Mains d'Œuvres

Histoires de SDF

camille — 2013-03-25T18:12:59Z

Découvrer les histoires imaginées par les lycéennes
Avez-vous vu ces affiches ? Elles ont été réalisées par les élèves de terminale "Service de Proximité et Vie Locale" du lycée Marcel Cachin et les graphistes Les Stalles.

500 affiches ont été imprimées et installées au lycée Marcel Cachin et dans la ville de Saint-Ouen. Le projet Et si le bien-vivre était politique ? a été réalisé par les élèves de terminale "Service de Proximité et Vie Locale" avec la chorégraphe Leïla Gaudin en résidence à Mains d'Œuvres. Les élèves nous proposent à travers ces affiches d'ouvrir nos yeux sur qui sont les sans-abris ? Ils font tous partie de la société mais quel est le regard que nous posons sur eux ? Comment les aider à ne plus être en marge et à être respecté ?

Vous pouvez écouter ci-dessous l'histoire de ces personnes que vous avez pu rencontrer à travers les affiches en noir et jaune disséminées autour de vous.

1- PAUL, 51 ANS

2- LAURE, 32 ANS

3- MARC, 23 ANS

4- JENNY, 19 ANS

5- MARIE, 40 ANS, ET SES 4 ENFANTS

Après un processus de rencontres, les élèves ont décidé de créer des affiches. Elles ont écrit les textes et proposé des pistes de graphisme pour permettre de véhiculer leur message.

Ce projet est réalisé dans le cadre du projet Engine Room Europe du réseau Trans Europe Halles
Il a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette communication n'engage que son auteur et la Commission n'est pas responsable de l'usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.

Et si le bien - vivre était politique ? #2

camille — 2013-03-17T18:11:00Z

Présentation du projet
18 élèves de la terminale "Service de Proximité et Vie Locale" du lycée Marcel Cachin à Saint-Ouen se sont prêtées au jeu pour inventer une politique de bien-vivre contre l'exclusion et notamment par rapport aux Sans Domicile Fixe.
A travers la rencontre avec le projet chorégraphique Errance #1 de Leila Gaudin, elles s'interrogent sur les conventions sociales qui existent et qu'il faut détourner pour réintroduire le SDF dans la société dans laquelle il fait partie.

Le monde tel qu'il est aujourd'hui est une réalité inventée, construite par les humains au fil du temps. La façon dont les sociétés comptent et représentent leurs richesses fait partie de ces constructions humaines qu'il est possible de changer.
Nous ne sommes pas dans un monde extérieur à nous. Il faut rompre avec l'idée qu'on n'y peut rien. Il est grand temps de nous interroger sur ce qui compte pour nous, de connaître les expériences qui indiquent concrètement que d'autres voies sont possibles, et cela dès aujourd'hui …de nous réapproprier l'idée que « le monde, c'est nous », et nous pouvons le changer

Mains d'Œuvres propose à une classe de terminale d'être acteur de la société et notamment de défendre leur vision de l'exclusion à tous. Le projet est réalisé en plusieurs étapes pour approfondir la thématique et donner des clés aux élèves pour définir un projet qu'elles proposent à la société.

La première étape : Rencontre avec la pièce chorégraphique Errance #1 de Leila Gaudin
Errance part du postulat qu'il existe des conventions corporelles et spatiales qui peuvent déterminer les rapports sociaux. En suivant la déambulation d'un être en marge dans les méandres du cadre spectaculaire, Errance se propose de mettre en lumière, comprendre et jouer de certains de ces codes pour mieux s'en distancier.
Ce premier temps a fait appel aux ressentis des lycéennes et à leur imagination. Elles ont rapidement proposé des solutions pour aider les Sans-abris et les sortir de l'engrenage qui les conduit à dormir dehors.

La deuxième étape : Rencontre avec la sociologue Christine Bellavoine, qui est chargée d'études pour la ville de Saint-Denis
Christine Bellavoine a réalisé une étude sur le logement sur Plaine Commune et notamment sur les phases de rénovation ou de destruction d'immeuble insalubre de l'ANRU.
Aujourd'hui la précarité a bougé : des marges (le clochard) elle touche désormais le cœur de la société (familles monoparentales etc...) dans des processus plus complexes. Il n'y a donc pas de catégories étanches : les inclus/ les exclus (des gens vivent dans leur voiture et travaillent, idem pour l'habitat dégradé etc.. on parle de processus de désaffiliation). Il est donc intéressant de se poser les questions sur les causes qui engendrent le sans domicile fixe (migrations, problématiques du logement, de l'emploi, de la transformation des configurations familiales) et par là l'impact de cette marginalisation dans la société.

Les lycéennes souhaitent aller à la rencontre des politiciens et réaliser un projet pour ré-humaniser à tous les sans-abris. Elles se sentent investies dans le projet et ont pris conscience des enjeux plus larges qui sont derrière le fait d'habiter dehors.

La troisième étape : Rencontre avec Fatiha Sedrati, la directrice adjointe du foyer Grouès et Lydie, maîtresse de maison ainsi qu'avec William Barouk, médiateur pour la ville de Saint-Ouen
Cette étape a été importante dans la prise en considération des métiers et des passions qui animent les personnes qui travaillent avec les sans-abris. Les intervenants parlent de leur quotidien et ponctuent d'anecdotes leurs propos pour affirmer les enjeux d'accompagnement des personnes en difficulté et leurs liens avec le reste de la société.

Les lycéennes décident de réaliser des affiches qui permettent de redonner une identité aux personnes qui sont à la rue, elles souhaitent faire une action dans leur lycée et dans la ville de Saint-Ouen.

8 rencontres vont suivre pour réaliser ces affiches et textes qui racontent l'histoire des sans-abris. Grâce à l'engagement des professeurs, l'énergie et la créativités des élèves et l'accompagnement de la chorégraphe Leila Gaudin, des graphistes Les Stalles et de Mains d'Œuvres, le projet des filles voient le jour et va envahir la ville de Saint-Ouen !!!
Découvrez les affiches et les enregistrements des histoires imaginées par les lycéennes.

Ce projet a été inscrit dans la 11ème édition de Mosaïque de Talents organisée par Plaine Commune.
Ce projet est réalisé dans le cadre du projet Engine Room Europe du réseau Trans Europe Halles
Il a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette communication n'engage que son auteur et la Commission n'est pas responsable de l'usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.

Invitation

vanessa — 2010-07-13T09:56:36Z

Les élèves de 6eA, 6eB et de 5eA, l'équipe éducative du collège Michelet et Marie Preston vous invitent à venir découvrir...

Le Mardi 8 Juin 2010 à 16 h au collège Michelet, 145, rue du Docteur Bauer, 93 400 SAINT-OUEN

• La Table servie, sculpture collective réalisée avec les élèves de 6eA en option Arts Plastiques
• Les dessins au brou de noix de l'Herbier en métamorphose réalisés par des élèves de 5eA et de 6eB
• Le Dais-Epouvantail, une sculpture réalisée par des élèves de 5eA et installée dans le jardin biologique et pédagogique cultivé par les 6eB
• Et la fabuleuse histoire de Mr Bean et Lady Lettuce illustrée par des collages réalisés par des élèves de 5eA

La chaîne et la cadence

vanessa — 2010-07-13T09:51:44Z

La deuxième séance de ciné-club a eu lieu de nouveau dans la salle Star Trek de Mains d'Œuvres.

Description minimale de la séance par un élève :
« Nous sommes allés à Mains d'Œuvres pour voir trois extraits de film. Le premier extrait était : comment faire de la purée ! Pour faire de la purée, les machines coupent la pomme de terre puis ils creusent à l'intérieur de la pomme de terre et écrase la pomme de terre pour faire de la purée.
Deuxième extrait : Le deuxième extrait, c'est comment mettre une sardine dans une boîte de conserve, pour cela il faut couper la queue et la tête, puis mettre la sardine dans la boîte.
Troisième extrait : Le troisième extrait est comment fabriquer une voiture ? Pour fabriquer une voiture, il faut la nettoyer avec de l'eau savonneuse puis mettre les éléments à l'intérieur.
Quatrième film : Le film parle d'un test pour aller dans une usine. La personne qui veut s'y inscrire doit d'abord faire trois tests : il doit d'abord visser un boulon dans une vis, il doit prendre un marteau et taper sur un clou et faire quatre piles de trois petits carrés en bois dans un laps de temps. »

Nous avons regardé donc un montage d'extraits de trois films : Les trois-quarts de la vie du groupe Medvedkine Sochaux, Humain trop humain de Louis Malle et Belfast Maine de Frederick Wiseman.

A la suite de la projection des extraits, quelques réactions d'élèves :
À propos de Les trois-quarts de la vie : « Mes impressions sur le film 1 sont que les publicitaires sont prêts à mentir et à mettre la vie en danger des personnes qui travaillent dans la société Peugeot car, non seulement la personne qui va informer dans le journal des postes dans la société Peugeot aux jeunes qui veulent travailler ne va leur dire que des mensonges (que les chambres sont superbes en fait non …). Puis avant de les engager, ils leur font passer des tests ridicules (médiocres) en demandant au jeunes « que dois-tu faire avec un clou, du bois et un marteau » avec un temps imparti très court … Bref, que des petits exercices du niveau de CE2, CM1 environ, or ils ont environ 18 ans. Et aussi, il y a, à la fin du test quand certains jeunes ont réussi le test, ils doivent aller dans le bureau du directeur pour parler de leurs résultats et le directeur leur dit que leurs résultats sont excellents puis il leur dit qu'il travaillera dans la carrosserie alors que le jeune homme lui dit qu'il a un CAP de peinture. Donc, ce que je constate est que le directeur leur donne du travail n'importe comment. On place les jeunes dans une chambre à plusieurs, (5,8) or, il n'y a que quatre lits, ils doivent travailler dans des conditions horribles car ils se lèvent à trois heures du matin pour travailler et se couchent à 22 heures. Donc les conditions de travail sont très dures. »
« Moi, ça m'a fait réfléchir sur : je trouve qu'ils se font avoir parce qu'on leur dit là-bas [Sochaux], « c'est à quatre heures de Paris, etc. » Et aussi, qu'ils vont travailler dans des conditions normales (respectables). Moi, je n'aimerais pas partir de mon pays pour aller travailler ailleurs. Laisser ma famille, mes enfants. Moi, je trouve ça horrible de tuer tous ces poissons [Belfast, Maine]. On leur coupe la queue et la tête et surtout les personnes qui travaillent, sont tellement rapides, qu'elles en ont des pansements aux doigts. »
« Les extraits de films que nous avons vus m'ont fait comprendre que travailler à la chaîne est bien et très utile, car si les gens ne travaillaient pas à la chaîne, nous n'aurions pas de nourriture dans les boîtes ou autres choses. Aujourd'hui on peut les remercier pour ce qu'ils font pour nous. J'ai compris aussi que chacun à son mouvement de travail de la chaîne, si un ou une rate à peine un mouvement, ça peut faire tout ralentir ou tout arrêter, aussi j'ai vu que parfois on peut se blesser à force de faire ce travail rapide. Voilà j'ai dit ce que je pense sur les extraits des films. Et je les ai vraiment beaucoup apprécié. »
« J'ai bien aimé les quatre extraits de films, quelques uns étaient rigolos. Ce qui m'a fait réfléchir, c'est que le mouvement est très simple dans le travail d'usine et de chaîne. Ce qui est difficile, c'est de faire toujours le même mouvement, le faire très rapidement et pendant des heures de travail très longues. Bref, je pense que le travail à la chaîne est tout à fois simple et difficile. Et contrairement à ce que l'on pense le travail à la chaine est mixte (femme et homme). »

Maxence Rifflet

vanessa — 2010-07-13T09:45:33Z

Maxence Rifflet est venu nous présenter le travail qu'il mène actuellement dans le Cotentin.

Sa venue est liée à notre participation l'un et l'autre à l'exposition « Champs d'abondance » (janvier 2009, Galerie Dix-9, Paris.) Il nous parla d'un barrage en Chine, de rochers, de géologie, de pittoresque, d'une route qui coupe le paysage. Il nous parla des carottes de sables et de celles qui sont « fendues, tordues, tâchées » que les agriculteurs ne vendent pas. Il avait apporté deux photographies grands formats que nous avons accroché dans la salle et commenté. http://www.maxencerifflet.com/via_r...

Adrien Malcor

vanessa — 2010-07-13T09:34:02Z

Adrien Malcor est venu nous présenter ses recherches sur Sumer, les listes et l'invention de l'écriture.

Comme Maxence Rifflet, il faisait partie des artistes de l'exposition « Champs d'abondance ». Nous avons regardé un extrait des Temps Modernes, où Charlot et la Gamine rêvent d'une maison, d'une vie confortable cueillant les fruits à leur fenêtre et buvant le lait d'une vache domestiquée qui répond à l'appel. À la fin de la séance, les élèves ont fait, à leur tour, une liste des aliments qu'ils préféraient manger et qu'ils détestaient.

Liberty Bell

vanessa — 2010-04-07T12:43:02Z

Georges est venu m'aider dans l'atelier.

Georges est venu m'aider dans l'atelier. Je travaillais à la série de plats « Liberty Bell ». Nous avons fait des tests ensemble sur une plaque réalisée avec la même terre que les plats. J'ai écrit sous sa dictée.

Herbier en métamorphose : Le Cosmos

vanessa — 2010-03-26T13:01:02Z

Le Cosmos, le Géranium et le Jasmin sont l'aboutissement du travail de trois élèves de 6B en lien avec le projet « Herbier en métamorphose ». Nous avons tout d'abord récolté des feuilles de plantes qui poussaient dans la cour du collège. Puis, nous les avons fait séchées. Ces trois élèves ont ensuite choisi chacune une plante avec laquelle elle a travaillé pendant quelques séances. Dans un premier temps, elles se sont appliquées à redessiner les feuilles, puis à imaginer une métamorphose de cette plante en humain ou, inversement, d'un humain en plante. Nous avons lu des passages d'Ovide et regardé des reproductions de Daphné du Bernin. Enfin, elles ont dessiné et peint leur métamorphose grâce à du brou de noix que nous avons fabriqué.

Le Cosmos

Il y avait longtemps, une fleur.
Tous les hommes l'admiraient. Elle était belle et d'après certaines croyances, elle était plus intelligente que tous les hommes et elle était le seul espoir de cette planète qui devait disparaître quelques années plus tard. Tous les jours, les hommes lui posaient des questions auxquelles elle répondait par des gestes.
Mais un jour sombre et orageux, la fleur pleurait. Ayant remarqué cela, tous les hommes s'agenouillèrent devant elle en demandant : « O, Fleur sacrée, dit nous tout, pourquoi pleures-tu ? »
La fleur ouvrit la bouche et, devant la tête ébahit de ses serviteurs, parla :
« O mon peuple, vous êtes ma joie et pour rien au monde, je ne vous abandonnerais mais cette planète en a décidé autrement ! Tous, vous allez tous mourir, mais je ne vous abandonnerai pas, je veux vous sauver. Il reste deux jours, pendant le premier jour nous prierons et, pendant le deuxième jour, nous ferons des sacrifices aux dieux ! »
Quand les deux jours furent passés tous les hommes pleuraient, la fleur si triste vit ses pétales se changer en étoile, son pollen en soleil et tout le reste en un noir qui soutenait la terre. Le cosmos s'était changé en cosmos. Tous les hommes voyant que leur planète n'avait pas disparu, remercièrent le cosmos de les avoir sauvé. Depuis ils plantèrent des fleurs appelées « cosmos » un peu partout et prièrent tous les jours.
Victoria Krajcovicova

Herbier en métamorphose : Le Géranium

vanessa — 2010-03-25T12:24:43Z

Le Cosmos, le Géranium et le Jasmin sont l'aboutissement du travail de trois élèves de 6B en lien avec le projet « Herbier en métamorphose ». Nous avons tout d'abord récolté des feuilles de plantes qui poussaient dans la cour du collège. Puis, nous les avons fait séchées. Ces trois élèves ont ensuite choisi chacune une plante avec laquelle elle a travaillé pendant quelques séances. Dans un premier temps, elles se sont appliquées à redessiner les feuilles, puis à imaginer une métamorphose de cette plante en humain ou, inversement, d'un humain en plante. Nous avons lu des passages d'Ovide et regardé des reproductions de Daphné du Bernin. Enfin, elles ont dessiné et peint leur métamorphose grâce à du brou de noix que nous avons fabriqué.

Un jour une magnifique jeune fille aux cheveux ébouriffés qui s'appelait Géranie. Sa coiffure était très belle style années 70. Avec des cheveux qui faisaient une touffe. Elle se baladait quand elle tomba sur une fleur qui rêvait d'avoir le corps de cette jeune petite fille.
Géranie était la meilleur amie des plantes et de la nature. Alors elle trouva qu'elle eut déjà beaucoup profité de son image pendant ses 15 ans qui était son âge et elle dit à la fleur :
« Je sais que tu rêves d'être moi. Et moi j'ai toujours eu envie d'être une fleur. Alors demain après avoir dit au revoir à ma famille j'irais avec toi voir la magicienne de la 3ème rue.

Oui, oui, oui, répondit la fleur, mon rêve se réalise »
Le lendemain les jeunes âmes s'en allèrent vers la 3ème rue. Elles rencontraient la magicienne qui fut très touchée du geste de la jeune Géranie et décida de lui laisser sa magnifique chevelure. En 1 ans 34 semaines 4 jours 54 secondes et 7 centièmes sous les yeux des habitants de la ville Géranie devient la fleur et la fleur devient Géranie. Pendant qu'elle poussait tranquillement dans son coin un jeune homme nommé Ium remarqua Géranie la cueille avec ses racines et se dit qu'une fleur de cette beauté devrait avoir beaucoup d'autres amies pour vivre. Ce qu'il faisait en plantant la fleur dans son jardin elle s'est reproduite. Et depuis elle se fait appeler Géranium en hommage à Géranie et à Ium. Cette fleur est verte sa coupe a la forme de sa chevelure et elle a toujours une beauté magnifique.

Mélodie Nelsonne 21e siècle

Herbier en métamorphose : Le Jasmin

vanessa — 2010-03-25T12:01:51Z

Le Cosmos, le Géranium et le Jasmin sont l'aboutissement du travail de trois élèves de 6B en lien avec le projet « Herbier en métamorphose ». Nous avons tout d'abord récolté des feuilles de plantes qui poussaient dans la cour du collège. Puis, nous les avons fait séchées. Ces trois élèves ont ensuite choisi chacune une plante avec laquelle elle a travaillé pendant quelques séances. Dans un premier temps, elles se sont appliquées à redessiner les feuilles, puis à imaginer une métamorphose de cette plante en humain ou, inversement, d'un humain en plante. Nous avons lu des passages d'Ovide et regardé des reproductions de Daphné du Bernin. Enfin, elles ont dessiné et peint leur métamorphose grâce à du brou de noix que nous avons fabriqué.

Sur une colline entourée de ronces géantes était planté un jasmin magique, la légende disait que la personne qui l'aurait serait riche.
Comme tout le monde y croyait, plein de personnes essayaient de l'attraper mais tout le monde se faisait tuer par les ronces.
Sauf, une personne, appelée Noam, un pauvre qui n'avait ni papier ni maison.
Il prit la fleur dans ses mains et tout d'un coup une lumière apparut et à la place de la fleur se trouva un évêque (qui était prisonnier de ce sort depuis 2 ans) tout souriant :
« Merci, je me sentais seul là-haut, dit l'évêque, mais qui es-tu ?

Bonjour, je m'appelle Noam, je suis pauvre et je veux devenir riche comme la légende le dit !

Cette légende ne veut pas dire riche avec plein d'argent, mais pour m'avoir libéré et pour ta gentillesse je veux bien t'accueillir dans l'église où je suis né au fond de la ville. »
Le lendemain dans l'église Noam demanda à l'évêque :
« Pourrais-tu s'il-te-plait répondre à la question que je t'ai posé hier.

Le pouvoir du jasmin ne te permet pas d'avoir une maison ou de l'argent mais de développer ta richesse intérieure. »

Après les paroles de l'évêque, Noam prend plus confiance en lui et trouve un travail dans l'église et en échange l'évêque l'accueillit chez lui.

Célia Piquet 21 ème siècle.