L’éventuel hérisson bleu

BIOGRAPHIE
Toute jeune compagnie fondée en 2009, L’éventuel hérisson bleu se compose de cinq artistes, Marion Bordessoulles, Lou Chrétien, Milena Csergo, Hugo Mallon et Antoine Thiollier.
Ensemble, ils travaillent sur les croisements entre les arts : théâtre, danse, musique. Ces hybridations s’opèrent autour d’une volonté de renouveler le rapport au texte et à la fable. D’une forme apparemment dramatique faire le lieu d’une liberté artistique, d’explorations débarrassées des soucis de réalisme et de vraisemblance.
Leurs recherches s’orientent vers la réécriture de mythes, contes, fables qui construisent l’imaginaire collectif et qui sont sans cesse à réinventer.
Le moteur principal de leur processus de création est l’improvisation. C’est la scène qui a raison, avant toute idée préconçue de spectacle, de fable ou de personnage. Les projets sont donc plus caractérisés par la rencontre d’un texte et d’un groupe, que d’un groupe essayant de se fondre dans un texte.
Après leur première création, variation sur Peter Pan, "Où le temps s’arrête et sans chaussures" et plusieurs formes courtes, la compagnie s’attèle à la création d’une variation sur Hamlet de Shakespeare, "J’expire aux limbes d’amour inavoué", écrite par Milena Csergo et récompensée par l’Aide à la création du Centre national du Théâtre en 2010. Leur résidence a porté dans un premier temps sur la création de ce nouveau projet aussi insolent qu’onirique.

L’INFO INSOLITE
On vous dit ça très vite

PROJET DÉVELOPPÉ A MAINS D’ŒUVRES

• Le 26 avril 2012, la compagnie a proposé un Hors d’Œuvres musical : Le dernier repas d’Hamlet.

• La création de J’expire aux limbes d’amour inavoué s’est déroulé du 20 au 30 septembre 2012 .

Et qu’on regarde l’heure, il est toujours midi est une variation sur le mythe de Peter Pan, dont la création se fera du 15 au 25 octobre 2015.
Si l’on retrouve les personnages de la fable initiale – Wendy, le couple Darling, Peter Pan, Clochette, les enfants perdus, le capitaine Crochet – Milena Csergo s’affranchit, dans cette nouvelle création, du conte originel de James W. Barrie. Tous se révèlent moins comme figures que comme des intériorités errantes, en quête de sens et d’amour.

L’œuvre questionne les rapports de l’art et de la vie, la faculté d’émerveillement et d’imagination, la lutte contre le temps et contre le vieillissement des hommes, des pères et du monde. Partout, nostalgie, renoncement, oubli, souvenir désespéré ou brûlant désir.
Et finalement cette question, posée par le conte aujourd’hui : à quoi peut-on croire encore ?