Le "Collectif Georges Lakhdar" est un collectif pluridisciplinaire. Il allie danse contemporaine, théâtre, cinéma et arts numériques, explorant des thèmes sociaux et politiques à travers des performances, des installations et de la danse verticale
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Farid Ayelem Rahmouni ne se contente pas de diriger une troupe de danse, il orchestre un laboratoire d’émotions. Avec le Collectif Georges Lakhdar il ne danse pas seulement, il s’insurge, il interroge, il raconte des histoires que l'on voudrait parfois oublier. Loin des chorégraphies convenues, leurs créations sont de véritables performances sismiques, où le corps devient un vecteur de mémoire et de résistance.
Ce n'est pas de la danse, c'est un cri en mouvement. Un dialogue permanent entre le passé et le présent, où les corps se font écho des silences de l'histoire, des stigmates de la colonisation, des déchirements identitaires. Rahmouni et ses artistes n'hésitent pas à plonger dans les zones d'ombre de notre inconscient collectif, pour en extraire une lumière brute, parfois violente, mais toujours profondément humaine.
Leurs scènes ne sont pas toujours des théâtres traditionnels. Ce sont des murs d'immeubles pour leurs performances de danse verticale, où ils défient la gravité pour nous rappeler que la perspective change tout. Ce sont des installations où le cinéma, la musique et les arts numériques se mêlent à la chair et au souffle. Chaque œuvre est une expérience sensorielle totale, une immersion qui bouscule, une provocation qui invite à la réflexion.
Leur travail est un miroir tendu à la société. Il questionne notre rapport à la violence, à la différence, à l'héritage. Le Collectif Georges Lakhdar nous force à regarder au-delà de la surface, à affronter les non-dits, à accepter les complexités du monde. C'est une danse sans compromis, qui cherche non pas à divertir, mais à éveiller les consciences, à panser les plaies avec l'art comme baume et comme lame.
