ANY (The party)

Concerts, projections, fête païenne

Sam. 04 Juin 2016 ]
19h - minuit
DISCIPLINE : Arts visuels
FORMAT : Concert
ESPACE : Salle de concert et Mo'café
TARIF : 2 euros l'entrée, et dons financiers ou matériels bienvenus

La fête est ouverte parce qu’elle n’est pas ordonnée. La spontanéité en est un élément crucial. Le système de troc est préféré.

Entre nouvelle lune et équinoxe en approche, entre fin de printemps et apogée de la fécondité de mère nature, des jeunes gens sémillants et subtils se retrouvent à Mains d’Œuvres, à l’occasion d’un moment festif. Les artistes sont invités à expérimenter en live. Improvisées, liées à des projections, à la base d’une performance, ou encore générées par les publics présents, les créations sonores sont réalisées à la fois par des plasticiens qui intègrent le son dans leurs productions et par des musiciens qui flirtent avec un langage visuel.


ACTION !

Dans le bar de Mains d’Œuvres :

  • Projection/concert de Théo Hernandez et Abraham Murder
  • Suivie d’une performance/concert de Charlie Jeffery "A few religious songs".

CONCERTS

Hillside diggers
avec : David Ancelin (guitare, chant), Jerome Robbe (Guitare), Jean-guillaume Le Roux (Basse, Chant), Julien Tiberi (Batterie)
Garage punk, rock’n’roll.
&
Shrouded & The Dinner
Astrid De la Chapelle (trombone, guitare, chant) Lina Hentgen (basse, chant) Sylvain Azam (guitare, chant), Adel Ghezal ( Flûte, coquillages percussifs, guitare, chant) Julien Tiberi (Percussion, Banjo).
Parfait mélange de musique instinctive et volontaire, de fausse notes et de vraies, ce "gruppetto" en lâcher-prise musical n’a de cesse de contrefaire et ré-inventer ses propres compositions au gré des concerts. Adepte du feuilleté sonore cacophonique et parfois tranquille, on retrouve dans leur musique du K Recs, Country teasers, Dan Treacy dans sa poésie la plus délirante. Shrouded & the dinner ou la folie de 5 artistes visuels qui composent des chansons. Des histoires de chiens jaunes et de sorcières qui bricolent autour d’une musique primitive. Des petites miettes de pains et de vieux cowboys qui chantent des mélodies oubliées.

The Night He Came Home
Composé de deux membres fondateurs, Arthur Beuvier (machines) et Corentin Canesson (guitare), The Night He Came Home, né en 2014, gravite autant dans le champ de la musique expérimentale que dans le domaine des arts visuels. Son approche de la musique aux références diverses (de Einstürzende Neubauten à Nicolas Jaar, en passant par Brian Eno).

CONDOR
New Beat, Cumbia, No Wave
label : CONSTERNATION
Le mythique groupe hollandais des années 90 revient aux manettes après 15 ans d’absence ! Pour ceux qui ont connu les clubs belges et la déferlante new beat de 1988, CONDOR est l’emblème du psycho beat, nouveau groove éphémère d’une époque bénie où l’acide régnait sur Bénélux.
Après deux singles légendaires « pull over up » (1986) et « Kro kro dice » (1987), CONDOR sombre dans l’oubli en 1992 après une tournée désastreuse en Amérique latine pendant laquelle ils perdront deux des membres fondateurs associés à la secte du « renouveau triangle ».
C’est donc avec un tout nouveau line-up que CONDOR revient : deux gros synthés 90, une basse grunge, deux ou trois boites à rythmes bien compressées soutenues par quelques percussions électroniques détunées, une MPC jouée à l’envers et un harmonizer de l’enfer pour enrober l’artillerie, CONDOR c’est chaud, c’est froid, hypnotique et paradoxal.
« On croirait entendre un DJ défoncé qui passe du new beat au dub africain pour se décider finalement à cutter avec de l’ acid house mais sans pouvoir s’empêcher d’y mettre un vocal de Rn’b égyptien » A.J / « Je me souviens plus de rien sauf d’avoir dansé et roulé des patins » P.H. / « - C’était vraiment trop moche. - ouais, trop beau ! - t’as raison c’est la même chose… » E.D et B.B.


PROJECTIONS

Tout au long de la soirée des vidéos d’artistes travaillant le son sont projetées, notamment une vidéo de :
Mohamed Tayeb Bayri
s’intéresse aux ovnis, aux fantômes, aux rêves, aux souvenirs, à tout ce dont on parle et qui nous parle mais dont la présence est constamment mise en doute. Entre art, design et musique, il tisse une toile protéiforme et nébuleuse, faite de récits et d’incantations. Il expose et joue dans des lieux physiques, sur Internet, à distance, en live ou en différé. Il fait partie du collectif PEZCORP, du duo musical Bazoga et du club de collection Labeur.