L’Insurrection de la Chair

L’appel de la chair de l’autre. Suivi de…rien. L’impatience du choc.
Ce que l’on trouve est ce qu’on l’on cherche.
Nous sommes un noyau d’expérience en l’absence de censure esthétique. La « métaphysique de la chair » est l’étau du projet. Dansons pour peut-être être vus.

L’ÉQUIPE
Simon Arson, pogueur
Marie Barriol, pogueuse
Tom Delanoue, concepteur lumière
Clémence Dieny, pogueuse
Louis Gillard, concepteur
Baptiste Lagrave, pogueur
Isaure Leduc, pogueuse
Enzo Pauchet, pogueur
Lola Potiron, pogueuse
Raoul Riva, pogueur
Jérémy Vigouroux, créateur mapping
Assia Zauberman, regard extérieur

PROJET DÉVELOPPÉ A MAINS D’ŒUVRES
La Compagnie développe une création chorégraphique autour du Pogo, appelée L’Insurrection de la Chair.
L’Insurrection de la Chair est une mise en espace de mouvement corporel fondée sur La métaphysique de la chair de Domitie de Lamberterie et À nos amis du Comité Invisible. Le corps, matière organique et sensible, y est stimulé par la sensation dans les autres, par les autres et à travers soi.

L’architecture dramaturgique de la pièce se développe comme une cosmogénèse à travers laquelle la violence positive du pogo se génère. La première étape, micro, s’appuie sur la danse Pogo comme générateur de mouvement. Le Pogo est un système non hiérarchisé où le déséquilibre personnel est nécessaire pour atteindre l’équilibre global via des interactions de corps à corps. Une étude du Laboratory of Atomic and Solid State Physics sur le Pogo observe les similitudes entre la vitesse d’interaction des atomes à l’état gazeux et celles des Pogueur·euses. Cette étude rend tangible le possible ordre naturel indicible d’un système visiblement anarchique, ce qui de ce fait questionne l’ordre imposé par ces systèmes. À travers le Pogo, le droit de gérer la violence par le pouvoir étatique est remis en question.

La seconde étape de la pièce se base sur la construction et la déconstruction des jeux et enjeux de pouvoir et leur intrinsèque vanité. Sans s’y confondre, cette étape emprunte le mythe de Sisyphe comme signifié du mouvement.

La troisième phase est l’élévation de cette condition, macro, par le concept de « communalité ». Cette phase invite les personnes assises dans l’espace à venir sentir sur l’espace scénique un Pogo.

Partenaires

  • Dispositif Emergences de la ville de Besançon
  • DRAC Bourgogne Franche Comté
  • Département du Doubs

La Compagnie est en résidence de création à Mains d’Œuvres pour 7 mois de novembre 2018 à mai 2019.