Nous vous invitons à participer à travers des témoignages à cette édition. Elle sera composée de 10 chapitres présentant 10 valeurs / fondements de lieu indépendant tels que la revitalisation, la trans-disciplinarité, le lâcher-prise, ressource(r), expérimentation, diversité des singularités, l’in situ, le faire autrement, le bien commun et le politique poétique. Plutôt que de se limiter aux projets du lieu durant les 10 dernières années, nous avons souhaité permettre à des publics de différents lieux indépendants dans le monde de s’exprimer.

L’art peut être un catalyseur pour développer un autre rapport au monde et faire évoluer la société dans laquelle nous vivons. A travers ce projet, nous aimerions permettre de replacer l’art au cœur de notre société.

Pour que ce livre soit vivant et accessible à tous, nous souhaitons collecter des textes sous différentes formes et pourquoi pas des images ou des dessins également. Les textes doivent faire 1000 signes max.
Les textes peuvent être en prose, en poésie ou en nuage de mots, être sous forme de dialogue, à la première personne ou pas.Une seule phrase est aussi acceptée ! Nous souhaitons que les textes soient simples, traduisent des expériences personnelles.

Vous pouvez envoyer les textes à camille@mainsdoeuvres.org avant le 30 mars 2012
Pour toute information complémentaire vous pouvez également contacter Camille.

Seulement 60 textes seront choisis pour être présenté dans l’édition. Par contre tous les textes seront présentés sur un PDF sur le site de Mains d’Œuvres.


Suite à un premier atelier mené par l’auteur en résidence Alexandra Badea, voici quelques extraits des derniers textes écrits :

« On entre dans un lieu inconnu et on est chez soi. Sans rien savoir de l’endroit on veut tout savoir on veut tout connaître. Les pièces dérobées comme les grands espaces. Les passerelles qui dans leur vol nous projettent d’un bout à l’autre d’un bâtiment. (…) » de Mario Batista, 44 ans

“assister à la performance de Sidonie Rochon qui s’est attelée à froisser une feuille de papier A4 en solo devant nous un dimanche après-midi. Ce simple geste rejoignait le plein comme le vide que toute superficie peut contenir, l’écriture de toute une vie à partir d’un simple espace blanc.(…)” de Cécile Bourne, 45 ans

« Une alouette s’élève
Je mange de la brume
Je marche sur les nuages
Mon plus beau moment, c’est le concert de Lisa Portelli à l’espace Jemmapes. (…) “ de Ysé Allégret, 9 ans

“(…)Je suis la réceptrice assise
Je le savais mais j’aime
Que d’autres le disent
En poétique
En artistique
En politique
En vidéo-technique(…)” d’Isabelle Martineau, 45 ans

“(…)La rencontre avec lui. Il n’explique rien, refuse de dire quelles sont « ses » associations d’idées entre l’objet et le dessin. Mais il dit l’essentiel : ce qui compte c’est la sensation que chacun va ressentir (ou qu’il espère que l’on ressentira) et la mémoire qu’on gardera de l’exposition. Alors c’est un succès. On y pense et on y repense. » de Rosine Netange, 62 ans