Les Variations Périphériques

Sam. 08 Oct. — 14 Oct. 2022 — 17h00 ]
Exposition visible jusqu'au 14 octobre de 14h à 19h
DISCIPLINE : Musique, Arts visuels
FORMAT : Exposition, Performance
ESPACE : Multi espaces
TARIF : 10€ en prévente / 12€ sur place

Si la périphérie se définit comme une ligne délimitant une surface, alors elle est contour, périmètre, pourtour, limite.
Elle est frontière, abord, à côté, lisière.
Elle est extérieur, elle est faubourg, elle est banlieue.
Elle est infime ou démesurée.
Elle est sociale, politique, économique, physique. `
Elle est corporéité.
Parfois elle est mystique, magique, ensorcelante, sacrée.
Parfois elle est violente, injuste, délabrée, polluée.
Alors elle est rejet, invisibilité, en dehors, cachée.
Zone oubliée des oubliés.
Les variations périphériques, c’est une fabrique de sons, d’images, de vidéos, de performances. Des créateurs d’instants qui exploreront l’au-delà de cette frontière réelle ou imaginaire, le temps d’un show unique suspendu entre arts plastiques et musique.

⚫️ 𝗔𝗩𝗘𝗖 :
KADOR, HÔTEL FURY, TRAJECTORIES (Matthieu SEEL), Fanny GOSSE, Maria CLARK, DEHORS/AUDELA, Louise DUMONT, Iris GALLAROTTI, Salvatore INSANA/Silvia CIGNOLI, Magdalena LAMRI, Sébastien LAYRAL, Julia MAURA, Tristan MORY, Caroline POLIKAR, Laurent QUENEHEN, Francesca SAND, Vanda SPENGLER, Géraldine VILLEMAIN.

⚫️𝗖𝗢𝗡𝗖𝗘𝗥𝗧𝗦 (𝗰𝗹𝘂𝗯) :

🔳 Kador
https://youtu.be/GTAHsS89wT4
« Kador est une nébuleuse de musiciens et d’artistes basés à Paris. Formé en 2019, le groupe construit un univers singulier aux multiples influences autant cinématographiques que musicales. Emmené par le rappeur Malawi Edash Quata et le guitariste Manuel Cortell, Kador décrit une vision apocalyptique du monde dans une métaphore contemporaine de la destruction de Sodome et Gomorrhe. » La musique de Kador est pleine de paradoxes autant influencée par le rap du Wu Tang que par Nick Cave and the Bad Seeds. »

⚫️ 𝗣𝗘𝗥𝗙𝗢𝗥𝗠𝗔𝗡𝗖𝗘𝗦 :
Hôtel Fury et Maria Clark

🔳 𝗛𝗢𝗧𝗘𝗟 𝗙𝗨𝗥𝗬 est un trio de jazz hybride et expérimental né en 2017 d’un désir profond, celui de jouer et d’improviser de la manière la plus libre qui soit avec les instruments, les machines et quelque matière ou événement sonore que ce soit, sans compromis.
Il est composé de ses trois membres fondateurs, Nicolas KRASSILCHIK, Batteur, Percussionniste / Michel-Ange MERINO,Bassiste, Claviers / Viane MONDESIR, Trompettiste. »

🔳 𝗠𝗮𝗿𝗶𝗮 𝗖𝗹𝗮𝗿𝗸
www.mariaclark.net
« Le corps est le dénominateur commun de tout mon travail. De son histoire à sa géographie, d’un côté ou de l’autre de la peau, je me balade dans les espaces frontières et intermédiaires… Mes pratiques sont multiples : danse, art action, installations ; vidéo, photo ; dessin et écriture, avec des publications diverses.
Je vis et travaille entre Paris et les Cévennes. »

🔳 𝗧𝗿𝗮𝗷𝗲𝗰𝘁𝗼𝗿𝗶𝗲𝘀
Avec Matthieu SEEL, auteur du roman « Rien ne dure vraiment longtemps » et du podcast crackopolis (Arte radio)
« Fabriquer une trajectographie. Soit, à la place de calculs et de techniques scientifiques, utiliser la musique, le texte et la voix pour déterminer en lettres et en sons la trajectoire d’un engin spatial. »

🔳 𝗦𝗲𝗯𝗮𝘀𝘁𝗶𝗲𝗻 𝗟𝗮𝘆𝗿𝗮𝗹
www.layral.fr
« Un subtil contraste apparaît dans le travail de Sébastien Layral, le gigantisme des toiles et la carrure de l’homme côtoient une démarche non pas tournée sur la démonstration de force, mais vers l’être aux autres. La brutalité de certaines peintures vient déborder du châssis pour venir s’inscrire dans les autres, et les autres en lui et inversement... Une oeuvre de la mise en relation qui travaille sur le champ des limites, la spatialisation de l’inscription, qu’elle soit physique ou psychique. »

🔳 𝗙𝗮𝗻𝗻𝘆 𝗚𝗼𝘀𝘀𝗲
www.fannygosse.org
93170 Cendrillons est à la fois une série de photographies, une installation et une performance sur le thème de la migration. À la base du projet, il y a des chaussures. Des dizaines d’escarpins séparés de leur paire et abandonnés à la hâte sur les trottoirs de ma ville, Bagnolet. Pendant 1 an, je les ai photographiés à l’endroit même de leur trouvaille, datés et ramassés afin de créer cette installation/performance qui raconte, à travers leur parcours, le périple de milliers de femmes traversant les mers, les frontières, les murs érigés pour se rendre en Europe : cette route allant de l’espoir à la désillusion.

⚫️ 𝗣𝗟𝗔𝗦𝗧𝗜𝗖𝗜𝗘𝗡𝗦 𝗘𝗧 𝗣𝗛𝗢𝗧𝗢𝗚𝗥𝗔𝗣𝗛𝗘𝗦

🔳𝗠𝗮𝗿𝗶𝗮 𝗖𝗹𝗮𝗿𝗸 (Dessins et photographies)
www.mariaclark.net
« Le corps est le dénominateur commun de tout mon travail. De son histoire à sa géographie, d’un côté ou de l’autre de la peau, je me balade dans les espaces frontières et intermédiaires… Mes pratiques sont multiples : danse, art action, installations ; vidéo, photo ; dessin et écriture, avec des publications diverses.
Je vis et travaille entre Paris et les Cévennes. »

🔳𝗟𝗼𝘂𝗶𝘀𝗲 𝗗𝘂𝗺𝗼𝗻𝘁 (photographies)
www.urlz.fr/ftXr
« Encastrés dans la série "D’en bas, je m’y courbe" réalisée entre 2015 et 2019, ils, nos corps, sont là, présents, enfouis dans leur solitude, dans leur souffrance, au sein d’un espace clos. Un sous-sol désert. Au fond d’un abîme. Un monde souterrain, entre le visible et l’invisible. Louise Dumont explore le cadre de vie, y révélant - comme tapies dans l’ombre - des formes toujours plus fragiles de résistance. »

🔳 𝗜𝗿𝗶𝘀 𝗚𝗮𝗹𝗹𝗮𝗿𝗼𝘁𝘁𝗶 (photographies et vidéo)
www.irisgallarotti.com
« Proche parfois de pratiques amateures par le caractère spontané de ses prises de vue comme d’une certaine photographie documentaire, le travail de la plasticienne Iris Gallarotti s’en éloigne aussi car il est l’objet d’un lent processus d’imprégnation sensible. L’artiste opère des choix, elle découpe, manipule ou surimpressionne - hybridant souvent ses clichés à l’aide d’outils numériques. »

🔳𝗙𝗮𝗻𝗻𝘆 𝗚𝗼𝘀𝘀𝗲 (photographies et installation)
www.fannygosse.org
« 93170 Cendrillons est à la fois une série de photographies, une installation et une performance sur le thème de la migration.
À la base du projet, il y a des chaussures. Des dizaines d’escarpins séparés de leur paire et abandonnés à la hâte sur les trottoirs de ma ville, Bagnolet. Pendant 1 an, je les ai photographiés à l’endroit même de leur trouvaille, datés et ramassés afin de créer cette installation/performance qui raconte, à travers leur parcours, le périple de milliers de femmes traversant les mers, les frontières, les murs érigés pour se rendre en Europe : cette route allant de l’espoir à la désillusion. »

🔳𝗠𝗮𝗴𝗱𝗮𝗹𝗲𝗻𝗮 𝗟𝗮𝗺𝗿𝗶 (dessins au fusain)
www.magdalenalamri.com
« Teinté de mélancolie et d’onirisme, le travail der Magdalena joue avec les paradoxes et les dualités (ombre/lumière, rêve/réalité …) Il lève le voile sur nos peurs contemporaines, nos espoirs aussi et livre un monde singulier, sublimé, duquel l’humain souvent s’absente. »

🔳𝗦𝗲𝗯𝗮𝘀𝘁𝗶𝗲𝗻 𝗟𝗮𝘆𝗿𝗮𝗹 (peinture)
www.layral.fr
« Un subtil contraste apparaît dans le travail de Sébastien Layral, le gigantisme des toiles et la carrure de l’homme côtoient une démarche non pas tournée sur la démonstration de force, mais vers l’être aux autres. La brutalité de certaines peintures vient déborder du châssis pour venir s’inscrire dans les autres, et les autres en lui et inversement... Une oeuvre de la mise en relation qui travaille sur le champ des limites, la spatialisation de l’inscription, qu’elle soit physique ou psychique. »

🔳𝗖𝗮𝗿𝗼𝗹𝗶𝗻𝗲 𝗣𝗼𝗹𝗶𝗸𝗮𝗿 (photographies et installation)
www.carolinepolikar.com
« Électrons libres est un corpus de photographies tournant autour des notions d’inconscient, d’images enfouies et l’idée de processus. Le coeur même de ce qui m’intéresse et m’intrigue. Les photographies sont logées dans des écrins qui sont en réalité d’ anciens châssis de chambres photographiques, de ma propre chambre ou que je chine.
Liberté est donnée de saisir, de manipuler, d’imaginer.... pour jouer il faut Ouvrir…. »

🔳 𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗤𝘂𝗲𝗻𝗲𝗵𝗲𝗻 (photographies)
Une jeune femme traverse le paysage d’une ville de la périphérie de Barcelone : Mataro. J’ai voulu évoquer par la distance photographique un personnage féminin lointain pris dans un paysage constitué de différentes strates urbaines aux enseignes agressives : « Charters Shark » surplombe la jeune femme sans qu’elle s’en aperçoive.
Cette série reprend le titre du film de Jean-Luc Godard : « Deux ou trois choses que je sais d’elle »

🔳 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀𝗰𝗮 𝗦𝗮𝗻𝗱 (photographies)
« La ville nue (The naked city) est un projet photographique sur la solitude et la marginalisation de l’être humain.C’est un voyage à travers les villes du monde dans un état de mutation urbain où les nouveaux bâtiments plongent l’humanité dans une émotion désertique. »

🔳 𝗩𝗮𝗻𝗱𝗮 𝗦𝗽𝗲𝗻𝗴𝗹𝗲𝗿 (photographies)
www.vandaspengler.com
« J’ai refusé catégoriquement de photographier les plaisirs charnels et tout ce qui se rapportait à la sexualité pendant plus de 20 ans. Seuls comptaient les corps bruts et frontaux, enchevêtrés, confrontés, en résistance, sans tendresse ni plaisir. Mes envies sont alors claires et sans érotisation. Mais maintenant, après avoir autant tenu ces explorations à distance, j’aimerais ne plus être si manichéenne et accepter que le corps peut être plein de choses à la fois. J’aime l’idée de documenter mon intimité et celles des autres avec cette série d’entremêlements. »

🔳𝗚𝗲𝗿𝗮𝗹𝗱𝗶𝗻𝗲 𝗩𝗶𝗹𝗹𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻 (photographies)
www.geraldine.villemain.eu
« Ne m’attends pas ce soir questionne notre perception du réel en s’appuyant sur la notion de temporalité des évènements et sur la fugacité du temps qui demeure incontrôlable nous renvoyant à l’invisible, à l’absence et à la disparition. La chronologie des évènements s’efface, le temps se courbe, le passé et le présent s’unissent et se confondent, créant ainsi une césure temporelle. »

⚫️ 𝗩𝗜𝗗𝗘𝗔𝗦𝗧𝗘𝗦 :

🔳𝗗𝗲𝗵𝗼𝗿𝘀/𝗮𝘂𝗱𝗲𝗹𝗮
www.dehoraudela.com
« Un luogo d’incontro. Il salone di casa e i (di)segni del tempo al lavoro. Materia luminosa che perde forma. Corpo che prende forma perdendola. Tornavamo sui nostri passi. Senza più trovarli. Senza più trovarci come ricordavamo di essere (mai) stati. »

🔳 𝗦𝗮𝗹𝘃𝗮𝘁𝗼𝗿𝗲 𝗜𝗻𝘀𝗮𝗻𝗮 𝗲𝘁 𝗦𝗶𝗹𝘃𝗶𝗮 𝗖𝗶𝗴𝗹𝗼𝗻𝗶
www.dehoraudela
Allegory of earth and water - 2’06
« Un luogo d’incontro. Il salone di casa e i (di)segni del tempo al lavoro. Materia luminosa che perde forma. Corpo che prende forma perdendola. Tornavamo sui nostri passi. Senza più trovarli. Senza più trovarci come ricordavamo di essere (mai) stati. »

🔳 𝗝𝘂𝗹𝗶𝗮 𝗠𝗮𝘂𝗿𝗮
www.juliamaura.com/O-X-Y-T-O-C-I-N-E
« Une mer agitée, la même en tous lieux et dont le son et la vision nous ramènent au recommencement et à l’universel. Ses vagues s’affrontent à la crise et se teintent de sang à la rencontre des sons d’archives vidéos trouvés sur youtube témoignant de naufrages d’exilé.e.s sur les côtes européennes. »

🔳 𝗧𝗿𝗶𝘀𝘁𝗮𝗻 𝗠𝗼𝗿𝘆
« Vagues 14’ »

🔳 𝗜𝗰𝗮𝗻 𝗥𝗮𝗺𝗮𝗴𝗲𝗹𝗶
www.ramagelican.wordpress.com
Video - WUTI
les films de Ican Ramageli développent un point de vue critique sur les réalités sociales au Sénégal. Dans cette quête qui prend une valeur initiatique, il confronte la consommation et les produits du capitalisme international (symbolisés par la célèbre boisson américaine coca cola) aux valeurs d’entre-aide, de connaissance des savoirs locaux et des patrimoines culturels et matériels.

▬▬▬▬▬▬ INFOS PRATIQUES ▬▬▬▬▬▬▬
● Exposition en entrée libre jusqu’au 14 octobre
● Accès à pied depuis les métros Garibaldi ligne 13 (10 min), Porte de Clignancourt ligne 4 (15 min) et Mairie de Saint-Ouen ligne 14 (12min)
● Bar-resto sur place

▬▬▬▬ SOUTENIR MAINS D’ŒUVRES ▬▬▬▬▬▬▬
Adhérer à l’association Mains d’Œuvres, c’est soutenir la jeune création contemporaine en permettant chaque année à
• 200 artistes d’être repéré.es
• 50 œuvres d’éclore
• 300 événements pluridisciplinaires d’exister
• 40 000 personnes de participer à des événements
Devenir adhérent.e, c’est prix libre : https://bit.ly/adhésion_mdo_2022