Marie-Jo Faggianelli

BIOGRAPHIE
Si le désir de danse peut naître d’une rencontre, celle avec le chorégraphe Hideyuki Yano a été décisive pour le parcours de Marie-Jo Faggianelli. Avec Karine Saporta, pour laquelle elle a dansé sept créations, elle a connu une gestuelle exigeante et convulsive qui arc-boute le corps, ainsi que la cassure violente du geste. Avec Sidonie Rochon, elle retrouve une écriture délicate, diaprée de flux japonais.
Elle se glisse ensuite dans son propre projet et crée trois soli « Oreiller slave » , « Moisson » et « Un cœur réduit à point » , trois pièces où la matière est souveraine, mélange d’art pauvre et de sensualité ; trois créations injustement méconnues aujourd’hui car rarement programmées. Mains d’Œuvres a présenté « Fragments infimes  » en avril 2006 (dans le cadre des Séances de remise en service), succession de visons et de réminiscences autour de l’inquiétude d’être au monde, de notre désir de plénitude, de l’errance des rêveries. Ce qui séduit chez Marie-Jo est cette tension qui court dans tout son travail, faite de silences et de lenteurs, comme si elle ne désirait rendre visible que la dissipation du mouvement animé par son propre souffle.

L’INFO INSOLITE
À venir ...

PROJET DÉVELOPPÉ À MAINS D’ŒUVRES
Mains d’Œuvres l’a accueillie pour le projet « Récits dispersés »qui sont parsemés de fleurs, des fleurs comme l’espérance d’une certitude, peut-être d’une joie, des fleurs comme les traces des dieux enfouis, dernières traces aussi du sacré du monde. Rendre visible le silence, “l’être-là des choses”.
« Dans un rapport intime à la terre, l’esprit s’y moule, s’en gorge, les sens en éveil, prêts à vibrer.
Être à l’affût des moindres sensations bienheureuses.
Ne rien expliquer, créer des paysages, une île, un champ d’attente, de rêve, de saisissement…
Une chorégraphie comme une prière.
Comment parler de l’infini ?
Une plongée dans l’essence… »

« Récits dispersés » a été présenté les 12 et 13 juin 2009.