clara cornil & mylène lauzon

BIOGRAPHIE
Interprète notamment auprès d’Andy de Groat et Philippe Decouflé, Clara Cornil rejoint Régine Chopinot au Ballet Atlantique et prend part durant 5 ans aux créations et recherches de la compagnie. Elle danse ensuite pour Thierry Thieù Niang et Olivie Grandville avant de croiser d’autres champs artistiques sous la direction du metteur en scène Bruno Meyssat. Elle développe un travail personnel privilégiant la perception et la présence au mouvement à partir du yoga. En 2004, elle crée sa compagnie, Les Décisifs et se lance dans la chorégraphie de ses propres pièces : Bruisse, Pose #1, Portraits Intérieurs, Haikus.
L’écriture de Clara questionne les relations entre le corps, la pensée et le langage. Traverser la forme et ce qui fait signe pour creuser au-delà du sens, dans la matière et le temps.

Mylène Lauzon, poète québécoise, a co-fondé la revue de poésie C’est Selon et a dirigé plusieurs de ses numéros (2002-2005). Nombreux de ses textes ont été publiés en revue (Le Quartanier, Fusées, BoXoN, Sitaudis, Action Poétique, IF, Beaux Arts Magazine...) et son premier recueil de poésie, Holeulone, est paru en 2006 aux éditions Le Quartanier. Depuis 2006, elle présente ses lectures-performances dans divers lieux. Elle a longuement colaboré avec le BDiste belge Thierry Van Hasselt et avec plusieurs chorégraphes, Karine Pontiès, Karine Denaul et actuellement avec Clara Cornil.

L’INFO INSOLITE
On vous dit vite !

PROJET DÉVELOPPÉ A MAINS D’ŒUVRES
Clara et Mylène sont accueillies en résidence pour le projet Home  :
« La notion du chez moi se compose d’éléments complexes et ténus, dont notre façon d’habiter et celle de s’habiter ? Comment j’habite ? Comment je m’habite ? Chez moi, le corps n’est pas dans une économie de mouvements, il n’y a pas de dépenses conscientes de signes, d’actions, de réactions. Dès lors, nous observerons comment le corps se place autrement dans le chez moi et quels mouvements apparaissent lorsqu’on s’habite ? Où se logent-ils ? Les pensées s’accrochent à la parole intérieure et viennent à nous par différentes vitesses. La vitesse de la parole dépend d’un état physique et mental, dépend aussi de l’importance de ce qu’il y a à exprimer. Or, sans même avoir à exprimer, en moi je parle, ça parle, il y a un flux de parole quasi constant, énergétique, physique. L’écriture poétique s’appuiera sur ces réalités de la parole. »

Mains d’Œuvres a présenté également H(and)s , précédente création de Clara, où elle ouvre les multiples imbrications et résonances du toucher ; mettre la relation au centre des corps. Le toucher, geste vers le dehors qui fait tout le dedans.