Diffusion : Maki "r(h)umeur collective"
Cinéma : Braquage / Sandra Davis "San Francisco, from the margin - then and now"
Conférence-performance : Sébastien Lespinasse "Poésie Zoo Sonore"
Atelier-Concert : Michel Waisvisz & Steim "Electro Beep Club"
Performances : Sébastien Lespinasse "Pneuma Récital"
Concert : Frédéric Le Junter et Jassem Hindi
Concert : Michel Waisvisz et Tarek Atoui

DIFFUSION : MAKI, « R(H)UMEUR COLLECTIVE »
Maki est un musicien autodidacte, improvisateur et compositeur, photographe, interprète en spatialisation, DJ, directeur artistique du festival Konnexions et animateur de l’émission Cacophonies sur Radio Grenouille. « R(H)umeur collective » est une pièce composée à partir de participations sonores recueillies spécifiquement, qui ont été intégrées à la composition dans son intégralité et sans aucune autre transformation que mixage des extraits sonores entre eux pour créer deux pièces radiophoniques composées par Maki. La première partie de « R(H)umeur collective » a été créée durant la semaine du 5 au 11 mars 2007 sur les radios du réseau Radia, la deuxième quant a elle sera créée, toujours sur le réseau Radia, fin mai 2007. Pour le festival LAPS Maki propose de faire un mix DJ à partir de tous les extraits sonores des participants de ce projet afin de créer une nouvelle pièce sonore en direct qui sera spatialisée dans la salle de concert sur une série de haut-parleurs. Les participants de la première partie de la création radiophonique sont dans l’ordre d’apparition : Boris Wlassof , Knut Aufermann, Lionel Ginoux, Kazuya Ishigami, Pascal Gobin, Jérome Joy, Dave Phillips, Sound Meccano, Bérangère Maximin, Kasper Toeplitz, Zbigniew Karkowski, Joachim Montessuis, UrtikR, Thierry Madiot, Napalmed, Cyril Darmedru, Julien Berthier, Caroline Hofer, Hervé Boghossian, Franck Barriac, Étienne Brunet, Tetuzi Akiyama, Minibloc, the Beige Channel, Nicolas_Mallet, Carl Stone, Hélène Prévost, Maki. Deuxième partie : Krafia, Ben Owen, Iris Garrelfs, David Fenech, Dinahbird, Lucie Prod’homme, Erik M., Stéphane Possamai, Pauline Oliveros, Étienne Noiseau, Andrew Sharpley, Samuel Lartisien, David Gamper, Sarah Washington, Mathieu Hours, Soël L., Tomonari Higaki, Ricardo Reis, Zol, Collectif TRI, Francis Dhomont, Noël Akchoté, Maki. Vous pouvez consulter tous les noms et titres de pièces des artistes ayant participé à ce projet sur le site de radio grenouille à l’adresse internet http:// grenouille888.org/ ou bien sur le site de Radia http://www.radia.fm/

DIFFUSION : CINEMA – BRAQUAGE / SANDRA DAVIS, SAN FRANCISCO, FROM THE MARGINS - THEN AND NOW
Nous proposons d’accueillir Sandra Davis, cinéaste et programmatrice, en tournée en France. Elle vient présenter trois programmes qu’elle a organisé à partir des collections de la Canyon Cinema (distributeur de films expérimentaux depuis 1966 à San Francisco). Ces programmes s’organisent autour de thématiques. Les autres séances seront proposées le mardi 22 mai (projection organisée par Light Cone) à Confluences, et la seconde le mercredi 23 mai au Centre Georges Pompidou. Le programme présenté dans le cadre de Laps propose des films travaillant sur des motifs abstraits, soit de par les représentations formelles (objets détournées, figures transformées), soit par les techniques utilisées (animation expérimentale, film sans caméra, peinture sur film), mais cette séance présente aussi des films affirmant la relation créative qui anime le cinéma expérimental par rapport aux formes de compositions sonores. Cette séance sera présentée par Sandra Davis, qui animera un débat avec le public à l’issue de la séance. Schmeerguntz de Gunvor Nelson, 1966, 16mm, 15’
Oh Dem Watermelons de Robert Nelson, 1965, 16mm, 12’
Transaension de Dan Baker, 2006, 16mm, 8’ 
Market Street de Tomonari Nishikawa, 2005, 16mm, 9’ 
Trace Elements de Gunvor Nelson, 2003, 16mm ou vidéo, 10’ Blue Sky Behind The Looking Glass de Lawrence Jordan, 2006, 16mm, 17’

Durée totale : 71min

DIFFUSION : CONFÉRENCE / PERFORMANCE – SÉBASTIEN LESPINASSE, « POÉSIE ZOO SONORE »
Aux aguets. Entre le cri et le silence. Pour les bêtes qui meurent. Langage transpercé de souffles, déplacement des quadrillages, signes glissant du corps. Par inadvertance. Par surprise. Signes glissants de bouches-oreilles percées, picolage de mots moulus d’amnésique. Mots aphones, aphasiques, affolants, foules insoupçonnables. Mots fantoches tout autour, mémoires hantées, creusées, désapprises de tout souvenir. Commet c’est, comment commencer, comment ce mot manque, se manque à commencer, commence, comment va comment, comment ça, ça va comment - ... - sans commentaire. Quand les fanfares jouent trop fort dans ma fête, je joue du tube d’aspirine.

DIFFUSION : ATELIER-CONCERT – MICHEL WAISVISZ & STEIM « ELECTRO BEEP CLUB »
L’atelier-concert Electro Beep Club invite les visiteurs de la fête à venir participer à l’atelier pour enfant du même nom. Les participants se familiarisent avec les instruments de la STEIMEMIA sous la direction des intervenants du STEIM. Une fois les instruments relativement maîtrisés, ces séances seront clôturées par une improvisation collective.

DIFFUSION : PERFORMANCES - SEBASTIEN LESPINASSE, « PNEUMA RECITAL » on gonfle les mots ils gonflent leur peau de mots autour de nos souffles ils me regonflent quand j’expire on ne se dégonfle pas je continue la pression mes doigts crissent le long de la peau plastique ils sont gonflés à bloc parfois les mots me gonflent parfois les mots nous crèvent parfois les mots éclatent

CONCERT - FREDERIC LE JUNTER ET JASSEM HINDI

Frédéric Le Junter et Jassem Hindi se sont rencontrés à Beyrouth en 2005. Un an et demi après, à l’occasion de la résidence de Frédéric à Rambouillet, le travail esquissé au Liban a commencé à prendre corps. Un duo plutôt rock déjanté est lâché : ça défriche, ça hurle, ça sonne à l’aide de métal rouillé, voix divine, objets pas clairs.

CONCERT - MICHEL WAISVISZ ET TAREK ATOUI
Michel Waisvisz et Tarek Atoui opèreront ensemble dans un duo énergique, avec Tarek sur Max/msp, bombardant des rythmes asymétriques, des spectres sonores fourmillant de détails, de petits biotopes se développant en creux d’une vague de son qui sera envahie, bousculée par le corps électrique de Michel Waisvisz, armé de ses gants magiques.