France
Mise en perspective des actions d'observation
Enjeux de l'observation en Ile-de-France dans les politiques publiques des arts et de la culture
Conclusion et apéritif convivial

En partenariat avec la région ile de France, le ministère de la culutre, le CNAR culture, le C2RA.

L'Ufisc est l'Union Férérale d'Intervention des Structures Artistiques

En font partie : Fédération nationale des arts de la rue –Fédurok (Fédération des lieux de musiques amplifiées/actuelles)– SYNAVI (Syndicat National des Arts Vivants) – SCC (Syndicat du Cirque de Création) - FSJ (Fédération des Scènes de Jazz et des Musiques Improvisées) – CITI (Centre International pour les Théâtres Itinérants) –Actes'If (Réseau solidaire de lieux culturels franciliens) – RIF (Confédération des réseaux départementaux de lieux de musiques actuelles/amplifiées en Ile de France) – SMA (Syndicat National des petites et moyennes structures à but non-lucratif de Musiques Actuelles) – Zone Franche (le Réseau des Musiques du Monde) ) - THEMAA (Association nationale des Théâtres de marionnettes et des Arts Associés) – Le Chaînon/ FNTAV (Fédération des Nouveaux Territoires des Arts) – Membres associés : FFEC (Fédération Française des Ecoles de Cirque) –FRAAP (Fédération des Réseaux et Associations d'Artistes Plasticiens) – CD1D (Fédération nationale des labels indépendants)

www.ufisc.org

Une seule planète

camille — 2011-10-25T10:00:24Z

La semaine de la solidarité internationale
Le réseau une seule planète propose 4 jours de festivités pour sensibiliser les citoyens aux enjeux d'une gestion durable et équitable des ressources naturelles !

En continu pendant ces quatre jours : vous pourrez assister à de nombreuses animations, une exposition interactive de 200m2, remise des Prix Pinocchio, concert de Mathieu Boogaerts, projection des films, conférences-débats, théâtre et jeux de rôle, ateliers pour les scolaires,… Ouvert à tous et accès gratuit.

Toutes les informations sur :www.uneseuleplanete.org

Prix Pinocchio 2011, organisés par les Amis de la Terre
Jeudi 17 novembre à partir de 18h - entrée libre

Afin de dénoncer publiquement le décalage entre les « beaux discours » et la réalité des pratiques de certaines entreprises, les Amis de la Terre décerneront comme chaque année trois prix Pinocchio « Plus vert que vert », « Une pour tous, tout pour moi ! », « Mains sales, poches pleines ». Ces prix sont attribués par les internautes via un vote en ligne. Ils feront l'objet d'une cérémonie publique de remise des prix animée par des comédiens et en présence de nombreux journalistes. Les entreprises candidates sont en ligne alors n'hésitez pas à voter pour Veolia dans la catégorie « Plus vert que vert » et Perenco dans la catégorie « Mains sales, poches pleines » à cette adresse : www.prix-pinocchio.org/nomines.php

La conférence « S'épanouir dans les limites écologiques : s'engager dans la transition vers des sociétés soutenables et équitables au Nord comme au Sud »
Vendredi 18 novembre de 18h à 20h - entrée libre

La crise écologique, que nous devons affronter, est la conséquence d'une crise de société. Notre modèle économique, basé sur la compétition et la croissance, a conduit à une surexploitation insoutenable des écosystèmes mais aussi à un profond creusement des inégalités. Dans un monde fini, la course à la surconsommation des plus riches se traduit par un accaparement croissant de l'espace écologique des plus pauvres. Où cultiver pour se nourrir quand la terre est utilisée pour produire des agrocarburants ? Quelle eau boire quand elle est polluée par les effluents d'une mine ? De quel bois se chauffer quand la forêt a été vendue a une entreprise pour compenser ses émissions de carbone ?

Nous ne sommes pas condamnés à l'impasse : partout dans le monde, et notamment dans les pays du Sud, des alternatives émergent et se structurent. Quelles sont les lignes de ruptures avec le modèle actuel que nous devons clairement affirmer pour engager une transition socialement juste et écologiquement soutenable ?

Réduire les inégalités pour réduire globalement la surconsommation sans pénaliser les plus pauvres ? Trouver l'épanouissement dans le renforcement des liens sociaux, l'expansion de la connaissance et de la créativité ? Rapprocher le producteur et le consommateur ? Affirmer la notion de bien commun contre la logique de marchandisation des écosystèmes… Des perspectives sont déjà entrevues. Les reconnaître, les mettre en cohérence pour contribuer à dessiner les modes de vie, de production et d'échanges durables, tel est l'objectif de ce débat.

Nous nous situons à la veille de trois échéances internationales majeures : sommet sur le climat de Durban fin novembre, Forum mondial de l'eau en mars 2012 à Marseille, Sommet de la Terre, dit « Rio+20 », à Rio début juin 2012, autant de jalons pour construire une transition écologique plaçant la lutte contre les inégalités et le droit pour tous à bien-vivre au cœur des mobilisations.

Intervenants :

Patrick Viveret (philosophe, collectif Richesses)
Nathalie Péré-Marzano (déléguée générale du CRID)
Bruna Engel (Amis de la Terre Brésil)
Victor Nzuzi (Via campesina)

Animation :
Sophie Chapelle (Bastamag).

Concert de Mathieu Boogaerts, Afroguinguette et Flavia Cohelo.
Vendredi 18 novembre 20h30 - entrée libre
Réservation conseillée à contact@uneseuleplanete.org

Artiste libre, méticuleux et inventif, Mathieu Boogaerts nous fera entrer dans la danse avec son énergie et son groove imparable pour la campagne « Une seule planète ». Une voix qui sent bon le soleil et une présence lumineuse, Mains d'œuvre sera aux couleurs de Rio de Janeiro avec Flavia Coelho, en tournée pour la sortie de son nouvel album. Enfin le groupe Afro-guinguette clôturera la soirée, d'univers sonores différents (afro-jazz-musette-chanson française-reggae-rock-), les textes engagés sont généreusement soutenus par une musique rythmique et festive qui fait danser les corps et remuer les esprits !! Concert organisé par FairPlaylist et le CRID.

Exposition interactive et pédagogique par les p'tits débrouillards
Samedi 19 et dimanche 20 novembre de 11h à 19h à Mains d'Œuvres - Entrée libre

Elle vise à sensibiliser et mobiliser les publics sur les enjeux écologiques, en particulier celle de l'épuisement des ressources naturelles. Elle s'adresse à des enfants et des jeunes dans le cadre de visites en groupe ou en famille, mais aussi aux étudiants et aux adultes.
De quoi est fait le surimi ? avec quelles ressources naturelles, nos équipements électroniques quotidiens sont-ils fait ? les services rendus par la forêt ? qui a accès à l'eau potable ? comment consommer plus d'une planète alors qu'on en a qu'une ?...l'exposition interactive permet de passer un bon moment, seul ou en famille, avec des scolaires et centres de loisirs, où on apprend et on prend conscience tout en s'amusant.

Atelier "Acquis sont ces droits de l'enfant " - 6-12 ans
Samedi 19 novembre 14h-16h à Mains d'Œuvres - Entrée libre
Accueil des enfants tout au long de l'atelier

Un principe drôle et enjoué : Les enfants parient sur le nombre de droits qu'ils vont gagner. Ensuite ils sautent de case en case sur la carte, découvrant le monde. 10 couleurs de case pour découvrir 10 articles des droits de l'enfant. Une bonne réponse ou un défi réalisé fait gagner un droit. Et ensuite ? C'est le temps de changer le monde en posant vos droits sur le monde. Réalisé par Underconstruction.

Projection de films
Samedi 19 novembre à partir de 14h

“Gasland” est un documentaire qui met au grand jour les dangers de l'exploitation du gaz de schiste, pour l'environnement comme pour la santé des animaux et des humains. Un film à voir d'urgence, alors la France s'apprête à exploiter les premiers gisements. Projection avec le collectif Gaz de schistes Ile-de-France.
« Water makes money » est un documentaire sur la privatisation croissante de l'eau, mais aussi sur les collectivités résistantes qui œuvrent pour se réapproprier ce bien commun. Projection avec Greenpeace Paris.

Conférence eau bien commun de l'Humanité par France Libertés
Samedi 19 novembre de 17h à 19h

En ce début du XXIe siècle, l'eau est devenue l'un des enjeux majeurs de l'humanité. En réponse aux tensions hydriques qui affectent progressivement tous les secteurs de nos sociétés, les organisations citoyennes plaident, entre autres, pour donner à l'eau le statut de « bien commun » et rendre effectif son accès par tous.