SLIM / JAPAN

De Sophie Boquet et Simon Tanguy
Une soirée imprévue à Mains d’Œuvres ! plus étonnant encore, 2 oeuvres de chorégraphes non-résidents....
2 soli qui explorent 2 phases de vie : la résurgence de l’enfance dans Slim de Sophie Boquet, la vision chorégraphique de l’agonie de Simon Tanguy.
Nous sommes ravis d’accueillir en dernière minute cette soirée du festival Les Incandescences, organisé par Les Journées Danse Dense.

Lundi 2 avril 2012


20h30 • 14€ / réduit 10€ (demandeurs d’emploi, étudiant, plus de 60 ans)/ enfant 6€
Réservation auprès du festival Les Incandescences : 01.49.15.40.24 ou contacts@dansedense.fr
Une soirée organisée par les Journées Danse Dense dans le cadre du festival Les Incandescences 2012, et accueillie par Mains d’Œuvres
Durée : 35 minutes (Slim), 10 minutes d’entracte , 20 minutes (Japan)

Slim (Création 2009/2010), de Sophie Boquet

Le sujet de SLIM est un drame bref, souvenir d’enfance.
SLIM, c’est lui, l’absent, ami d’enfance, premier amour… elle raconte leur amitié brutale, leur compétition absurde.
Elle vit avec lui, comme avec un chien, compagnon fidèle. Elle parle de lui comme s’il s’agissait d’elle.
C’est une histoire d’avant l’âge adulte, quand on est heureux de gueuler la nuit dans une rue où tout le monde dort, et qu’on se sent invincible et totalement vulnérable, c’est pour ça qu’on gueule.

Chorégraphie / interprétation – Sophie Bocquet
Musique – Christophe Demarthe
Lumière – Nicolas Pigounides


Japan, de Simon Tanguy

"Japon" est une exploration de l’agonie, la recherche de son vocabulaire physique et poétique. C’est-à-dire la contraction, la relâche, l’évanouissement, le réveil, le coma, le combat contre soi-même, le collapse, la grosse chute, la résurrection, la mort lente, la mort rapide, les derniers mots, le testaments, la mémoire qui revient. Il s’inspire aussi des danses d’états : l’amnésique, l’anxieux, l’angoissé, celui qui ne veut pas partir, celui qui essaye de se souvenir. Tous ces différents mouvements sont condensés dans un univers hyper-actif et surréaliste.

Chorégraphie et Danse : Simon Tanguy
Création Musique : Christoph Scherbaum
Création lumière : Pablo Fontedevila
Coproduction : Théâtre de la Ville de Paris et SNDO Amsterdam

http://simotanguy.wordpress.com

Biographies :

Simon Tanguy

Chorégraphe et danseur, Simon Tanguy pratique le judo 10 ans avant de créer ses propres spectacles dans une jeune compagnie de cirque. À 21 ans, il obtient une licence de philosophie à Rennes, s’initie à la danse contemporaine, et poursuit une formation au théâtre physique et au clown à l’école du Samovar (Paris). Il y approfondit les notions de corps burlesque, de jeu bouffonesque et grotesque. En 2011, il est diplômé de la School for New Dance Development d’Amsterdam en tant que chorégraphe. Sa physicalité est un alliage explorant l’intensité du mouvement,les états extrêmes d’émotion et la musicalité changeante du burlesque. Il transpose dans la danse l’énergie et la transparence du clown, en mélangeant leurs principes d’improvisation et de composition. Il s’inspire également du travail de Deborah Hay, avec qui il collabore en 2009, et du « material for the spine » de Steve Paxton. En 2011, il admet finalement son hyperactivité et ses angoisses sur la mort et crée le solo Japan avec ces thèmes. Le solo, coproduit par le théâtre de la Ville de Paris, a été dansé environ 20 fois depuis mars, en Allemagne, en Italie et aux Pays-Bas. Ses chorégraphies ont reçu diverses prix comme le Danse élargie 2010 au Théâtre de la Ville de Paris et le Its Festival Amsterdam 2011.

Sophie Bocquet

Formée en danse classique et contemporaine au conservatoire de La Rochelle, elle poursuit sa formation avec Karin Waehner, Pierre Doussaint, Jacques Patarozzi, Dominique Dujinski, Jean Gaudin. Interprète dans différentes compagnies de danse dont CFB 451, Cécile Borne, Doriane Larcher, elle travaille actuellement avec Eléonore Didier et Agnieszka Ryszkiewicz .
Des rencontres marquantes avec les metteurs en scène : Bruno Lajara, Guillaume Gatteau, Frédéric Maragnani, Frédéric Fisbach, lui ont permis d’approcher des écritures contemporaines :
comme celles de Noëlle Renaude, Philippe Minyana, Roland Fichet, Christophe Martin.
Ces rencontres lui ont permis d’envisager d’écrire elle-même ses propres textes. Ce qui est le cas pour chacune de ses trois pièces : GOLDEN GIRL, SLIM et LILY.
Sophie Bocquet poursuit depuis des années un travail pédagogique en direction des danseurs, des amateurs, ou comédiens professionnels en rapport avec ses créations ou indépendamment de celles-ci. Elle obtient le DE (diplôme d’Etat en danse contemporaine) en 1996.