SHAKE YOUR PROCESSING

Restitution Formation Processing 2017

Mer. 29 Nov. 2017 — 19h00 ]
de 19h à 22h
DISCIPLINE : Cultures numériques
FORMAT : Concert, Exposition, Projection, Maquette
ESPACE : Salle de concert, restaurant
TARIF : Entrée libre

Une soirée d’exposition de projets, et de rencontres pour explorer les pratiques artistiques numériques et l’éducation aux cultures numériques.

Entrée libre !

Les participants et formateurs du stage "devenir artiste-programmeur en Processing" seront là pour vous présenter leurs projets respectifs qu’ils soient en cours de recherche ou plus aboutis. Ils ont à coeur de partager leurs expériences, leurs démarches artistiques, des tuyaux numériques ou des bouts de code informatiques, mais aussi leurs processus de création et les étapes qui ont structuré leur travail... Cette soirée est l’occasion d’y rencontrer des passionnés et une diversité de création, mais aussi d’avoir des retours concrets et des informations pratiques sur le déroulement de nos stages de formation continue.

L’équipe du Craslab sera également présente pour des visites de la salle pédagogique, et pour vous informer sur les prochains ateliers d’initiation aux cultures numériques.

Éric Vernhes, "Marine"


  • « Marine » résulte de la volonté initiale de s’emparer de l’idée classique du format (marine, portrait…) comme élément générateur d’une composition.
    Elle met en évidence cet apport fondamental de la technologie aux médiums artistiques ancestraux. Par cet apport, ce « tableau » digital devient également journal de bord où s’inscrit une durée, rythmée par le jour et la nuit, et le déroulement d’un paysage. Ce journal est en même temps le moteur de l’oeuvre, puisqu’il s’agit de rien d’autre que du code informatique qui la génère. « Marine » est un objet qui s’accorde a un défilement temporel pour faire naître des incertitudes mesurées. Comme un voyage.
  • Eric Vernhes crée des dispositifs et des installations cinétiques, visuelles ou sonores dont il programme les comportements en fonction de logiques auto-génératives, interactives ou hybrides. Initialement architecte, puis scénariste, cinéaste et musicien, Eric Vernhes a développé un parcours d’artiste multidisciplinaire tendu vers un propos résolument humaniste. Eric Vernhes fait ainsi exister des créations anthropoïdes : le mouvement propre des oeuvres, en épousant celui de notre conscience, semble embrasser aussi notre propre humanité et nous en donne le spectacle. Le travail d’Eric Vernhes est montré dans les salons internationaux , centres d’art et fondations. Il réalise également des créations scénographiques et visuelles en spectacle vivant et enseigne les arts technologiques.
    Représenté à Paris par la Galerie Charlot. Paris – Tel-aviv

Colin Lusinchi, "Le générateur de cartel"

  • Le générateur de cartel est un générateur aléatoire de textes décrivant des oeuvres d’art.
    Il utilise les données de l’ensemble des cartels du Palais de Tokyo sur une année, découpés en mots et groupes de mots, et les régénère selon les structures grammaticales propres à ces cartels. Ainsi le cartel généré, en épousant le graphisme des modèles des cartels du Palais de Tokyo, est formellement vraisemblable. Le sens du commentaire quant à lui nous échappe, il dépend de l’agencement des mots tirés au sort par le programme. Le spectateur doit poser un objet sur un socle pour déclencher le générateur. À chaque nouvel objet déposé sera donc attribué un cartel.
  • Colin Lusinchi prend pour socle des oeuvres déjà existantes, ainsi que leur médiation, les discours qu’elles engendrent et leurs multiples réceptions. Ces discours et interprétations deviennent le matériau d’un détournement critique. Diplômé en 2014 de l’école nationale des arts décoratifs il poursuit sa réflexion sur la collection et son rapport au numérique, nourrit d’une collaboration avec des experts, des collectionneurs et des marchands d’art moderne et contemporain.

Raphaël Seguin, "Strange_Loop"

  • Strange_Loop est un dispositif video génératif. S’inspirant du livre de Douglas Hofstadter, elle s’alimente d’une méditation sur la nature récursive du phénomène de la conscience. L’image projetée s’anime grâce à des attracteurs étranges, équations chaotiques qui modélisent l’avènement du hasard dans le monde. Strange_Loop reçoit des stimuli de la part des spectateurs connectés au serveur, elle sera aussi activée par une performance musicale.
  • Raphaël Seguin vit et travaille à Paris, il est ingénieur du son et musicien.
    Il développe une pratique artistique alimentée par le chaos déterministes et les attracteurs étranges.

Nina Cholet, "SHAKE Maquette #1"

Concert visuel (15min), trajectoire immersive dans un désir de danse.

  • Après avoir monté le groupe ECHOES OF projet musical qui rend hommage aux villes fondatrices du mouvement funk, en partenariat de résidence avec le New Morning, Les Migrants Hilares, Jeeb’s Paliès, Corentin Pujol, Carel Cleril, Emilien Gillan s’associent avec TAAC et Nina Cholet pour un nouveau projet de création funk jazz interactif.
    Donnez votre pulse à l’entrée et laissez vous embarquer !
  • Nina Cholet, comédienne-danseuse, metteuse en scène et vidéaste, diplômée d’un Master de Coopération Artistique Internationale et d’un Master de Projets culturels dans l’Espace public elle est résidente à Mains d’Oeuvres en tant qu’artiste pluridisciplinaire et axe sa pratique plurielle dans le désir de valoriser l’art en tant qu’expérience intime et collective au sein du groupe TAAC.

Thomas Rochon, "Un Atlas"

  • Il s’agit d’un petit livre (110 x 180 mm) de 346 pages.
    "Un Atlas est le prolongement des recherches débutées récemment autour des formes d’écriture. Mon intérêt se porte sur toutes sortes de formes : panneaux, enseignes, avertissement, graphittis, marquages… Dans un premier temps c’est leur variété et leur richesse formelle qui m’attire, ou encore la manière dont ces mots, ces marques, ces tracés, tirent partie des contraintes d’un lieu.
    Le rapport entre le signe et son contexte d’écriture ou de lecture est au cœur de mon travail et nourri un ensemble de réflexion. Ainsi chaque intervention est l’occasion de (re)interroger notre rapport aux normes et aux hors norme.
    Dans cette démarche, je me suis intéressé plus particulièrement aux tracés des frontières géopolitiques. Peut-êtres parce qu’il s’agit d’une notion complexe, à la fois protectrice et dangereuse ? Ou peut-être simplement pour regarder leur forme, leur dessin sinueux ?
    Et si il est possible de considérer ces tracés comme une forme d’écriture, comment cette forme d’écriture forgent notre vision du monde et de nous même ? S’il s’agit d’un alphabet, la carte pourrait être décomposé et recomposé à l’infini, construisant autant de mondes possibles.
    La carte utilisée pour réalisé ce projet datant des années 90 certaines de ces lignes « n’existent plus » et d’autres sont apparus."
  • Designer graphique, diplômé de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, Thomas Ronchon a travaillé 3 ans à Barcelone. Depuis 2012 il vit et travaille à Lyon. Il collabore avec divers institutions, associations ou entreprises (le centre d’art virtuel Virtual Dream Center / le Théâtre des Îlets — centre dramatique national de Montluçon / le centre d’art de Venissieux / la Halle, centre d’art et médiathèque de Pont-en-Royans…).
    En 2012 il créa avec les plasticiennes Muriel Joya et Audrey Martin le collectif La Glacière et participa à diverses résidences et expositions (à la Panacée, centre de culture contemporaine de Montpellier / Mons 2015, capitale européenne de la culture / Variation-média Art Fair, Paris).
    Il est aussi enseignant auprès d’étudiants en design graphique.