Nourritures sensibles # 3

Teresa Acevedo, Marion Camy-Palou

Jeu. 31 Mars 2016 ]
20h
DISCIPLINE : Théâtre, Danse
FORMAT : Spectacle
ESPACE : Gymnase - Studio de danse
TARIF : Entrée libre sur invitation

Les nourritures sensibles reviennent !
Une soirée, deux compagnies, de la danse, du théâtre, de la performance et surtout un moment de partage des recherches en cours.

Les résidences de recherche, qu’est-ce que c’est ?
Cette saison, 3 compagnies sont accueillies dans le cadre de ce dispositif.
Liberté totale pendant 3 semaines, les équipes n’ont qu’une seule ligne à suivre, celles de leurs envies. Pas de création au bout, juste du temps pour expérimenter.
3 semaines de recherche
2 plateaux mis à disposition
1 régisseuse technique
1 coordinateur
1 temps de partage public

Les nourritures sensibles
Depuis plusieurs années, les nourritures sensibles permettent au public de découvrir des projets en cours. Moments fragiles et intenses, ils sont aussi pétillants de fraicheur et d’imperfection. Depuis 2014, ce dispositif se renforce grâce aux résidences de recherches. Pas de création en vue, prendre le temps de chercher, de collaborer avec différents corps de métier, de se tromper et de laisser éclore une forme à partager avec le public le temps d’une soirée.

Une performance, une discussion, un apéro, une déambulation, rien ne pourra être prévu à l’avance, c’est ce temps si précieux du doute que nous avons voulu partager avec vous.

Avec Teresa Acevedo et Marion Camy-Palou.

L’ENVIE DE TERESA ACEVEDO : Recherche autour de la question de la survie de l’art vivant.
“Résister c’est faire preuve d’esprit d’insoumission, savoir préserver vivaces, intactes au fond de soi, ses forces de rebellion.” (extraits du recueil philosophique “Résister. Le prix du refus”, dirigé par Gérard Cahen)

Makaria est né d’une nécessité extrêmement forte d’ouvrir un champ de réflexion et d’échange autour de la question de la survie de l’art vivant, de l’art du spectacle, dans notre société actuelle.
La construction de Makaria se déploie en trois tableaux qui conforment une sorte de tryptique, et qui apparaissent dans un ordre anti-chronologique, faisant un jeu temporel qui démarre dans l’avenir , traverse le présent, et finit par arriver dans le passé. Ce tryptique nous invite à découvrir trois figures, trois facettes de Makaria :

  • L’Écorchée : un corps renversé, une forme au rythme lent qui tente de se remettre sur pied, désir de vie maintenu par un mouvement presque imperceptible, et qui peu à peu l’emporte sur le désastre.
  • La Danseuse : un corps parfaitement organisé, peut-être celui de la danseuse telle qu’on la fantasme ; elle incarne une sorte d’âge d’or à l’échelle du temps qu’on y remonte, et nous conduit vers la découverte d’une nouvelle danse rituelle.
  • La Créature : un corps originaire, un corps non codé ni conditionné socialement et culturellement ; un corps qui apparaît célébrant l’énergie brute du désir, et qui laisse entrevoir une force primaire d’expression à travers une gestuelle non identifiable.

Conception - Interprétation : Teresa Acevedo
Collaborateurs : Jérôme Javelle et Leïla Mourouche (musique et image), Joachim Glaude (texte) entre autres, sont invités à différents moments du processus de création et de réflexion en tant que témoins actifs.

Plus d’infos sur la cie

Teresa Acevedo est en résidence de recherche à Mains d’Œuvres en mars 2016

L’ENVIE DE MARION CAMY-PALOU : Composer un opéra électronique.

Fantascienza raconte la vie de la compositrice dans une ville fantôme. Promeneuse solitaire, elle parcourt les chemins en vélo, explore les maisons vides, fouille les bibliothèques, lit des ouvrages sur la danse, compose des chansons, jouent sur des instruments étranges. Un jour, elle rencontre une jeune fille, qui s’en ira comme elle est venue. Aux récits de cette déambulation et aux musiques se mêlent des partitions chorégraphiques inspirées de mouvements et d’images survenues lors de la composition.

Conception - Interprétation : Marion Camy-Palou
Collaboration musicale : Christophe Provincial
Lumières : Maêlle Payonne

Collaborateurs : Marion Camy-Palou est en résidence de recherche à Mains d’Œuvres en mars 2016

Coordination du projet : Diane Landrot
Régie et soutien technique : Laetitia Favret